AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,63

sur 2841 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce roman raconte un diner familial et toutes les conventions familiales qui l'accompagnent.
Mais Adrien 40 ans est mal dans sa peau (Sonia a décidé de s'accorder une pause dans leur relation) et justement c'est à ce moment-là que son futur beau-frère lui demande de faire un discours lors de leur mariage (qui ferait tant plaisir à sa soeur).

Alors là, trop c'est trop ! C'est l'impasse. Tout se bouscule dans sa tête. Adrien le dépressif passe en revue tout ce qui ne va pas chez lui. Son monologue intérieur est hilarant et plein de subtilités. J'ai beaucoup ri au début, puis peu à peu je me suis détachée du pauvre Adrien qui n'arrive pas à faire surface !

Un bel exercice de la part de l'auteur : humour, dérision, observation, ironie, analyse de l'absurde !
Une lecture agréable avec néanmoins une pointe de tristesse.
Commenter  J’apprécie          40
Ce petit livre rédigé totalement comme une pensée intérieure navigue entre réflexions hilarantes et étalage de la pauvreté de la vie de -malheureusement- bon nombre de gens.
Mécanismes de pensées et sentiments exacerbés car directement vus dans la tête du protagoniste principal, l'action (le manque d'action devrais-je dire, ce qui pour une fois n'est pas du tout un mal) se situe pourtant sur seulement quelques heures, durant lesquels un repas de famille insupportable de normalité et d'inutilité se déroule comme il y en a des milliers chaque jour.
Comme quoi on peut parler des gens de peu sans que ce soit rasoir comme Zola.
Commenter  J’apprécie          44
Très bonne lecture de ce roman de Fabcaro, que je connais essentiellement pour ses BD. Récit peu commun où l'on suit les pensées d'un homme un peu déprimé et névrosé. J'ai adoré certains passages très moderne sur les relations amoureuses : la communication par sms, "faire une pause", des passages critiquant certains aspects plus traditionnels de la famille, du couple, des amis, des obligations sociales.
Je me suis reconnue dans certains points et je recommande cette lecture !
Commenter  J’apprécie          00
Le narrateur, en rupture amoureuse, raconte, au long d'un repas chez ses parents, en compagnie de sa soeur Sophie et de son beau-frère Ludovic, la douleur de cette rupture, en alternant la conversation familiale avec ses états d'âme, qui tournent autour d'un SMS lu par Sonia à 17:56 auquel elle ne répond pas.

Fabrice Caro, avec un sens incroyable de l'autodérision et des détails du quotidien qui font mouche et qui font sens renouvelle vraiment ce genre pourtant usé jusqu'à la corde. C'est vraiment une histoire d'amour, du 21e siècle. Et aussi le point de vue résigné d'un homme d'aujourd'hui, c'est-à-dire inquiet, en rupture avec sa femme, sa famille, avec lui-même. Une sorte de Pessoa, à la différence qu'il est extrêmement drôle (Ah, le porte serviette, le best off de Claude Barzotti…).
Commenter  J’apprécie          00
Un livre émouvant dont le résumé est bien raté!
J'ai lu des critiques qui finalement, reprochaient de ne pas avoir pleuré de rire à la lecture. Et c'est vrai qu'on pourrait s'y attendre, connaissant l'auteur et ses Bd. Après avoir été déçue de certaines bd qui me semblaient reprendre toujours les mêmes thèmes et mécanismes j'étais contente de re-découvrir l'auteur avec un autre format.

J'ai donc essayé d'ouvrir le livre sans a priori, et le style m'a surprise. On y retrouve bien un humour jaune et noir mais pour le coup aussi une volonté de sortir de l'absurde parfois présent dans ses BD. Au contraire là on est dans le dur avec un personnage qui n'a rien d'absurde ou de décalé c'est un personnage banal qui traverse une période que n'importe qui peut connaître, mais le sujet est traité avec l'ironie et le sarcasme de fabcaro. Sous son apparente légèreté les thèmes sont empli de mélancolie ce qui peut décevoir un lectorat qui s'attendait en lisant le résumé à un discours poilant.

Ce roman coule au fil des pensées, des ruminations plutôt de son personnage principal, Adrien, qui à 40 ans traverse une période de spleen après s'être fait larguer.
Adrien nous propose une paranthese en regardant sous un angle ironique, satyrique et mélancolique des épisodes de sa vie tout en revenant plus ou moins sérieusement à des propositions de discours.

J'ai été contente de découvrir une facette légèrement différente de cet auteur dont je pensais avoir fait le tour !
Commenter  J’apprécie          10
« La vie, c'est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber », faisait dire Robert Zemeckis à Forrest Gump. C'est aussi ce que pourrait dire en résumé Adrien, le narrateur de cette histoire. La quarantaine, il vient de subir une déception amoureuse. Sonia lui a demandé « de faire une pause » qui dure depuis plus d'un mois maintenant. Adrien déprimé se rend chez ses parents pour un xième dîner de famille avec sa soeur et son futur mari, Ludo. Ce dîner, c'est le temps de la narration du roman. de l'entrée au dessert suivi du café-chocolats, Adrien fuit les discussions convenues et bassement matérialistes de sa famille pour s'échapper dans les circonvolutions de ses pensées qui le ramènent d'abord toujours à Sonia puis de temps en temps au « discours ». Ce discours, c'est celui que Ludo lui demande de faire au banquet du mariage devant les invités. Adrien plutôt discret et introverti tourne dans sa tête les formes et les tournures possibles de ce speech. Pourtant un peu simpliste dans sa trame, ce petit opus est bigrement plaisant à lire. le ton est pétillant, bourré d'humour, c'est à la fois doux et amer, quelque fois même, les deux en même temps. Adrien est un personnage qui dévoile peu à peu ses clairs et ses obscurs et à la suite des pages qui se tournent, l'amour qu'il éprouve pour Sonia. C'est aussi un tableau des relations familiales dans ce qu'elles ont parfois de superficiel et de faux malgré la tendresse et les souvenirs communs. Un exercice difficile auquel s'est attelé ici Fabrice Caro : celui de tourner en rond dans la tête d'un personnage de fiction, comme un poisson dans son bocal. A la limite du lassant quelques fois mais l'ironie et l'analyse pointue et piquantes des petites ratages et manies de chacun donnent lieu à des paragraphes tout simplement délicieux. Une jolie ouverture sur la fin, pleine de poésie et d'optimisme, qui en ces temps obscurs, m'a fait du bien ! Vive les grosses boîtes de chocolats !
Commenter  J’apprécie          155
Dans la foulée d'un roman noir italien plein d'humour, je continue dans le même registre avec « le discours » de Fabrice Caro. Un livre où l'on retrouve le ton de l'auteur de « Zaï Zaï Zaï Zaï », c'est à dire plein de bons mots et des observations fines sur les comportements humains (la famille, les proches, le couple, le langage, etc.). le narrateur hypocondriaque et au bout du rouleau se retrouve dans un diner de famille face à une demande : écrire le discours de mariage de sa soeur. Et là c'est le drame, le début des emmerdes. Cette demande va charrier plus de choses que l'on ne pense chez lui et Fabrice Caro se régale de digression en digression.

J'avais peur d'être un peu déçu après la BD, mais j'ai rapidement retrouvé ce regard acerbe de l'auteur sur la société. Savoureux.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
Commenter  J’apprécie          70
Premier roman de Fabrice Caro que je découvre. j'ai beaucoup aimé le style, le ton, le phrasé … j'ai beaucoup ri car je suis très sensible au sarcasme et au cynisme et là on peut dire qu'on est bien servi ! le roman se lit très rapidement, le temps d'une soirée ou deux. ça tombe bien car l'histoire en elle même se déroule juste le temps d'un repas, et quel repas 😄 !
Commenter  J’apprécie          150
Le premier chapitre me fait littéralement pleurer de rire. Et là je me dis oh punaise, s'ils sont tous comme ça, comment je vais faire pour arriver à lire.
Mais ne nous y trompons pas. Chez Fabrice Caro le rire est jaune.
Lors d'un diner familial, Adrien se trouve subitement chargé de prononcer un discours pour le mariage de sa soeur, alors qu'il est en pleine rupture sentimentale. Et quoi qu'il fasse, il tourne en boucle sur ce sujet.
Roman de l'angoisse existentielle, de l'échec, de l'amertume, de la panique, du petit vélo dans la tête. Il y a forcément une anecdote dans laquelle on se reconnait. Les romans de Fabrice Caro sont faits des vrais problèmes de la vraie vie, c'est pour cela qu'ils sont si touchants.
Commenter  J’apprécie          170
Un Fabcaro lu en décembre 2020 (Broadway), un autre Fabrice Caro (on parle du même auteur) lu en décembre 2021... et j'ai nettement préféré "Le discours".

Ce roman se déroule sur le temps d'un repas en famille au cours duquel Adrien se voit confier une tâche de première importance : faire un discours lors du mariage de sa soeur. Or, pour Adrien, encore marqué par sa récente rupture avec Sonia, faire un discours... comment dire ?... il n'en a vraiment pas envie.

"Le discours" est un petit roman à l'humour mordant et féroce, avec quelques passages marquants (les négociations pour accepter dans son équipe de foot, au collège, le plus nul des joueurs... j'ai adoré !), citant aussi bien les Cardigans que Claudel Barzotti ou le gendarme de St Tropez (des références qui me parlent). Une vraie lecture plaisir !
Commenter  J’apprécie          110





Lecteurs (5172) Voir plus



Quiz Voir plus

Le discours

Que raconte le roman ?

Un déjeuner en famille
Un dîner en famille

21 questions
10 lecteurs ont répondu
Thème : Le discours de FabcaroCréer un quiz sur ce livre

{* *}