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3,79

sur 665 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Une grosse déception. Comme pour d'autres, le mystère reste pour moi le succès de ce livre. Je ne parlerais pas d'humour déjanté mais plutôt de farce. le postulat de départ était intéressant. Mais entrent ensuite en scène un florilège de personnages plus caricaturaux les uns que les autres. Sans parler d'un style lourd, répétitif. Je n'ai fini ce livre que parce qu'il était court.
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Le titre " le mystère de Sherlock" s'annonçait plein de promesses mais mon sentiment est plus que mitigé...
Il y a indéniablement de bonnes choses: J.M.Erre a une très bonne connaissance de la série des Sherlock Holmes et il semble aussi connaître le monde universitaire dans lequel des professeurs sont capables de beaucoup de compromissions pour accéder à une chaire. Son étude de caractères est excellente. Les allusions faites à divers domaines au fil des 326 pages de son livre sont incontestablement bien documentées.
Cependant le style est déplaisant. L'auteur recourt à l'humour de "Fluide glacial" auquel il contribue: un humour tellement décalé qu'il en devient difficile à appréhender. Trop de décalage et de vulgarité nuisent à un humour qui me semble suranné. C'est très pénible à lire!
Avec ses jeux de mots sur fond de grossièreté, , l'auteur sert aux lecteurs ce qu'il veulent entendre car la grossièreté fait rire! Beaucoup d'extensions de phrases qui n'apportent rien: exemple page 45 " Coiffée Pamela, siliconée Anderson, une robe pourpre échancrée dévoilant des cuisses liposucées de frais, alanguie telle une veuve noire attendant sa proie."
L'auteur semble aligner des mots pour gagner des pages ce qui explique aussi le nombre exagéré d'extensions adjectivales qui se veulent comiques mais n'apportent rien. Il invente aussi des mots comme "gastronomiser", " classaffairiser", " palaciser" qui n'apportent rien et alourdissent la lecture. Beaucoup de fioritures " culturelles" inutiles et dérangeantes même si on a compris que cela faisait partie de la critique de ce monde universitaire sclérosé. Trop d'étalage de références et de clichés rendent la lecture de ce livre pénible et fatigante!
Le ridicule tue. J'en veux pour preuve le corps de Bobo dans l'aquarium et la séance de spiritisme.
Il y a la fin heureusement. A partir de la page 301 et dès que l'auteur abandonne son "humour" de mauvais goût pour laisser la parole au commissaire Lestrade, on arrive enfin à une argumentation dépouillée de toute entrave à la compréhension.
Pour terminer, je dirais que le prétendu humour de J.M.Erre nuit beaucoup à une enquête policière qui n'est pas si mal menée que ça mais demande à être dépouillée de beaucoup d'inutiles vulgarités! Lecture décevante! Quel soulagement d'avoir enfin terminé...

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L'idée d'un colloque regroupant les plus grands spécialistes de ce stupéfiant personnage de fiction est singulière.
Et celle que ce huis clos glaçant prenne place dans un hôtel perché au dessus du village de Meiringen, en Suisse centrale, à proximité des terrifiantes gorges de l'Aar où Sherlock Holmes a vaincu le terrible professeur Moriarty, excellente.
Je pensais avoir opté là pour un bon divertissement.
Mais, si j'ai été amusé par les 3 premières pages et étonné par les 10 suivantes, je n'ai pas réussi à poursuivre au-delà de la page 80, lassé par un humour qui n'est pas le mien.
Un livre abandonné.
En revanche, je trouve le graphisme de la couverture plutôt réussi.
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« En ce joli mois de mai, la neige était tombée dru, juste pour énerver le réchauffement climatique » Voilà qui donne la tournure de ce roman que je commence à lire un sourire aux lèvres… Quelques pages plus loin, le ton reste le même et commence à me peser plus qu'à m'amuser. Je continue ma lecture, l'intrigue est plaisante : des universitaires fondus de Sherlock sont coincés dans un hôtel bloqué par la neige alors que se tenait un colloque pour désigner le tout premier titulaire de la nouvelle chaire d'holmésologie de la Sorbonne. Lorsqu'enfin l'hôtel redevient accessible, ils sont retrouvés morts. Une bonne idée que cette chaire d'holmésologie.
Les chapitres alternent entre le présent – l'enquête- et le passé, chaque participant au colloque rapportant à sa façon les événements. Et c'est là que le bât blesse : tous plus caricaturaux les uns que les autres, les personnages ne disposent d'aucune consistance. Ils m'ont fait l'effet d'observer un petit théâtre de créatures téléguidées, tant les clichés affleurent. Et je finis par faire une totale indigestion de cette tonalité humoristico-sacarstique . C'est rare, j'ai abandonné le livre au 2/3.
Je n'ai cependant pas résisté à aller feuilleter les dernières pages, afin de connaître le coupable - une mauvaise habitude. Et si la tonalité générale du roman, si les personnages ne m'ont pas plus marquée que ça, je reconnais que l'intrigue est plutôt bien ficelée.
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L'idée de départ est intéressante : une dizaine d'universitaires se retrouvent dans un hôtel en Suisse pour un colloque sur Sherlock Holmes. Bloqués à l'intérieur par la neige, ils sont finalement retrouvés tous morts, entreposés dans la chambre froide. Que s'est-il passé ? Malgré l'envie de le découvrir, j'ai lu ce livre en diagonale car le style ne m'a pas du tout plu : trop loufoque pour moi. Ce roman se veut humoristique, mais je ne l'ai pas trouvé drôle du tout. Dommage, car j'aime beaucoup Arthur Conan Doyle et Agatha Christie, auxquels l'auteur rend hommage ici.
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Il y a assez de disparités dans ce roman autant par la démarche de l'auteur que par son contenu. Les points de vue sont multiples, présentés clairement, certes, mais ils donnent un aspect très brouillon au roman. Cela s'appuyant en plus sur tout un tas d'élucubrations fantaisistes toutes autant alambiquées les unes que les autres, j'ai trouvé le résultat plus que médiocre.

Le style d'écriture est pourtant assez rafraîchissant. L'auteur agrémente son roman de mots et de verbes pas toujours réalistes et de jeux de mots parfois simplistes qui nous donnent un peu l'impression que l'auteur prend les lecteurs pour des idiots. Mais cela vient peut être du fait qu'il charge énormément ses personnages qui au bout du compte sont dépourvus de réelles âmes. On ne s'y attache pas. Les différents points de vue et les appréciations de personnage intangibles manquant de profondeur psychologique rendent ce roman inabouti.

Le roman raconte avec humour et avec un brin de cruauté les rivalités entre universitaires racés en proie à un conflit d'intérêt. L'objectif est de poser leurs très estimés fessiers sur la chaire d'holmesologie de la Sorbonne. de quoi donner prétexte à tous le coups bas possibles et imaginables et ils ne s'en privent pas. Nous retrouvons une analyse très fine des rivalités entre universitaires et connaissant moi-même le milieu je ne peux qu'en apprécier la précision quasi-chirurgicale. Néanmoins, ici aussi l'auteur en fait trop, ce qui rend le roman redondant et assez asphyxiant.

Beaucoup de lecteurs trouvent ce roman hilarant. J'ai lu d'autres chroniques de blogueurs et beaucoup de lecteur sont sensibles à l'humour et à la légèreté de traitement de l'enquête policière. Sauf que ce n'en est pas une. L'inspecteur en question ne fait que lire des rapports trouvés dans les chambres des morts et n'a pas de réelles déductions productives. Cela accompagné de personnages secondaires aussi vifs d'esprit que des protozoaires et pourtant aussi véloces. Il y a pourtant bien de l'humour et de l'autodérision. Ils font du bien au genre mais je n'ai pas trouvé ce roman hilarant malgré le détournement des codes de l'enquête policière. Je reconnais volontiers que le roman est déjanté mais je ne l'ai pas trouvé foncièrement amusant. Seule une vague impression de pitié m'est restée car il n'y a pas de réelle enquête, juste une succession de faits décrits par plusieurs personnes et une absence quasi-totale de construction littéraire.

Lien : http://bouquinautes.com/2015..
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L'idée était bonne mais le tout manque un peu de consistance et reste assez redondant.
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Dopée par les critiques positives sur ce livre, je me suis jetée dessus pensant passer un moment de lévitation ! Je me suis retrouvée engluée dans une histoire sans intérêt que l'auteur lui-même ne semble pas prendre pas au sérieux. Erre s'appuie sur ses talents d'humoriste chroniqueur, sur son ton incisif et ses bons mots pour écrire une histoire hommage à Conan Doyle mais à force de vouloir faire dans l'humour anglais, il finit par crisper. le synopsis est simple : 10 morts dans un hôtel Suisse - Tous sont d'éminents spécialistes de Sherlock Holmes - qui est le criminel ? Sous forme d'une enquête" cluedo" le commissaire Lestrade va nous livrer en dernière page la solution mais avant on passe par la description de chaque personnage, des extraits de journal, des lettres etc... Pour moi, ce fut d'un ennui mortel - j'ai failli être la 11 ième victime. Je me suis accrochée par principe !
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J'ai abandonné ma lecture au bout d'une centaine de pages. Parfois, quand on essaye trop d'être drôle, on n'arrive qu'à causer chez le lecteur un embarras presque constant.
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