Kinya Maruyama : Architecte workshopper - Le jardin étoilé / Paimboeuf

Dans ce livre, Anne Laure EGG nous embarque dans le jardin étoilé de Paimboeuf en effeuillant la personnalité de son architecte japonais Kinya Maruyama.

L'architecte a retrouvé dans les paysages des paimblotins des vases communicants avec ceux de son pays natal avec un lien hydrique l'estuaire de la Loire ressemblant à la rivière Mogami située au nord de l'île d'Honshu, avec un lien végétal avec le camélia originaire de Chine qui est importé depuis le XVIIème siècle par le port de Nantes et un lien piscicole avec les civelles, alevins des anguilles (les unagi en japonais) qui sont importées du Japon.

Ce jardin étoilé inauguré en 2007 est inspiré d'un conte de l'écrivain Kenji MIYAZAWA (1896-1933) Train de nuit dans la Voie Lactée et d'un conte rédigé par l'architecte le voyage au pays du jardin étoilé narrant la rencontre d'un garçon, d'un chat découvrant un jardin étoilé avec en arrière plan la Loire, la Voie Lactée et les 4 animaux représentant les points cardinaux.

En effet, la construction de ce jardin est inspiré de la pensée taoïste : comme à chaque point cardinal de la construction d'une ville est associé une porte où on place un gardien : au nord la tortue noire symbole de la terre, au sud l'oiseau rouge représentant le feu, à l'ouest le tigre blanc pour le vent, à l'est le dragon bleu symbole de l'eau.

Plus de 400 petites et grandes mains vertes ont participé à l'élaboration de ce jardin : des élèves de CP et du CE2, des étudiants japonais de l'Université de Waseda de Tokyo et des étudiants de l'école d'architecture de Nantes, de Versailles et de l'école du paysage de Versailles.

Maruyama né en 1939 est un iconoclaste et craint l'enfermement dans des étiquettes (architecte, workshopper et professeur), dans des lieux ( Etats Unis, Afrique, Indonésie, France), dans des bâtiments (logement, école, crèche, hôtel) et dans les pesanteurs des règlementations architecturales. Comme on le comprend.

Inclusion, adaptation, invention, coopération sont les graines essentielles de son (work)shopping dans sa société végétale.

En résumé, deux greffes Miyazawasques à faire dans nos vies chlorophylliennes :

« La perception de soi du poète part de l'individu, passe par le groupe et la société et finit par embrasser l'univers des étoiles.»

« Ne faut-il pas faire de nos champs, de toute notre vie, une immense oeuvre d'art à quatre dimensions ?

Dans ce livre, Anne Laure EGG nous embarque dans le jardin étoilé de Paimboeuf en effeuillant la personnalité de son architecte japonais Kinya Maruyama.

L'architecte a retrouvé dans les paysages des paimblotins des vases communicants avec ceux de son pays natal avec un lien hydrique l'estuaire de la Loire ressemblant à la rivière Mogami située au nord de l'île d'Honshu, avec un lien végétal avec le camélia originaire de Chine qui est importé depuis le XVIIème siècle par le port de Nantes et un lien piscicole avec les civelles, alevins des anguilles (les unagi en japonais) qui sont importées du Japon.

Ce jardin étoilé inauguré en 2007 est inspiré d'un conte de l'écrivain Kenji MIYAZAWA (1896-1933) Train de nuit dans la Voie Lactée et d'un conte rédigé par l'architecte le voyage au pays du jardin étoilé narrant la rencontre d'un garçon, d'un chat découvrant un jardin étoilé avec en arrière plan la Loire, la Voie Lactée et les 4 animaux représentant les points cardinaux.

En effet, la construction de ce jardin est inspiré de la pensée taoïste : comme à chaque point cardinal de la construction d'une ville est associé une porte où on place un gardien : au nord la tortue noire symbole de la terre, au sud l'oiseau rouge représentant le feu, à l'ouest le tigre blanc pour le vent, à l'est le dragon bleu symbole de l'eau.

Plus de 400 petites et grandes mains vertes ont participé à l'élaboration de ce jardin : des élèves de CP et du CE2, des étudiants japonais de l'Université de Waseda de Tokyo et des étudiants de l'école d'architecture de Nantes, de Versailles et de l'école du paysage de Versailles.

Maruyama né en 1939 est un iconoclaste et craint l'enfermement dans des étiquettes (architecte, workshopper et professeur), dans des lieux ( Etats Unis, Afrique, Indonésie, France), dans des bâtiments (logement, école, crèche, hôtel) et dans les pesanteurs des règlementations architecturales. Comme on le comprend.

Inclusion, adaptation, invention, coopération sont les graines essentielles de son (work)shopping dans sa société végétale.

En résumé, deux greffes Miyazawasques à faire dans nos vies chlorophylliennes :

« La perception de soi du poète part de l'individu, passe par le groupe et la société et finit par embrasser l'univers des étoiles.»

« Ne faut-il pas faire de nos champs, de toute notre vie, une immense oeuvre d'art à quatre dimensions ?