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4,13

sur 682 notes
Je viens de relire ce livre, déjà lu à sa parution, et j'ai de nouveau apprécié sa pertinence et son actualité (même si depuis il y a aussi eu Edouard Louis et son "Eddy Bellegueule")
Je connaissais Didier Eribon comme biographe de Michel Foucault, je savais également qu'il avait écrit sur l'homosexualité.
Cette fois c'est un récit personnel que nous propose l'auteur en revenant sur la période de son enfance.
Une enfance qu'il a vécue à Reims dans un milieu ouvrier avec un père manoeuvre, une mère femme de ménage et un frère boucher.
Une enfance qu'il a toujours soigneusement cachée une fois qu'il a "réussi" à Paris dans un milieu intellectuel, des souvenirs qu'il a lui-même occultés, une famille qu'il n'a pratiquement plus revue.
C'est à la mort de son père qu'il retourne à Reims et prend le temps de parler avec sa mère.

Davantage qu'un récit autobiographique, Retour à Reims est l'analyse sociologique de la classe ouvrière dans les années cinquante et soixante.
L'usine, le parti communiste, l'alcool en fin de semaine, l'apprentissage le plus tôt possible, l'homophobie,...
Comment Didier Eribon est-il devenu un intellectuel reconnu, professeur de philosophie, théoricien de la question gay ?
Et surtout pourquoi dans son parcours professionnel a-t-il abordé les questions de l'exclusion de nature sexuelle mais jamais de l'exclusion sociale ?

J'ai été très touchée par ce livre très beau et très pudique qui restitue le parcours personnel d'un individu qui a trouvé sa voie d'une manière personnelle, en découvrant la philosophie à l'adolescence, en acceptant son homosexualité, en reniant ses origines sociales.
Ce récit qui fait plusieurs fois référence aux livres d'Annie Ernaux présente en effet de nombreuses similitudes avec Mes années ou La place, c'est la recherche d'une identité et aussi une histoire très intime.
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C'est un livre complexe, de ce fait il vaut mieux avoir un bagage culturel ou des connaissances de base sur la sociologie. C'est un bon ouvrage sur les transfuges de classes par ailleurs, mais le niveau de langue peut au premier abord perturber des lecteurs peu aguerris. Moi particulièrement j'ai trouvé le livre long, et dur à comprendre. Il faut l'avouer, je l'ai lu pour mes cours et j'avais un besoin de beaucoup de concentration pour absorber les informations parfois très compacte que nous donnait l'auteur.

Ce n'est pas un livre de chevet qui moi personnellement me plais mais l'oeuvre traite de sujets intéressants.
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Tout est entièrement prévisible dans ce récit où l'auteur s'écoute écrire. Il n'y a pas de chair. Les innombrables citations d'Annie Ernaux au fil des pages donnent à l'ensemble un goût de devoir d'étudiant appliqué qui veut faire plaisir à la maîtresse. Tout y apparaît simpliste et sans transcendance. Il manque le geste artistique.
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Avec "Retour à Reims", Eribon mele l'intime à une réflexion charpentée sur les déterminismes, en observant comment nous sommes ancrés à notre passé social. Il nous rappelle la pesanteur étouffante de nos mondes sociaux, des choix qui nous déterminent par devers nous, sans même qu'on ne les mesure, croyant qu'ils sont les nôtres, quand ils sont ceux de ceux auxquels on appartient. Il rappelle combien les barrières sociales demeurent infranchissables, sans se déconstruire, sans "se dissocier". L'ordre social est un milieu que l'on ne peut que tenter de fuir, alors qu'il ne cesse de nous revenir à la gueule. La force de sa confession est quelle ne fait pas de concessions sur ses propres errances ("Mon marxisme de jeunesse constitua donc pour moi le vecteur d'une désidentification sociale : exalter la "classe ouvrière" pour mieux m'éloigner des ouvriers réels").

En racontant comment le monde ouvrier communiste de son enfance a basculé à l'extrême droite, Eribon nous renvoie à nos errements politiques en interrogeant les siens. Pour lui, c'est la disparition des structures collectives de luttes et d'organisation du social qui expliquent le passage d'une conception politisée du monde (combattre la domination), à sa vision aliénée et aliénante (dénoncer les étrangers). le racisme est l'échec du social, l'échec à renverser les droits des puissants. On refuse aux autres les droits "qu'on tente de maintenir pour soi-même au moment où ils sont remis en cause par le pouvoir". Quand il n'y a plus de conquête sociale, mais seulement leur défense, alors leur protection passe pas l'exclusion de ceux qu'on devrait y inclure. Les "stigmates" sociaux, cultuels, politiques qu'Eribon cherche dans son passé nous invitent à regarder les nôtres.
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Relecture de cet ouvrage découvert lors de sa publication en 2009 et qui m'avait alors fait l'effet d'un miroir de mon propre vécu. Certes je suis une femme et hétéro et n'ai donc pas le même vécu que Didier Eribon. Mais comme lui, j'ai ressenti ce choc culturel qu'a été la prise de conscience de classe à l'entrée en 6ème, moi la fille de maçon perdue dans un collège de centre ville où les trois quart des élèves étaient issus de la grande bourgeoisie de la ville. J'ai vécu le mépris des "grands" à l'égard de ceux qu'ils considèrent comme étant d'en bas. Contrairement à plusieurs "Babéliotes" qui ont regretté que l'auteur s'écarte d'une oeuvre purement autobiographique pour se livrer à un travail plus sociologique et philosophique, c'est justement cette analyse qui m'a intéressée. Oui il écorche violemment Raymond Aron. Mais, pardon chers contributeurs, je suis entièrement d'accord avec lui pour considérer que ce grand sociologue a quelque peu perdu de vue la réalité sociale et les inégalités. On peut également reprocher à Didier Eribon d'avoir rejeté ses origines et couper les ponts avec ses parents. Je comprends ce sentiment et j'ai moi-même exprimé ma colère à l'égard d'Annie Ernaux pour la dureté de ses propos à l'égard de ses parents. Cependant, contrairement à celle-ci, Didier Eribon s'en repend et analyse avec la justesse du sociologue ce sentiment d'avoir dû faire le grand écart entre deux cultures, deux mondes que tout oppose et parfois, les aléas de la vie font qu'on s'éloigne. Mais, pour ma part je me suis totalement reconnue dans les propos de l'auteur autour de la conscience de classe, la perpétuation des inégalités par le système scolaire, la fabrication des identités, les dérives politiques et notamment de la démocratie........ Un excellent ouvrage.
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Qu'écrire d'intelligent après avoir lu ce fameux "Retour à Reims" ? Juste : lisez-le.
(mais alors je n'atteins pas le nombre de caractères requis sur Babelio)
(donc, et au risque que ce ne soit pas intelligent, voici pour meubler : )
Didier Eribon, journaliste, philosophe, écrivain, sociologue, retourne dans sa ville natale (Reims, donc) pour la première fois depuis pratiquement trente ans. Il y retrouve sa mère, et tout ce qu'il a fui pour réaliser son rêve d'adolescence : devenir un intellectuel parisien libre de vivre ouvertement son homosexualité. Car dans son milieu ouvrier originel, cela n'était même pas envisageable. Eribon retrace alors les grandes lignes et les petits détails de son passé et celui de sa famille, et transforme son récit autobiographique en essai sur les dominants et les dominés.

Ce que j'ai apprécié, c'est que l'auteur ne fait pas le procès de ses parents, il ne se montre jamais condescendant à leur égard. Au contraire, il recontextualise leur pensée et leur attitude en les inscrivant dans un schéma sociétal et politique (toujours en vigueur aujourd'hui). J'ai énormément aimé cette partie, où il décortique les process mis en oeuvre depuis quarante ans pour annihiler la conscience collective et ringardiser le concept (et le mot) de classe, afin de mieux légitimer la domination de l'ordre social -et ce faisant, de préserver la reproduction sociale. Eribon explique également le basculement d'une part du vote ouvrier du PC vers le rn. Dans une autre partie, il raconte son éveil intellectuel et son affirmation homosexuelle dans un cadre où prévalent l'autoélimination et le conformisme, et sa sincérité et sa détermination m'ont beaucoup touchée.
Toutefois, la lecture de cet essai s'est parfois révélée très ardue pour mon pauvre cerveau, et j'ai dû relire quelques passages plusieurs fois. Mais cet ouvrage est absolument passionnant et éclairant pour qui s'intéresse à la lutte des classes et aux transfuges de classe. Ou tout simplement au monde qui l'entoure.

"Un corps d'ouvrière, quand il vieillit, montre à tous les regards ce qu'est la vérité de l'existence des classes". CQFD.
Donc, comme je l'indiquais là-haut : lisez-le.
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Voici un livre que je n'aurais certainement jamais lu s'il n'avait été évoqué au détour d'une conversation par un de mes beaux-frères qui l'avait trouvé remarquable et passionnant. Je n'ai en effet aucune appétence pour la sociologie, et la culture de base de cette discipline me manque donc complètement. Toutefois, et c'est une des qualités de l'ouvrage de Didier Eribon, la lecture en est relativement aisée, et si j'ai parfois cherché deux ou trois définitions, c'était en général pour confirmer et préciser ce que j'avais déduit du contexte.

La démarche de l'auteur est d'expliquer, et si possible de théoriser son propre parcours. Celui-ci a ceci d'intéressant qu'il a à la fois valeur d'exception et valeur d'illustration ou d'exemple. Exception au sens où, fils d'ouvrier, Didier Eribon était selon toute probabilité inscrit dans un parcours scolaire puis professionnel semblable à celui de tant d'autres (dont ses propres frères). Or, il s'en est extrait pour devenir un intellectuel, s'excluant du même coup de son milieu familial dans une forme de rejet mutuel quasi pathologique. Exemple ou illustration par son vécu finalement ordinaire d'adolescent de province réalisant son homosexualité, la refusant d'abord puis la revendiquant, et découvrant le milieu gay et sa culture. Il est son propre objet d'étude, revenant sur la manière dont ces deux grands marqueurs de son enfance et son adolescence ont contribué à façonner le "sujet", celui et ce qu'il est devenu. J'ai apprécié sa réflexion, nourrie de son propre exemple et de ses nombreuses lectures, qui, sans prétendre à l'universalité, propose des explications théoriques intéressantes et éclairantes pour d'autres parcours similaires ou au contraire dissemblables et restés "dans le rang" d'une norme sociale trop pesante pour en secouer le joug.

Didier Eribon ne se prive pas d'en égratigner quelques-uns au passage, et d'en replacer quelques autres sur un piédestal dont on les avait peut-être un peu vite déboulonnés. Que l'on adhère ou non à ses convictions, on doit reconnaître qu'il argumente toujours et que ses idées incitent à la réflexion. En ces temps de diffusion généralisée de prêt-à-penser simplificateur et outrancier, ce n'est pas le moindre de ses mérites.
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Le « Retour à Reims » dont il est question est celui de Didier Eribon, l'auteur, qui après la mort de son père retourne enfin là d'où il vient, un milieu ouvrier dans lequel il a grandi, mais dont il a toujours eu honte, expliquant partiellement son exil de trente-cinq ans, le plus loin possible de sa famille.

C'est en regardant la Grande Librairie que j'ai eu envie de lire cet ouvrage dans lequel l'auteur replonge dans son passé. Fils d'un ouvrier et d'une femme de ménage, il parvient à s'extraire de son milieu et à complètement lui tourner le dos. Un rejet de ses origines qui a également contribué au rejet de sa propre famille. Devant d'une part affirmer son homosexualité et ainsi devenir pleinement celui qu'il était, il a d'autre part dû violemment refuser celui qu'il était censé devenir en s'extrayant d'une classe sociale que notre société cherche à cloisonner le plus solidement possible.

Je m'attendais donc à un récit autobiographique poignant basé sur ce questionnement identitaire social et sexuel, un récit familial et intime narré avec le coeur… Sauf que Didier Eribon s'avère être philosophe et sociologue et que c'est principalement son esprit qui prend ici la parole, utilisant des phrases bien réfléchies pour livrer une analyse plus froide que prévue de son propre parcours. L'autobiographie devient en effet très vite un prétexte pour nous livrer une étude sociologique certes intéressante, mais dépourvue de l'empathie que l'auteur avait suscité chez moi lors de l'émission animée par Augustin Trapenard.

Si j'ai accroché aux quelques passages où il s'autorise un témoignage plus intime et que son analyse de la classe ouvrière des années d'après-guerre s'avère intéressante, j'ai regretté l'approche trop théorique, presque distante et parfois prétentieuse de son propre parcours, ainsi que ses digressions politiques visant à expliquer le glissement progressif du vote ouvrier communiste vers l'extrême droite… n'étant pas fan de politique et encore moins de celle de mes voisins français.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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J'ai voulu lire ce livre après avoir vu le documentaire éponyme, que j'avais trouvé particulièrement éclairant sur la condition ouvrière mais aussi sur l'éducation. Il se trouve que ce livre était dans ma bibliothèque, un de ces livres dont je me demande comment il est arrivé là (je table sur les petits lutins, même si je sais très bien que ce n'est pas crédible).
Didier Eribon retrace son parcours, celui de ses parents, sans fards, sans se faire de cadeaux. Ce qu'il a fait, ce qu'il n'a pas fait, ce qu'il regrette aussi, lui qui a choisi de couper les ponts avec ses parents, avec ses frères, et qui s'interroge sur le fait de "revenir à Reims", après le décès de son père. Ecrit ainsi, je ne retranscris pas du tout la complexité de la pensée de Didier Eribon. Je ne retranscris pas son analyse du milieu dans lequel il a grandi, où la violence est quotidienne, ce que je qualifierai de "violence ordinaire", celle que l'on ne voit pas, que l'on ne veut pas voir, qui est "privée", violence exercée sur le corps et le mental des femmes et des enfants. Violence qu'il ne justifie pas : il montre les mécanismes qui peuvent expliquer comment l'on n'en arrive là. Il est question aussi de la violence exercée sur le corps des ouvriers, qui porteront les traces des travaux qu'ils ont effectués, traces qui ne feront que s'accentuer inexorablement en vieillissant, "traces" qu'il vaudrait peut-être mieux que je nomme "séquelles", ou "usure précoce pour cause de travail pénible". La pénibilité au travail a fait débat lors de la réforme des retraites, et certains penseurs politiques nous ont alors asséné leur diagnostique : si un métier est si pénible que cela, alors il faut en changer quand il devient trop dur. Simple. Facile. A dire mais pas à faire.
Le racisme et l'homophobie sont deux autres thèmes qui sont abordés. Didier Eribon rappelle que certains partis "de gauche" ont pu avoir des propos racistes, pour ne pas dire plus. Il démontre aussi que, contrairement à certaines idées reçues, les ouvriers ne votaient pas tous à gauche, mais un bon tiers vote à droite. Il montre aussi le glissement du vote de gauche vers le vote à l'extrême-droite, expliquant les techniques par lesquels ces hommes et femmes politiques les ont attirés vers ce parti, profitant il est vrai du désintérêt des politiques pour eux. Enfin, si tant est qu'ils se soient réellement intéressés un jour au sort des ouvriers. Il nous rappelle que l'autre, l'étranger, a toujours focalisé le mépris, la haine, il est "le bouc émissaire", et ce, déjà, au XIXe siècle, quand des ouvriers italiens sont arrivés en France. Quant à l'homophobie, si je devais écrire une appréciation, je dirai qu'elle est constante, normalisée, banalisée.
En ce qui concerne l'éducation (nationale), je sens que certains ne vont pas apprécier ce que je vais dire. Pourtant, l'éduc nat, je suis dedans depuis l'an 2000. Et ce que Didier Eribon écrit, je l'ai constaté quand j'étais élève. En ces années 80 finissantes, dans le collège où j'étais, l'on ne retenait pas vraiment les élèves dans le système éducatif. Certains quittaient le système scolaire dès la fin de la cinquième - et pas de leur plein gré. Pour nos professeurs, faire des études longues, c'était avoir le bac (combien nous l'ont dit ? Je n'ai pas compté). Enfin, sauf pour les filles, parce que nous serions toutes maman à 18 ans. Bref, certains professeurs cachaient à peine le mépris qu'ils éprouvaient pour nous. Et quand Didier Eribon dit qu'on ne lui a jamais parlé des classes préparatoires, je le rassure, c'est un constat que j'ai fait quand j'ai commencé à enseigner : aucun d'entre nous (=les professeurs du collège où j'enseignais) n'en avaient entendu parler pendant ses années collège et lycée. Rassurant ? Non, pas vraiment.
Alors, un avis est forcément personnel. Je ne regrette pas d'avoir découvert cette oeuvre qui interroge autant.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Très bon essai sur la rupture sociale, que ce soit en terme de classe socio-professionnelle ou en terme d'hétéronormalité. Contrairement à certaines critiques antérieures, je ne trouve pas que cet essai relève de la martyrologie (oui, vivre son homosexualité est toujours un défi aux yeux des normes sociétales, qu'on peut payer très cher, que ce soit physiquement ou mentalement, cf la sombre période du vote sur le "mariage pour tous"), ni de la rancune (il y a des personnes qu'on n'a pas à remercier, y compris sa propre famille, quand on se rend compte qu'elles ne nous ont pas du tout aidé à nous construire, financièrement, moralement, psychologiquement, etc ; ceux qui disent que l'on doit forcément aider sa famille et la remercier rentrent justement dans ce que Didier Eribon souligne : la norme sociale). C'est brut, c'est dur, mais c'est exaltant de lire cela, surtout quand on a de la maturité. C'est une lecture que je conseillerai fortement aux plus de 40 ans (avant, on n'a pas forcément la maturité pour réfléchir sur soi). Et, aussi important que les ouvrages d'Annie Ernaux, on se rend compte qu'on n'est pas seul.e à être perdu.e face à la rupture sociale, à avoir honte de ses proches, voire les détester pour ce qu'ils sont. Il est très dur de dire qu'on n'aime pas ce qu'ils sont/ont, mais que de toute façon, il faut faire avec car ils restent notre famille biologique, qu'on le veuille ou non.
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