La première chose que je peux dire de ce témoignage, c'est qu'il m'a bouleversé. J'ai été pris aux tripes par cette mère qui a du trouvé des forces pour elle, ainsi que des forces pour remplacer celles que son fils n'avait pas.
J'ai un respect immense pour cette mère et pour le courage hors norme dont elle a fait preuve, et dont elle doit encore faire preuve aujourd'hui.
J'ai lu dans ce témoignage l'importance de l'amitié, de la bienveillance dont elle a été entourées.
J'ai été en colère contre le système de santé français, fragile, manquant forcément de moyens financiers, mais aussi étonné que la psychiatrie ressemble moins à une science qu'à de la sorcellerie des tribus primitives des humains. Chaque psychiatre semble sortir de son chapeau un traitement différent, et si les étoiles sont en phase, il.elle donnera un diagnostic «plausible », votre fils a peut-être bien ceci, peut-cela, ou alors, « il est encore trop tôt pour se prononcer ».
J'ai aussi quelques ressentiments envers Arthur qui rechute si souvent et provoque tant de souffrance.
Mais s'il a une maladie mentale et laquelle (on ne sait plus trop avec ces psychiatres), il fait peut-être son possible pour essayer de ne pas chuter.
Pour finir, je dis bravo à Mme
Roselyne Febvre pour ce témoignage extraordinaire, pour son courage de mère. J'ai envie de lui conseiller à présent de prendre soin d'elle du mieux qu'elle peut.
Et je souhaite du courage à Arthur, dont la vie n'est pas une part de gâteau, et je lui souhaite de trouver la force d'avancer dans un chemin où il se respectera plus, par respect pour sa mère.