Curiosités perverses de Sophie

Résumé : "Jeune étudiante anglaise, Sophie ne se préoccupe que de sa future réussite sociale. Jusqu′au jour où, rentrant chez elle, un homme la bouscule et place entre ses mains un cahier, avant de s′enfuir à toutes jambes. La jeune femme y découvre une scandaleuse collection de photos mettant en scène des femmes assouvissant les fantasmes les plus inavouables... Un mot figure, qui indique le lieu où rendre ce curieux objet, qui a attisé malgré elle ses désirs... Curiosités perverses de Sophie est l′un des premiers albums de von Götha, dans la lignée de Prison très spéciale et du Rêve de Cécile, faisant la part belle aux femmes qui prennent plaisir à subir des situations particulièrement humiliantes. On retrouve également le schéma classique de l′oie blanche, qui devient un objet sexuel et se révèle une vraie nymphomane."

Les dessins sont très réalistes et agréables à regarder quoi qu'un peu sombres. Mais bon, pour traiter d'un sujet tel que celui-ci, ça ne choque pas tellement.
Il est intéressant de voir comment Sophie se transforme. D'une jeune fille de bonne famille, vierge et coincée, elle devient rapidement une addicte du sexe dans tout ses états.
Et c'est sans doute cet aspect là qui me gène le plus. le revirement radical et violent de Sophie, pour moi, est trop rapide pour être crédible. Peut-être aurai-il fallu Au moins une série en 2 tomes afin de mieux montrer l'évolution du personnage.
Mais ça reste une BD sympathique à lire, et qui a le mérite d'émoustiller.

Erich von Gottha est un grand artiste.
Toutes ces réalisations sont emplies de sensualités et de perversions mais à juste dose, rien de vulgaire. Les curiosités perverses de Sophie ne font pas exception à la règle. Ce voyage initiatique vers la féminité, va transformer la prude Sophie en véritable nymphomane.
Si le début commence en douceur, la suite rentre plus dans le vif du sujet mais ce qui me plait le plus c'est l'histoire. J'ai lu trop de livre, bd et autre récit dans le genre érotique qui manqué cruellement de fond. Pour moi, même dans ce genre de littérature, il faut une histoire pour porter le récit et c'est ce que j'aime dans les BDs de von Gottha.
Ce volume n'en reste pas moins réservé à un publique averti. Aussi sensuelle qu'elle puisse être, des sexes, des seins et des gros plans plus qu'explicites en tous genre jalonnent ses pages.

Tout d'abord je tiens à remercier les éditions Dynamite et Babelio pour m'avoir envoyé ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique. Ce fut l'occasion de redécouvrir un genre que je n'avais pas lu depuis longtemps : La BD érotique.

Le plus grand point faible de cette BD est la longueur de l'histoire. le temps passé à la regarder est très plaisant, mais si court ! Même en prenant mon temps, j'ai eu l'impression de la lire à la vitesse de l'éclair. Par contre, même si les personnages sont assez caricaturaux, les mises en scènes vont crescendo et ont été à la hauteur de mes espérances.
Cela n'engage que moi, mais j'aurais aimé que l'auteur exploite à fond son idée du "Manuel" et donne tous les conseils présents sur les pages. L'histoire aurait gagné en volume, et cela aurait donné quelques idées supplémentaires aux futur(e)s maïtre(sse)s en herbe pour leurs soumis(es).

Pour autant, même si je ne suis pas fan des illustrations. Je reconnais à l'auteur un bon sens du détail et des mises en situations. Je n'ai pas envie d'être dure outre mesure avec cette BD car j'ai passé quand même un bon moment.

Je pense que je relirais une autre BD de cet auteur histoire de me forger un avis plus arrêté. Ne serais-ce que pour les clins d'oeils fait à Sade, cette BD mérite d'être lue.

Un des rares albums de von Götha que j'aurais pleinement apprécié. Pourquoi ? Parce qu'il réussit ici ce qu'il a foiré avec ses séries à rallonge Les malheurs de Janice et Twenty : tout faire tenir en un seul tome percutant, avec en prime de la variété au lieu de répéter quinze fois dans le même album la même scène de meuf-attachée-fouettée-partouzée-par-une-demi-douzaine-de-mecs.
Alors après, le gars ne remportera pas l'Oscar littéraire du meilleur scénario avec ce pitch d'une originalité formidable : la vierge étudiante découvre les choses de l'amour. Et elle attaque fort, la Sophie, à turlutter d'entrée une tripotée de gars dans les toilettes à travers des glory holes, avant d'enchaîner avec un bal costumé qui vire à la partouze lesbienne, puis avec l'inévitable séance fouet et soumission, parce que Götha reste Götha, mais il a le bon goût ici de s'en tenir à un passage unique. Et c'est comme ça tout du long de l'album, une tempête sexuelle ininterrompue pour le plus grand plaisir de Sophie.
Et ça fonctionne, parce que la BD ne cherche pas à être autre chose que ce qu'elle est : un récit porno sans prétention, sans grandiloquence, sans prétexte. du cul pour le cul et basta.
Lien : https://unkapart.fr/critique..

Les gens confondent trop souvent "perversion" et "libertinage" intempestif...
Pour rappel la perversion fait référence au sadisme, à la cruauté et non à l'obsession sexuelle.
Je vous renvoie à Richard von Krafft-Ebing pour vous cultiver un peu.

Je n'ai pris aucun plaisir à lire cette bd, les personnages sont niais, clichés à souhait, les dessins ne sont que très moyens, sans détails, sans finesses...
Cela me fait penser à une vidéo pornographique à laquelle on a essayé d'ajouter un scénario.

Aucun intérêt donc, à pars pour palier un ennui profond.