Ce cinquième tome de "Punisher (Max)" regroupe les épisodes #19 à #24 de la série régulière du Punisher, parus entre juin et octobre 2005.
Garth Ennis propose à nouveau une histoire indépendante (Up Is Down And Black Is White), mais tout de même un peu moins indépendante que les récits précédents. Notons par exemple les personnages secondaires, dont la plupart sont issus du tome 2 de "Punisher (Max)" (Au commencement...). On retrouve ainsi cette femme de la CIA qui commençait à mouiller rien qu'en entendant la voix du Punisher, son collègue sans couilles, ainsi que la soeur du mafieux violent qui lui arracha ses précieux bijoux. On retrouve également le fameux Rawlins, qui dirigeait encore la mission terroriste parallèle lors du tome précédent (Mère Russie). le fait de mettre en scène d'anciens personnages permet un développement psychologique des personnages secondaires un peu plus poussé que d'habitude.
De plus,
Garth Ennis va revenir sur l'enfance et la jeunesse du principal méchant que le Punisher doit ici affronter. Au niveau du passé des personnages, Ennis a déjà fait très fort dans sa saga "Preacher", mais il faut bien avouer que le parcours du mafioso, Nicky Cavella, vaut également le détour. Cette nouvelle aventure va également parvenir à déstabiliser le Punisher et à le rendre moins consciencieux et plus vulnérable. Il faut dire qu'en profanant la tombe de sa famille et en urinant sur leurs restes, l'auteur fait à nouveau très fort. Et sinon, on retrouve le menu Punisher/Max classique : des scènes de boucherie qui mettent les tripes et autres organes à l'air, des scènes de torture, du sang qui coule à flots, beaucoup de gros mots et même une bonne dose de sexe, parfois incestueux, voire malsain, ... et même un peu d'amour ou ce qui y ressemble du moins.
Au niveau du graphisme on retrouve
Leandro Fernandez et c'est une très bonne chose.