Le carnaval des ombres

En 1958, un cirque s'installe dans une ville du Kansas. Un crime vient troubler la magie du cirque. L'agent spécial Travis enquête.
Bon polar mais très long, beaucoup trop long (plus de 600 pages et écrit petit. L'âge peut-être). Pour une fois les allers-retours ne m'ont pas gênée. Sans plus.

J ai aime ce livre car ça n est pas un polar ordinaire.
au travers de l histoire, l auteur aborde des thèmes très actuels.
Un état a t il tous les droits font celui d ingérence dans la vie des personnes et des autres états parce qu il se pense dans la bon cas.
Quelle est la place de la conscience individuelle face à une machine gouvernementale
C est presque de la philo finalement sous couvert de polar.
Très réussi

Ma lecture de "Le carnaval des ombres" a été laborieuse.
Un roman trop long, lent. Des redondances. Des dialogues un peu convenus et une traduction qui, pour moi, a desservi la plume de l'auteur.
Je ne me suis jamais attachée au personnage principal, je n'ai pas accroché au récit, trop étiré. Grosse déception.

Un polar qui commence bien, un agent du FBI solitaire et renfermé, malmené par ses débuts dans la vie, Un cirque ambulant avec des artistes aussi inquiétants qu'attachants dans une petite ville peuplée de gens simples et sympathiques. Un meurtre dans le cirque, l'agent du FBI est dépêché pour mener l'enquête. Pas simple, pas de piste et tout devient compliqué pour lui, qui est t-il ? Qui sont ces saltimbanques très doués, trop doués ? J'ai croché jusqu'au 2 tiers, mais après l'explication devient longuette et oiseuse et la chute aussi. Dommage.

J'ai découvert R.J.Ellory avec son roman « le carnaval des ombres », un beau bébé de presque 800 pages, et si certains points m'ont beaucoup plu, je suis malheureusement ressortie un peu mitigée de cette histoire.

1958 à Seneca Falls dans une petite ville du Kansas, un cirque ambulant débarque avec son lot de bizarreries. Si au départ, les habitants voient d'un mauvais oeil leur arrivée, très vite ils sont subjugués par les tours incroyables que la troupe propose. Jusqu'au jour où le corps d'un homme est retrouvé sous un manège et que Michael Travis, un agent spécial du FBI est dépêché sur les lieux. Rapidement, il se rend compte que les artistes lui cachent des choses. Bien décidé à résoudre cette enquête qu'il considère déterminante pour sa carrière, il est loin d'imaginer à quel point toutes ces certitudes vont être remises en question.

Commençons par les côtés que j'ai beaucoup apprécié : l'ambiance déjà, très mystérieuse qui entoure le cirque et ses membres. On est bien loin du jonglage et de « banals » tours de cartes. D'ailleurs les scènes se passant dans le cirque sont très cinématographiques et je n'avais aucun mal à les voir se dérouler sous mes yeux.
Ensuite, les personnages que j'ai trouvés hypers bien travaillaient sur le côté psychologique, qu'on accroche ou pas avec eux, ils ont tous une histoire et un passé qui pour la plupart n'a rien de joyeux...

Contrairement à certains avis que j'ai pu lire et malgré quelques incohérences, j'aurais pu touvé l'intrigue crédible, si j'avais eu des réponses à mes questions, car après plus de 700 pages, nombreuses restent sans réponses... Etre prise par une histoire, et n'avoir que peu de réponses, rien de mieux pour finir frustré.

Mais le pire pour moi a été les longueurs, j'ai survolé certains passages tant j'ai trouvé qu'ils n'apportaient rien au récit et qu'au contraire, ils l'alourdissaient... Alors qu'une phrase aurait pu résumer une action secondaire, c'est parfois tout un chapitre qui y était consacré... J'ai même parfois pensé à abandonner alors que l'histoire me plaisait.

En résumé : même si ce n'est pas une totale déception et que j'essaierais surement de découvrir un autre roman de l'auteur, il n'en reste pas moins que je n'ai pas été convaincue. Bien sur c'est un avis personnel et comme à chaque fois que je n'ai pas accroché à un livre, je ne peux que vous encourager à vous faire le vôtre.


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Un bon Ellory. le Carnaval des ombres propose une enquête sur un meurtre dans un univers mélangeant cirque ambulant, Amérique profonde, Hoover et le FBI. Tout cela dans une Amérique d après guerre. l'enquête est menée par Travis jeune agent au passé difficile. Cet

un cirque ambulant vient de planter son chapiteau dans la petite ville de Seneca Falls au Kansas.
l atmosphère magique du cirque est troublé par une découverte macabre, l agent spécial, Michael Travis, envoyé par le FBI, va se heurter à une énigme, qui est le mort , pourquoi se trouve t il sous ce chapiteau ?
il règne dans ce roman une atmosphère étrange, avec des personnages a la personnalité complexe.
je m attendais a lire un polar mais c est beaucoup plus que ça, une étude de moeurs dans une Amérique rurale.
je regrette juste quelques longueurs pour arriver au final.
cependant on a du mal à laisser tout ce petit monde a la fin du roman.

C'est le troisième livre que je lis de R. J. Ellory. J'avais bien aimé mes précédentes lectures, sans plus. Là avec « le carnaval des ombres », j'ai eu un joli coup de coeur. Je me suis laissée happer par l'écriture de l'auteur, l'atmosphère, la profondeur et l'originalité des personnages. Je m'attendais à une enquête assez classique d'un agent du FBI. Alors bien sûr, l'agent spécial sénior Michael Travis vient à Seneca Falls pour mener l'enquête sur le meurtre d'un homme retrouvé sous le manège du cirque qui s'est installé à l'entrée de la petite ville du Kansas, mais ce n'est finalement pas cela l'essentiel de ce roman. On apprend à connaître la vie de ce Michael Travis dont l'enfance a été tout, sauf heureuse et tranquille. On découvre son passé, ses tourments, ses zones d'ombre qu'il gère comme il peut en les laissant à distance ainsi que son engagement au sein du FBI pour protéger la population, son admiration pour Hoover et sa loyauté envers le bureau. En arrivant à Seneca Falls, il est un peu fragilisé par un entretien avec un psy du bureau qui a finalisé sa promotion mais sûr de ce qu'il est : un excellent agent du FBI. Il vient sur le terrain pour sa première enquête en solo. C'est très important pour lui et la suite de sa carrière. Il s'applique à faire une enquête minutieuse comme il l'a appris. L'agent Travis se trouve alors confronté aux gens du cru avec leurs petits secrets, leur méfiance envers le FBI et surtout aux personnes du cirque. Ce sont des personnes toutes plus étonnantes les unes que les autres qui renvoient au fil des entretiens l'agent Travis à sa propre réalité, à sa vie, à ses convictions, à ses doutes, à ses fameuses zones d'ombre. Il en est assez déstabilisé. En particulier, les discussions avec Edgar Doyle, le patron du cirque, le troublent beaucoup. Petit à petit, tous les fondements de sa vie bien réglée d'agent du FBI se fissurent et les doutes, les questionnements surgissent et ne lui laissent plus aucun repos. Jusqu'où cela va-t-il le mener ? Je me suis aussi demandée où allait nous emmener l'auteur… Cette lecture décrit assez bien la vie dans une petite ville américaine dans les années 50. Je pense que l'auteur fait passer pas mal de ses idées sur le FBI et le gouvernement américain de cette époque via les dialogues de ses différents personnages. L'action n'est pas l'axe central de cette histoire mais pour une fois cela ne m'a pas gêné du tout. J'ai été gagnée par l'ambiance, les personnages, les introspections des personnages sur la vie, leur évolution. Passionnant et attachant. Les 768 pages ne m'ont pas pesé, bien au contraire. A découvrir sans aucun doute !
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Un très bon roman !
Je retrouve avec plaisir cet auteur.
Le Carnaval des Ombres est un superbe roman psychologique dans une ambiance américaine dans les années 50 dans une région plutôt isolée.
Ce qui est sur : c'est que tous les éléments livrés au fur et à mesure de la lecture ne sont Pas sûrs.
Finalement, tout est remis en cause pour arriver à un dénouement auquel je ne m'attendais pas du tout.
Ce n'est pas un coup de coeur car de cet auteur, j'ai tellement adoré Seul le Silence que je trouve le Carnaval des Ombres un peu en dessous.

R. J Ellory a commis une erreur fondamentale, qui nous le rend très antipathique et suffisant en tant qu'homme, lorsque l'on a découvert qu'il rédigeait des critiques très négatives envers ses concurrents sur Amazon et, au contraire, allait jusqu'à s'auto-qualifier de « l'un des plus talentueux auteurs d'aujourd'hui ».

D'autant plus qu'il n'avait nul besoin de cette publicité mensongère. J'ai lu et beaucoup apprécié la plupart de ses livres qui représentent davantage que le genre auquel il appartient.
L'intrigue policière est toujours efficace et bien construite, mais c'est surtout l'atmosphère qu'il met en place, la densité de ses personnages ambivalents et le regard attentif qu'il porte sur la société.

Dans l'Amérique rurale des années 50, la paranoïa est à son comble lorsqu'un cirque vient s'installer en ville.
Dans l'Amérique des années 50, la paranoïa est à son comble lorsque l'on prononce le mot communisme.
Dans l'Amérique des années 50, lorsque l'on est un agent du FBI, on pense raison, efficacité, loyauté, preuves tangibles.
A partir de ces inquiétudes, de ces angoisses, de ces préjugés, Ellroy construit une histoire qui va remettre en question toutes les certitudes.
Les personnages du roman nourrissent une vision du monde qui doit évoluer tout au long des événements, se transformer et même s'inverser.
Le portrait de Michael Travis, le jeune enquêteur, se construit, comme souvent chez Ellroy, sur les fantômes d'un passé qui le hante. Son père, un alcoolique violent, a été tué par sa mère sous ses yeux. Devenue folle, celle-ci a été exécutée.
A la recherche d'un cadre strict qui le rassure, il s'engage dans le FBI et se consacre entièrement à son travail.
Jusqu'au jour où on lui confie une enquête sur un cadavre découvert dans un cirque.
Entre télépathie et théorie du complot, entre pouvoirs surnaturels et machiavélisme politique, toutes ses certitudes vont vaciller.
Le cheminement de ce personnage, ainsi que celui d'une communauté, s'imbrique dans l'Histoire, et examine les travaux de recherche de la CIA et du FBI durant les années 1950, visant à développer les techniques de manipulation mentale. Il dénonce également le cynisme du pouvoir en place qui a recruté sciemment des scientifiques de l'Allemagne nazie pour lutter contre l'URSS.

Les amateurs de roman noir societal retrouveront donc ici tous les ingrédients nécessaires pour une lecture passionnante.