Eden, tome 8

MANGA SCIENCE-FICTION / CYBERPUNK.
Dans ce tome 8 la fin de l'implication d'Elijah dans la guerre des gangs entre Pedro et Tony est vachement bien faite. Mais ensuite c'est calme voire plus terne, en étant placé sous le signe d'Éros et de Thanatos. Elijah perd son pucelage et essaye tant bien que mal de faire vivre sa relation avec Helena qui est fière de son métier de prostituée… (d'où les bonus de fin constitués de de gags en 4 cases entièrement situés en dessous de la ceinture)
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Ce huitième tome nous livre la fin de l'affrontement entre Elia Ballade et Pedro Octavio, au sein d'une intrigue de plus en plus complexe.

Aux différents groupements qui venaient déjà s'entremêler de manière plus ou moins évidente, vient d'ailleurs maintenant encore s'ajouter le Vatican. Néanmoins, Hiroki Endo va profiter de ce tome pour lever le voile sur les nombreux liens qui lient ces différents groupements.

Grâce à cet affrontement final entre Pedro et Elia et à la relation qui s'établit entre Elia et Helena, Hiroki Endo va également parvenir à faire évoluer son personnage central. On retrouve ainsi un Elia plus adulte et plus calculateur, qui tente de faire abstraction de ses sentiments. Un Elia plus cruel qui ressemble de plus en plus à son père.

Par contre, à l'image du récit inédit en fin de tome, ce huitième tome compte deux sérieux défauts. Tout d'abord il y a le côté sexuel de la relation entre Elia et Helena qui n'est pas toujours utile au développement de l'histoire et ensuite il y a l'exagération à la japonaise dans certaines expressions, alors que Hiroki Endo nous avait habitué à des expressions plus réalistes et à un humour plus fin.