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3,78

sur 1152 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je viens de remonter péniblement à la surface après ma plongée dans plus de 700 pages d'eaux troubles et profondes.

Pantelante, j'en suis encore à me demander pourquoi je n'ai pas eu connaissance de ce magnifique thriller avant mon inscription à Babelio.

"Bienvenue au pays du mensonge"... Voilà comment je titrerais ma critique si j'en avais la possibilité.

J'ai toujours considéré l'Amérique avec des yeux rêveurs pour ses grandes étendues sauvages que j'imaginais sillonner sur un cheval fougueux...

Mais de l'autre côté, je sais que bien des "crasses" nous viennent de chez eux, et je ne parle même pas de la nourriture, mais de produits bancaires puants.

Bref, l'Amérique, ce n'est ni tout blanc, ni tout noir, mais plutôt gris (comme Michael Jackson).

Allez, je vous parle du livre que je viens de plus que dévorer (200 pages durant une journée de travail, on va encore dire que je ne fou rien, mais les chats partis, les souris dansent).

Nous sommes dans la ville de Washington DC et l'inspecteur Robert Miller (qui reprend après une suspension de quelques mois pour une bavure dont il a été innocenté) est appelé sur les lieux d'un crime atroce : Catherine Shéridan a été battue, mutilée, assassinée.

Particularités de ce meurtre ? Elle porte une étiquette à bagage sans nom autour du cou et une étrange odeur de lavande flotte autour du cadavre.

Il s'agit de la quatrième femme retrouvée ainsi, tout laisse croire qu'il s'agit d'un serial killer. Mais ce meurtre semble différent : l'assassin a laissé des indices. Fanfaronnades ? Plagiaire bien informé ?

Pour l'inspecteur Miller, l'enquête commence et elle ne va pas être de tout repos...

Pour le lecteur non plus. A croire que les flics m'avaient alpagué par la peau du dos et entraîné de force dans le roman. Première lecture de Ellory et je sens que je vais me faire ses autres romans.

Qu'est-ce que j'ai aimé ? L'écriture, riche, recherchée et en même temps tellement abordable. Sans oublier un sens du détail poussé qui nous fait voir, sentir, entendre... J'étais dans le bouquin !

Miller, cet inspecteur limite torturé, qui cherche, s'émeut encore devant la mort, se perd en conjoncture, dans les fausses pistes ou les vraies, et qui, quand il trouve la solution, c'est pour mieux y perdre sa tranquillité d'esprit... Dingue, tout simplement.

Un inspecteur qui à tout sous les yeux mais ne voit rien (je ne la ramène pas parce que TOUT était sous les miens aussi et je ne vis rien).

Non, ne vous attendez pas à un rythme trépidant ou à des courses-poursuites. Miller n'est pas le professeur Langdon (Da Vinci Code) qui court à chaque nouveau paragraphe et échappe à un piège à chaque alinéa.

La vitesse de croisière est plus lente, nous permettant de mieux nous imprégner de cette atmosphère particulière. Vitesse de croisière, oui, mais pas besoin d'enfiler vos gilets de sauvetage, nous ne naviguons pas dans les récifs, ni en rasant les côtes et le livre ne se terminera pas par un naufrage.

Savez-vous ce qu'il m'est venu à l'esprit lors de ma lecture alors que m'imprégnais des atmosphères, du rythme plus lent, des personnages taillé à la serpe, de l'inspecteur Miller torturé, seul, sans personne, ne tirant son coup qu'une fois par siècle, et cherchant à résoudre son énigme avec la ténacité d'un bouledogue ? Non ?

Et bien, j'ai pensé à Indridason, l'auteur Islandais et "père" du commissaire Erlendur. Même manière d'aller à son aise, de nous distiller le cheminement de l'intrigue tel un alambic séparant l'alcool et de l'eau pour nous restituer le produit de la distillation : le nectar ! J'ai vraiment eu cette impression.

Vers le milieu, les intrigues géopolitiques prendront le pas sur la vie des personnage mais cela ne m'a pas empêché de vibrer avec, découvrant la suite en même temps que l'inspecteur.

J'ai également beaucoup apprécié les coupures explicatives, celles en italique, clôturant presque chaque chapitre. Au départ, on ne sait pas "Qui" nous raconte sa vie et cela augmente le suspense.

Je ne vous parlerai que très peu des révélations sombres et révoltantes sur les coulisses d'une CIA. Condamnable ? Oui, elle l'est, et ce, par un homme que l'on apprendra à connaître tout au long du roman, et qui, petit à petit, nous dévoilera son visage d'homme de main, humain, très humain mais non moins coupable... Je l'ai apprécié, ce personnage.

Le final est époustouflant et on en sort groggy.

Un excellent moment de lecture !
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Washington, époque contemporaine.
Ellory nous bluffe une nouvelle fois et nous entraîne dans une enquête à rebondissements ininterrompus.
La police a bien du mal à trouver ses marques et le point de départ est mince, très mince, trop mince ou trop, bien trop évident. Alors on creuse, on cherche, on interroge, on vérifie, on repart de zéro et de cul de sac en impasse, les duettistes Miller et Roth stagnent.
Il y a forcément un point commun entre ces meurtres. Pourquoi du parfum, écoeurant qui plus est ? Pourquoi un ruban de couleur différente à chaque fois ? Pourquoi des photos laissées pour être trouvées lors du quatrième meurtre et pas pour les autres ? Pourquoi, pourquoi ? Rien, juste ces photos. La télé parle des meurtres, une jeune black, maman d'une fillette, dont le mari, drogué, a été abattu, reconnait la femme et commence à avoir peur, peur que cela recommence, mais quoi justement, oui, recommencer quoi ? Elle signera son arrêt de mort en enquêtant de son côté. Meurtre inutile, peut-être, pas sûr. Est-ce ce salaud ou l'un de ces salauds ou un nouveau salaud, qui a, ont, fait le coup.
Et puis, alors, doucement, comme un adagietto, comme une vague naissante, comme un ciel fauve avant la tempête, la machine se met en branle, plus écrasante qu'un rouleau compresseur, plus oppressante qu'un étau, la marche vers la vérité, la découverte d'un vide absolu mettront en évidence l'inconcevable : ces victimes n'existent pas, n'ont aucune identité, pas d'empreinte, pas d'ADN, pas de signe de reconnaissance, ce sont des anonymes.
Miller va devoir donner le plus formidable coup de pied dans la termitière de mémoire de flic de Washington. Mais, gaffe, mon gars, nous on est avec toi, mais comme disait un dauphin à son papa, garde-toi non seulement à gauche ou à droite, mais surtout de partout, mets des rétros, y a du monde en embuscade et pas forcément des gentils !
Alors certains écrivent avec leurs tripes, d'autres vous balancent une prose pugilistique à mettre K.O. Cassius Clay, lui, le père Ellory, il y va paisiblement, tranquillement, il monte son affaire comme un maçon son mur, attendez je n'ai posé que la clé de voute, vous verrez plus tard et on voit, on voit tellement bien que l'on, moi, entre autres, sommes paumés, minable lecteur de pacotille, allez ressaisit-toi, sois digne de ton statut, relève la tête, bombe le torse ! J'aimerais bien, mais voilà, fortiche le Ellory...

D'une part nous suivons Miller aux basques et d'autre part, en écriture off un John, c'est pas mon nom qu'il dit, alors on peut l'appeler comme on veut, n'empêche ce gars il nous en dit des vertes et des pas mures, comme disait ma grand-mère, sainte femme s'il en fut. Il nous raconte son histoire, le gars, la CIA et tout le toutim et du pas beau, du pas reluisant, la honte oui, hou ! le Nicaragua, le financement des coups d'état à force d'inondation de drogue sur le territoire, soi-disant au vu et au su des instances dirigeantes et/ou fédérales de surcroît, avec bénédiction des singes de Menarès, je vois rien, j'entends rien, je dis rien, circulez, soyez gentils, y a le feuilleton à la télé, allez, ouste !
Les deux récits se rejoignent, bien sûr, sinon ça sert à rien et l'histoire continue de plus belle avec cette rencontre de deux types qui évoluent dans une situation de sourd-muet-aveugle pour l'un (Miller) et de tu-ne-comprends-rien-mon-pauvre, pour l'autre (John). Mais, sans l'appui de sa hiérarchie, en courbant l'échine devant les quolibets, avec un esprit de déduction lent mais constant, une pugnacité derfuchsienne (je sais ça fait prétentieux, mais connais-toi toi même disait l'autre), un risque insensé, il ira au bout le Miller et quel dénouement, je ne vous dis que ça, plus je serais gêné, si, vraiment, sans char !

Robert Littell avec son La Compagnie et Légendes ainsi que James Ellroy avec son Underworld USA, sans oublier Rober Ludlum avec nombre de ses ouvrages situés aux Etats Unis ont montré la voie à Ellory, en mieux diront certains, peut-être, pas sûr, manque encore de maturité, cependant, avec courage, talent, joli plume, simple mais ô combien efficace, Ellory prouve, s'il était encore besoin, que la littérature devra compter avec lui d'ores et déjà, mais également à l'avenir.
R.J tu peux continuer, si-si, blanc-seing accordé, go ahead, man !

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Après une suspension de quelques mois pour une bavure dont il a été innocenté, l'inspecteur Miller se retrouve à la tête d'une enquête délicate. Quatre femmes ont été assassinées à plusieurs mois d'intervalle selon un procédé identique. Mais à chaque fois, c'est un commissariat différent de la ville de Washington qui a pris l'affaire en mains, ne permettant pas de faire rapidement le lien entre les meurtres. Lorsque Miller se rend compte que la dernière victime vivait sous une fausse identité, cela donne un nouvel éclairage à ses recherches et il s'enfonce dans un cauchemar qui va le mener au sein des institutions politiques les plus secrètes du système américain.

Dans Les anonymes, R.J. Ellory met en scène un personnage masculin, écorché vif, qui a une vie amoureuse mouvementée et s'implique corps et âme dans son enquête. Je ne peux que constater que c'est un rôle type dans les romans de l'auteur car il apparaît aussi dans Vendetta et Seul le Silence où le narrateur relève de ce genre là aussi. Mais ça fonctionne. La construction du récit montre également des similitudes dans les trois titres : des meurtres; des éléments qui remontent au passé; un récit dans le présent et des interventions en italique (qui dans ce cas-ci racontent le passé des victimes mais on ignore qui parle, du moins jusqu'aux trois quart du roman); un récit fictif mais qui s'ancre profondément dans la réalité, …

Bref R.J. Ellory emploie souvent un canevas similaire dans chacun de ses livres, mais ce que je peux dire, c'est qu'à chaque fois, ça fonctionne à merveille. Car dès que j'ai commencé ce roman, je l'ai lu en trois jours malgré les 730 pages de mon édition de poche. J'ai été passionnée par l'intrigue politique sous-jacente qui se cache derrière les quatre assassinats qui ouvrent le récit. L'histoire américaine m'intéresse depuis longtemps et surtout j'ai souvent été effarée par les agissements secrets des grandes nations et qu'elles font soi-disant au nom de la sécurité nationale et mondiale mais aussi pour assurer la paix dans le monde et maintenir la société telle que les occidentaux la souhaitent. Quand les scandales éclatent, les gens sont bien souvent offusqués mais le temps a passé et l'oubli est rapide. La CIA est une institution que je connais peu et au sujet de laquelle j'ignore beaucoup de choses. Mais ce que le livre révèle est encore pire que ce que j'aurais pu soupçonner.

R.J. Ellory a encore réussi à écrire un roman passionnant de bout en bout. Même si celui-ci m'a semblé un rien moins bien que Vendetta et Seul le silence, le plus américain des romanciers anglais m'a épatée par sa connaissance du système politique américain et par une intrigue hautement maîtrisée, à tel point qu'il est impossible de ne pas tourner les pages avidement.
Lien : http://www.chaplum.com/les-a..
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Ce titre me parle...
Un thriller qui s'annonce énigmatique avec des personnages charismatiques et une enquête plus qu'instructive. LES ANONYMES intéresse, séduit et captive . Un roman qui tient éveillée la nuit.
Je découvre au fil des pages que c'est un livre à double facette, comme j'aime et même triple. Les deux enquêteurs de la police remontent les fils du passé à la recherche de réponses comme une araignée trace sa toile et son piège infernal.
De fil en aiguille, les indices s'accumulent mais le secret reste bien gardé. Des femmes tuées sauvagement et l'enquête patauge dans un mystère si opaque que toute tentative de savoir est vouée à l'échec.
Dépassé la première partie du livre, le lecteur se prend au jeu. Il cherche à comprendre et dénouer le comment du pourquoi. L'auteur nous sort la tête du sable pour affronter le monde et nous fait prendre conscience de cette vérité si bien cachée : la manipulation.
Il nous fait réfléchir sur ce monde et nous fait sortir de notre "bulle": l'indifférence. Il nous fait entrevoir les rouages du pouvoir, des armes, de la drogue et de l'argent sale.
Ce livre nous renvoie à notre impuissance face à l'inconnu et tout au long de ma lecture, la tension n'arrête de broyer nos méninges. le lecteur échafaude mille scénarios qui tombent à l'eau et la vérité reste inaccessible.
En fin de compte, ce monde est un vaste terrain de jeu.
Ce roman fait froid au dos . Époustouflant et déstabilisant, un grand coup de coeur.
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Ellory est anglais, mais il est passionné par une certaine Amérique, celle qui ne tourne pas très rond, celle qui s'arrange un peu avec ses valeurs… Après Vandetta, et la Mafia, Ellory s'attaque ici à du lourd : la CIA….

Washington, non loin des lieux de pouvoir, de nos jours….
4 femmes retrouvées mortes sérieusement amochées en l'espace de quelques mois selon un modus operandi quasi similaire. Puis une autre….

L'inspecteur Miller croit avoir affaire à une "banale " histoire de meurtrier en série. Oui mais….
Parallèlement, une étrange confession d'un honorable professeur d'université qui n'a pas fait qu'enseigner dans sa vie… un type dont on va découvrir au fil des pages une vie un peu spéciale, et surtout qui va nous faire défiler l'histoire de son pays et de sa face sombre : les complots, assassinats de présidents ou tentatives, le soutien à des régimes politiques d'Amérique centrale, le trafic de drogue…

Miller est un type attachant, tant par points faibles, que par son intelligence professionnelle, son acharnement à faire éclater la vérité, à donner vie à ces femmes de l'ombre. Ce qui frappe chez lui c'est une certaine forme de naïveté. Miller sent les choses, mais il ne parvient pas à percer le mystère de ces meurtres parce qu'il ne semble pas imaginer une certaine réalité, celles des forces obscure, même quand les hautes autorités viendront lui couper l'herbe sous les pieds.
Oui, mais Miller a son métier chevillé au corps. Pas à pas, avec les moyens dont il dispose, parfois à la limité de la légalité (mais peut-on lui en vouloir ?) il s'acharne, cherche. Et c'est ce qui fait que l'on part avec lui les yeux fermés.

Ellory nous embarque dans un thriller avec toute sa fougue que l'on retrouve dans son écriture. Son intrigue dans les méandres de la politique étrangère américaine de ces trente dernières années est parfaitement menée.

Ellory est un grand ;et chaque roman nous le prouve à nouveau, qu'on les lise dans l'ordre ou pas. A chaque fois il se renouvelle. Ouvrir un ouvrage d'Ellory, c'est la promesse de merveilleux moments de lecture, toujours trop courts ; car c'est toujours avec regret que l'on tourne la dernière page, mais avec l'espoir qu'un prochain opus se présente vite ….


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Quatre meurtres aux mode identique, l'inspecteur Miller est dépêcher sur cette enquête.
Beaucoup de faux semblants sur cette investigation jusqu'au jour un suspect se dessine, ça va être réellement un duel psychologique entre cet inspecteur et ce soi-disant suspect, qui seras plus fort ?
Gros coup de ❤️pour mon 4e opus de cet auteur que vraiment j'adore, ils nous distillent peu à peu les indices pour qu'on se trouve à l'intrigue centrale
Écriture à deux voix entre l'équipe de Miller et le soi disant suspect
Le sujet me parle, ces anonymes m'intéressent, m'intriguent, donc il y avez toutes les raisons pour que j'aime ce livre
Lien : https://www.nathlivres.fr/l/..
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L'inspecteur Robert Miller enquête sur le meurtre de Catherine Sheridan, quatrième victime du tueur au ruban. Il récupère les enquêtes des quatre meurtres qui étaient gérés par des commissariats différents de Washington. Mais, avec son collègue, al Roth, ils découvrent rapidement que Catherine Sheridan n'existe pas. Qui était-elle ? Quel est son lien avec les autres victimes ?

Après Les assassins que j'ai adoré, Les anges de New-York que j'ai trouvé très lent, Les anonymes me réconcilie avec l'auteur. J'ai adoré ce thriller. J'ai tourné les pages avec avidité et pourtant, il ne se passe pas grand-chose. le rythme de l'enquête est lent mais je ne l'ai pas ressenti grâce à l'écriture qui m'a plongé dans le quotidien de ces deux inspecteurs et du tueur. En effet et pour exemple, l'auteur a été capable de maintenir mon attention pendant quatre pages sur l'attente durant deux heures environ d'un coup de fil auprès du commissariat, quatre pages ! Cette attention est maintenue aussi par les passages en italique où l'on découvre la vie du tueur, le contexte de l'enquête, le contexte géopolitique avec la CIA et la guerre au Nicaragua (je n'y connaissais rien).

Je vous conseille donc ce roman mais attention si vous attendez des rebondissements à chaque fin de chapitre, passer votre chemin.
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R.J. ELLORY signe ici un thriller plein de souffle qui nous tient en haleine jusqu'à la fin. Ce virtuose du roman policier s'attaque à la partie sombre et trouble de la politique américaine. D'une écriture toujours aussi brillante, c'est avec audace et perspicacité qu'il y décrit... l'indescriptible ! Guerres internes plus ou moins secrètes, financements occultes, corruption, attentats ratés, tout y passe, dans un long monologue aux allures de confession. On peut désormais élever R.J.ELLORY au rang des grands auteurs anglo-saxons....
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Les Anonymes
RJ Ellory
736 P.
Troisième roman que je lis de cet auteur et troisième claque !
Je suis ébahie devant cette écriture. L'auteur sait très bien ficeler un thriller avec ici les membres du respect de la Loi.
Les Anonymes ? Ce sont les personnages en toile de fond de chaque roman que nous lisons.
Les Anonymes ? Ce sont des prête- noms, des fantômes.
Le roman commence crescendo puis , tout à coup , vous vous retrouvez dans une spirale infernale.
Dans ce roman , j'ai beaucoup apprécié la trame politique , historique et humaine.
Bref , je suis devenue fan !
QUATRIEME DE COUVERTURE :
Washington. Quatre meurtres. Quatre modes opératoires identiques.
Tout laisse à penser qu'un sérial killer est à l'oeuvre. Enquête presque classique pour l'inspecteur Miller. Jusqu'au moment où il découvre qu'une des victimes vivait sous une fausse identité, fabriquée de toutes pièces. Qui était - elle réellement ?
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Ce livre est un excellent thriller – polar et le suspens est maintenu jusqu'au bout. Mais j'y vois autre chose, un livre engagé, un écrit à charge contre les grandes abominations commises par la « plus grande démocratie du monde ». le pire est que tout ce qui est dénoncé grâce à cette histoire est vrai, hélas, tout cela a déjà fait la une de l'actualité, mais on a tendance à oublier. Voilà l'affaire du Nicaragua, du financement des « contras » par le trafic de drogue mis en place par la CIA, affaire vue de l'intérieur, expliquée et justifiée par un des salauds qui l'ont montée : le juge Thorne, ses propos sont glaçant. Ce livre fait écho à bien d'autres affaires, opération Condor, Afghanistan et création des taliban, combien de dictateurs installés et financés par la CIA, combien de guerres crées de toutes pièces pour faire tourner le complexe militaro-industriel ? Quelque chose ne tourne par rond sur cette planète et les USA y sont largement pour quelque chose…
A la fin du livre, l'inspecteur Miller décide de tout oublier, vivre avec la vérité est peut-être trop dérangeant, trop insupportable, mais ne sommes nous pas nous-mêmes comme l'inspecteur Miller ?
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