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Cette série de gags en une page m'aura fait plus ou moins rire, Fabcaro se cherche encore, humour noir ou bien humour absurde et décalé, je dois avouer qu'il excelle bien plus dans cette deuxième catégorie. Dans son humour noir il y a une recherche de provocation, un esprit Charlie Hebdo, c'est drôle mais déjà vu, et parfois ça retombe, dans l'humour décalé au contraire, il excelle. Et depuis, il l'a vraisemblablement bien compris. donc cette bande dessinée est plaisante, drôle, mais n'atteint pas les sommets de ses publications plus récentes, "Zaï Zaï Zaï Zaï", "Moins qu'hier (plus que demain)", "Open Bar" et "Et si l'amour c'était aimer ?".
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L'infiniment moyen est un peu moyen , mais agréable et presque toujours drôle. Il y a de l'absurde, de la cruauté, du ridicule et de l'hyper réalité dans l'air.
Le graphisme en noir et blanc boude la modernité, et c'est très bien. Ça demande un petit effort pour visualiser les dialogues qui ne s'offrent pas à vous" comme ça "
il y a vraiment du talent dans ce bric à brac. C'est juste inégal.
Un bon moment .
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Comment dire ?
Tout est dans le titre. C'est glauque, acerbe, grinçant, mais c'est bon.
De l'humour noir, parfois limite où la noirceur des personnages, au propre comme au figuré, est mise en exergue.
Les scènettes sont improbables. L'auteur se met volontiers en scènes.
Corrosif et décapant à souhait.
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Une bande dessinée en noir et blanc, un gag par page. L'auteur de met en scène, et c'est assez sympa. Les chutes sont souvent surprenantes, puisque assez trash.
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L'auteur enchaîne désormais ses productions à un rythme beaucoup plus soutenu pour le bonheur de ses fans. L'infiniment moyen est un recueil de planches dessinées entre 2003 et 2011 publiés ici et là. J'ai beaucoup aimé la préface signée par Didier Tronchet et qui s'intitule "l'homme qui ne voulait pas de préface". Fabcaro est effectivement un homme qui souhaite être discret. Et pourtant, avec un talent pareil, cela devrait exploser!

Son dessin à la fois expressif et relâché est un vrai régal pour les yeux. Son humour fait à chaque fois mouche. Ses décalages fréquents conduisent à la drôlerie de certaines situations. Il peut être féroce mais reste toujours juste. Son humour est piquant mais ravageur. C'est du comique à l'état pur ! J'aime ce regard décalé sur la société de consommation qui l'entoure. Il a un sens de la chute qui reste inégalé. Bref, on est comblé de bonheur.
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Un recueil de planches hétéroclites, une par page, avec pour chacune une chute qui fait appel à divers types d'humour. Même si on ne cautionne pas l'ensemble de ces chutes, notamment celles où Fabcaro tombe un peu dans la facilité avec un humour noir manquant de finesse, on ne peut que saluer le talent d'un auteur complet, aussi inspiré dans la diversité des situations qu'il met en scène que dans le dessin en parfaite adéquation avec elles.
Ce que je me dois de souligner avec les albums de Fabcaro, c'est que je n'ai jamais été déçu par leur relecture ( la quatrième pour "L'infiniment moyen") et que je me suis souvent surpris à rire à haute voix en les parcourant. Seul Tronchet, comme par hasard auteur de la préface, avait auparavant provoqué les mêmes effets chez moi ...
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Une fois n'est pas coutume, comme le veut le titre, moyennement convaincu par cet opus de Fabcaro. L'ensemble fait jeune, surtout au regard de ses productions plus tardives, "Figurec", "Zaï zaï zaï zaï" et "Et si l'amour c'était aimer" en tête d'un absurde léché, adulte et désopilant (jetez-vous aux orties ou jetez-vous sur ces références avec délectation, au choix). Contrairement à ces trois oeuvres construites, pensées dans leur ensemble, le format court de "L'infiniment moyen" (une page, un gag) n'aide pas non plus à poser un climat marquant, l'exercice de style a ses limites. Tout se grignote, se sirote, tel un apéro, mais ne constitue pas un repas consistant à mon goût.

Pour autant, Fabcaro a le sens de la chute ! L'auteur creuse son sillon, pas un ricochet ne manque à la pelle, en veux-tu en voilà, chaque page connaît son gag, son retournement de situation, sa double lecture, ses rebondissements. C'est efficace au possible, un artisan au savoir-faire millimétré. Certaines planches ont déjà le mordant de son humour décalé, inattendu et cynique, l'inversion des valeurs dont il nous régale régulièrement, qui font que l'on applaudit l'artiste en jouant du vuvuzela et des claquettes même à la patinoire. Sauf qu'on les compte sur les doigts d'une main (ces moments de pâmoison intense) et qu'on les range souvent au gag d'après (nos vuvuzelas et claquettes), plus classique ou éculé, c'est bien là que le bât blesse : l'ensemble dénote un tantinet. On aurait voulu expurger le bouquin des vieilles ficelles, réduire le parfum du livre à une essence plus concentrée. Tant pis, il y a déjà beaucoup à prendre.

Ici, le trait renvoie à la BD franco-belge de magazine, rappelle Spirou Magazine, Manu Larcenet, Lewis Trondheim, certains visage de "Magasin général" de Régis Loisel ou "Animal lecteur" de Libon et Sergio Salma. de belles références, certes, mais un parfum de déjà-vu, qui détonne dans la bibliographie de cet artiste que l'on percevra quelques années plus tard hors case, hors norme, hors pair.

Des hauts, des bas, il faut bien débuter, faire ses gammes et se faire un nom dans les fanzines, cette production éparpillée dans divers journaux n'a vraiment rien de honteuse, reste de qualité, parfois gentillette, parfois géniale et cinglante. Fabcaro mérite de toute façon toujours le détour.
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L'infiniment moyen, c'est monsieur ou madame tout le monde mais avec un côté décalé et moyen. C'est le départ en vacances où il est de mise d'abandonner un être vivant sur la route, c'est l'employé d'une entreprise qui croit que la fin du monde va avoir lieu et qui va en profiter pour régler ses comptes, c'est une soirée romantique qui tourne court, c'est des colleurs d'affiche qui essaient de passer inaperçus …
Cette fois, Fabcaro s'inspire des situations quotidiennes pour les détourner et faire ressortir le côté absurde de celles-ci en dénonçant de façon grinçante certains comportements. J'avoue que certains sketches (toujours un par page) sont peut-être un peu limites et ne feront pas rire tout le monde car l'auteur pousse le bouchon assez loin dans l'humour décalé sur des sujets difficiles. de mon côté, ça ne me gêne pas du tout mais je reconnais que ça peut choquer. Mais dans l'ensemble, ce genre d'humour extrême est peu fréquent au fil des pages (il se limitera à 4 ou 5 histoires). le reste est un humour plus potache mais passe-partout et il est facile de reconnaître que les situations décrites méritent d'être dénoncées et tournées en ridicule. le dessin est toujours similaire à ses autres albums noir et blanc et il est amusant de découvrir qu'il se met lui-même parfois en scène car, quand on a lu son autobiographie, on le reconnaît sans peine. A cause des sujets variés abordés, l'album m'a paru plus inégal que ses précédents, certains sketches étant excellents et d'autres moins aboutis. Mais l'ensemble reste plaisant à lire et est une parfaite lecture d'été (qui est fini mais cela fait déjà plus d'un mois et demi que j'ai lu ce titre et c'était donc encore l'été !)
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C'est un ami qui m'a offert L'infiniment moyen pour mon anniversaire… il y a maintenant deux ans (mieux vaut tard que jamais, n'est-ce pas ?), avec en prime une jolie dédicace de Fabcaro.
Je ne suis pas une grande fan d'humour noir, mais là, j'ai ri du début à la fin. Fabcaro arrive à détourner les situations du quotidien pour en rire, mais d'une façon originale. Il évoque autant le tri sélectif que les déménagement, mais pousse l'humour plus loin.

Certaines planches relèvent plus de l'humour noir que d'autres mais elles ne suivent aucune continuité. On découvre un nouveau personnage à chaque page et en même temps, une nouvelle situation. En plus de faire rire, Fabcaro nous fait réfléchir. Il remet en question et dénonce notre société, entre les histoires purement drôles et celles plus réfléchies.

 La couverture donne directement le ton de L'infiniment moyen. Superman qui doit faire la queue pour faire ses courses, il y a de quoi en rire, non ?
J'ai beaucoup aimé le format de la bande-dessinée : de la taille d'un roman, la couverture est souple et se prend plus facilement en main qu'une bande-dessinée « classique ».
Lien : https://hopebookine.wordpres..
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La seule déception de toute la bibliographie de Fabcaro.
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