Moon River

Une actrice subit un terrible outrage lors d'un tournage. La police enquête... et ça part "en sucette"...

Je ne suis pas friande d'humour absurde, ou alors, il faut que ce soit magistralement bien tourné (comme avec Ionesco, par exemple, ou Dali dans un autre registre...). J'avais apprécié "Moins qu'hier (plus que demain)" pour l'état d'esprit de Fabcaro : aigre-doux, doux-amer, vif et mordant, ironique et sarcastique. Je ne l'ai absolument pas retrouvé ici :( Dans Moon River, Fabcaro nous plonge en pleine absurdie - malgré les intrusions du quotidien de l'auteur dans la trame initiale - sur fond d'humour potache, vulgaire et surtout, puéril... Bref, je n'ai pas du tout accroché... malheureusement pour moi car cela n'enlève rien à la popularité ni au talent de l'auteur illustrateur (à qui je souhaite bon courage avec son dos !)

Alors je pense être passée totalement à côté, ce type d'humour n'est pas le mien, trop décalé peut être. L'histoire est insignifiante : une actrice (mauvaise) est victime d'un crime dont l'inspecteur (Hernie) juge qu'il n'en a pas vu d'aussi horrible de toute sa carrière. On a dessiné un zguègue sur le bon profil de la jeune femme. Pas très palpitant. Les blagues (?) ne m'ont pas fait rire, le côté absurde a tout avalé. Un livre sans message qui m'a laissée sans voix (dépitée).