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4,07

sur 722 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je ne suis pas objectif lorsqu'il s'agit de Fabcaro. C'est un auteur que j'ai découvert il y a près de 15 ans lorsqu'il était totalement obscur. Depuis, il y a eu le succès avec « Zaï Zaï zaï zaï » et d'autres titres qui ont suivi sur cette vague.

Je ne suis pas un grand fan de la BD d'humour mais j'apprécie depuis toujours le style Fabcaro qui me parle littéralement. Il y a toute cette autodérision mais également ce regard acerbe sur le monde d'aujourd'hui. Il fait preuve d'imagination avec une certaine audace de cases.

Que dire de ce titre ? Il est à l'image de ce que j'aime mais avec une intrigue en toile de fond à savoir qui a commis l'horrible crime sur la joue de l'actrice Hollywood. Les chutes de gag sont toujours aussi désopilantes. C'est drôle et jouissif à la fois avec des répliques qui font mouche.

Bref, c'est vraiment tout ce que j'aime dans cette forme de BD qui porte incontestablement sa signature. C'est un génie de la parodie en l'occurence l'âge d'or d'Hollywood. Il se moque mais il le fait dans la retenue et une certaine forme de tendresse.

On ne peut que conseiller Moon River pour passer un bon moment de détente absolue.
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Complètement déjantée cette BD !

En la découvrant, j'ai d'abord haussé un sourcil. Mais, c'est quoi cette histoire de bite dessinée sur la joue d'une actrice des années 50 ?
Puis, j'ai pouffé aux premières questions du lieutenant de police Hernie Baxter.
Je me suis carrément entendue rire lorsque l'auteur s'incruste lui-même au bout milieu de l'enquête, tentant de persuader ses proches qu'il est en train d'écrire un " polar genre film noir des années 40-50, un truc moite, sombre, angoissant avec un suspense insoutenable où on apprend seulement à la fin que c'est l'acteur qui a fait le coup."
Ah mince, moi aussi, je viens de vous dévoiler la fin...
Mais, n'ayez crainte, ça ne gâche rien au plaisir de cette BD à l'humour absurde et décalé.
Je viens de faire la connaissance avec Fabcaro. Eh bien, enchantée Monsieur Fabcaro, j'espère que vous avez soigné votre hernie... Ou pas, d'ailleurs, car elle vous réussit plutôt bien !


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Hollywood, années 50. Au coeur de l'usine à rêves du cinéma, l'immense actrice Betty Pennyway est victime d'un crime sans précédent et particulièrement abominable. L'affaire fait la une de toute la presse et l'Amérique entière est en émoi. La police de l'Etat fait appel au peu orthodoxe inspecteur Hernie Baxter pour mener cette délicate enquête qui secoue tout le petit monde du 7eme Art.

. Fabcaro a son style d'écriture et de trait, reconnaissable parmi tous, son humour fait toujours largement son effet

Ces derniers temps tout ce qu'il touche se transforme en or et ce dernier roman graphique ne déroge pas à la règle.Fabcaro nous emmène dans son univers absurde et décalé. Cela part très vite dans le grand « n'importe quoi » et c'est tellement jouissif et régressif. Fabcaro joue avec maestria de la mise en abime, llustrant les réactions de ses proches (« c'est nul » lui disent ses filles) mais aussi son mal de dos qui l'empêche de réaliser correctement son ouvrage (d'où des essais tremblants où il dessine debout ou encore sous forme de roman photo !).

Ne cherchez pas de logique dans la résolution de l'enquête ni même de sérieux dans cette bd, il n'y en a pas. Il y a un côté Monty python, ou Les Nuls !!

Cette parodie de film noir est absolument hilarante !

Comment passer sa soirée à éclater de rire toutes les deux cases, importunant par la même les autres membres de son foyer ? En achetant le nouveau Fabcaro les yeux fermés, pardi !! Car c'est si bon de se marrer autant à chaque case!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Fabcaro poursuit son oeuvre BD en absurdie, mais attention, une absurdie maîtrisée. On flirte parfois avec le Léonard de Bob de Groot, mais en moins enfantin, plus contemporain et plus bobo. Avec la mise en abîme du dessinateur, on rejoint le petit personnage de Manu (Manu Larcenet), mais en plus caustique et irrévérencieux.
Les planches de cette BD font souvent le bonheur de Twitter (pour critiquer l'URSAFF Limousin par exemple), et j'ai donc enfin compris pourquoi sur ces extraits, le personnage féminin avait un drôle de dessin sur la joue !

Add. : un gros gros problème, les pages de la BD ne sont pas numérotées, ce qui rajoute à l'absurde : sauter une page n'est pas jugé grave par l'auteur lui-même !
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Comment définir Moon River ? Fabcaro nous offre ici une recette totalement inédite et assez loufoque. Cette histoire est un mélange de thriller, de film noir, de récit autobiographique. le pari que se lance l'auteur est celui de secouer son lecteur et de lui faire perdre tout ses repères, ça part dans tout les sens et croyez-moi c'est parfois très déboussolant !

Ici, c'est à la fois très structuré et très décousu. Ce que l'on aime dans cette histoire d'enquête qui en réalité est une histoire trois en un – on ne spoile pas ! – c'est à quel point Fabcaro s'amuse dans ses illustrations : les scènes de tournage du western sont en format horizontal cinémascope, les scènes d'enquête à l'aquarelle et les moments autobiographiques sont réalisés selon les codes classiques de la BD.

Côté humour, il nous démontre que oui, on peut rire de tout. Toujours dans la surenchère, dans l'humour noir et même un peu décalé promettant aux lecteurs un bon moment de détente et d'éclats de rire très sonores – un conseil, ne faites pas comme moi, ne le lisez pas dans un train bondé !

À acheter les yeux fermés, sans hésitation !
Lien : https://ogrimoire.com/2024/0..
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J'ai beaucoup aimé, et beaucoup ri, à la lecture de cette chose assez improbable et foutraque que constitue ce roman graphique (ou cette BD, je n'ai jamais bien compris la différence entre les deux). Ecrit en dessiné pendant le COVID, le livre est à la fois autobiographique (Fabcaro y parle de ses problèmes de hernie et de sa tristesse à l'annonce de la mort de Jean-Claude Carrière) et vaste parodie du film noir, du western, du détective novel à la Agatha Christie, mais en un peu plus trash toutefois. Ici le crime est un sexe masculin dessiné au feutre sur la joue d'une actrice, mais qui a pu commettre un tel crime ? On se doute que l'enquête est un peu au 12ème degré? Mais, chemin faisant, on suit cet épisode d'investigation, le western dans lequel elle tourne, les remarques de l'entourage de l'auteur à la création du livre que l'on est en train de lire, une parodie hilarante de roman photo...
C'est brillant, intelligent, virtuose sur le plan graphique (avec plusieurs styles différents pour que l'on s'y retrouve !) et particulièrement savoureux.
Franchement incroyable ce Fabcaro (par ailleurs si sympa et modeste quand on l'entend à la radio !)
Cela m'a rappelé Gotlib et c'est un beau compliment !
Parmi les choses les plus drôles, un centre d'appel téléphonique (vous savez du genre "faites le 1") qui finit par comprendre un truc incroyable : je vous laisse découvrir.
Et cette parodie de titre de Voici :
Léonardo di Caprio
Sa consommation de houmous inquiète sa tante

No comment !!!!!

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Plus d'un an après la parution de son troisième roman : "Broadway" (pour lequel mon avis était assez mitigé), et alors que je commençais à me dire : "Mais où est passé Fabcaro ?", voilà que ce dernier revient avec cette étonnante bande-dessinée et une réponse à son absence : il souffrait d'une hernie discale (il nous aura tout fait).

Nous voilà donc aux côtés d'un enquêteur américain du nom d'Hernie (tient donc) qui tente d'élucider une mystérieuse affaire d'agression au feutre noir : la célèbre actrice Betty Pennyway a été décorée d'une bite dessinée sur sa joue durant son sommeil. Commence alors ce qui n'est évidemment pas un polar glaçant mais une épopée remplie du non-sens caractéristique à l'auteur et de passages autobiographiques.

Les pages alternent le roman photo et des styles de dessin de toutes sortes. le tout travaillé et drôle à souhait. Une belle réussite pour le retour d'un de mes auteurs préférés ! Plongez-vous sans attendre dans ce "Moon River"

(Mention particulière à la très belle édition qui, bien que sous plastique - ce qui réduit souvent les ventes d'un livre - ne manque pas d'originalité sobre et élégante).
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Encore un petit joyau de Fabcaro!
Personnellement j'en redemande.
Ici une enquête sur un "crime" complètement absurde, mettant en scène , dans les années 50, un policier nommé Hernie et une actrice de western entre autres personnages tous plus invraisemblables les uns que les autres. Situations délirantes, dialogues qui me font vraiment rire tout haut même toute seule.
De temps en temps une page réservée à l'auteur discutant avec ses enfants.
De l'humour comme celui-là, je ne m'en lasse pas!
La couverture est étonnante, mystérieuse, et scellée!
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Fabcaro, je le connaissais par son roman « le Discours » mais je n'avais encore jamais lu de ses bandes dessinées. Mon oeil a été attiré par la superbe couverture noire élégante et son empreinte digitale argentée. La tonalité polar classieux était donnée… mais légèrement remise en cause par la citation de la quatrième de couverture ! Et le tout sous plastique ! Il n'en a pas fallu plus pour piquer ma curiosité et me décider à l'acheter…
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On a trois styles différents qui s'entrelacent : un dessin de facture plutôt classique en couleur avec l'apparence de l'aquarelle (mais sans doute réalisé à l'ordi) et un cerné noir ; des cases au trait plus fin en noir et blanc et lavis de gris-bleu et enfin des vignettes sur fond beige qui délimitent les cases dans un mode dessin de presse ou d'humour. A ces trois styles correspondent trois réalités : celle du western que tournent Stanley et son équipe dans lequel joue Betty Pennyway ; puis celle de l'enquête d'Hernie Baxter et enfin le moment de l'écriture où Fabcaro se met en scène ainsi que son entourage proche (son éditeur, ses filles et sa « charmante » voisine) ; On peut ainsi admirer diverses facettes du talent du dessinateur.
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Mais c'est du Fabcaro alors ça dérape et ça part dans tous les sens ! A ces trois « lignes » initiales viennent s'ajouter des pages de roman-feuilleton détournées, un montage photo dans lequel James Dean joue les guest-stars de luxe et des publicités parodiques. Et le scénario est à l'aune du graphisme ! S'il respect les codes du polar en apparence, il vire rapidement à l'humour Monty Python ! le crime horrible commis est un dessin de bite sur la joue de l'actrice principale, l'enquêteur manque de se faire tuer avec une barquette de moussaka congelée, l'identité du coupable est dévoilée à la page 13 ! Mais le sel de l'histoire est justement dans ce pot-pourri (le mot satire ne signifie-t-il pas étymologiquement mélange ?). On ne sait jamais quel sera le prochain délire de l'auteur et il nous surprend constamment. On passe du gros comique de répétition à la recette de l'endive au jambon ; de la parodie du thriller à une réflexion bien plus nuancée sur le quotidien de l'artiste de bande dessinée qui n'a pas manqué de m'évoquer « La Femme papillon » de Grégory Mardon ou le « Oleg » de Peeters … dans un patchwork d'éclats de rires !
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Ça faisait longtemps que je n'avais pas autant ri à la lecture d'un album et ça fait du bien dans ce climat morose ! Les oeuvres de Fabcaro font office d'anxiolytiques ! A consommer avec jubilation !
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Qui dit "nouveau Fabcaro", dit "moment avec moi-même pour dévorer ce nouveau bijou".
Première impression : la couverture est magnifique, sobre et élégante, idéale pour aller avec ce fond de crime des années 50.
Et là, paf, Fabcaro débarque avec son humour décapant pour mettre un peu de folie au milieu de tout ça.
Le mélange est jouissif, comme toujours!Pour tous les fans de Fabcaro et pour les autres : il vous le faut!

PS pour Fabcaro s'il me lit : Pitié, soignez bien votre dos (allez voir des marabouts bizarres s'il le faut), changez de position pour dessiner (on peut se cotiser pour vous offrir un fauteuil hyper confortable) mais ne lâchez pas, ou vous allez laisser des milliers (que dis-je, des millions!) de lecteurs malheureux! (regard de cocker super triste)
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