Enfant maltraitée, Ali ne voulait pas être mère à son tour.
Sous contraception, ménopause artificielle et atteinte d'endométriose, il y avait peu de chances -de risques - qu'elle se retrouve enceinte.
Et pourtant.
L'accouchement se passe « bien », mais en quittant la maternité Ali se retrouve aussi seule et désemparée qu'une jeune mère célibataire peut l'être. du matin jusqu'au soir, elle enchaîne les gestes mécaniquement, pour combler les besoins vitaux de son bébé.
Une mère parfaite en apparence, qui pourtant jamais ne sent poindre l'instinct maternel.
Après six mois d'auto-séquestration, Ali rencontre Alex et goûte enfin aux joies d'une période dont elle n'a jamais pu profiter : l'adolescence et les premières nuits blanches à danser. La crise de la quarantaine à 20 ans.
Un jour, Ali avale plusieurs tablettes de médicaments, et laisse une lettre à l'attention de son père et d'Alex, demandant que la petite Nina soit confiée à une famille aimante.
Se sentant incapable d'entourer sa fille d'amour et de tendresse, Ali préfère la savoir loin d'elle et heureuse.
Le placement, d'abord provisoire, deviendra définitif.
Aidée dans l'écriture par le journaliste Mathieu Habasque, Ali Leonardi livre un témoignage sincère et bouleversant, qui ne manquera pas de soulever une douloureuse polémique.
N'hésitez pas à lire « Mauvaise mère » si vous vous sentez concerné.e de près ou de loin par le sujet, si vous aimez les récits de vie et/ou souhaitez vous faire votre propre opinion sur la décision d'Ali.
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Dernier livre acheté car ce sujet tabou et malaisant m'interroge et que peu d'ouvrage sur le sujet existe.
Ali est une mère qui "abandonne".
J'ai beaucoup aimé le témoignage d'Ali Leonardi. Son histoire est clairement bouleversante, elle nous secoue dans nos convictions.
Malgré cette lourde décision, ses mots sont empreints de délicatesse et d'amour. Elle ne ressent pas ce qu'une mère "devrait" ressentir mais avoir le courage de prendre cette décision est selon moi une forme d'amour pour son enfant. Reconnaître ses limites, son incapacité et vouloir lui offrir mieux.
Lire son histoire demande une grande ouverture d'esprit pour ne pas juger sa décision car cela sort de la norme.
A travers ses mots on comprend à quel point cela a été douloureux, on suit le fils de sa décision, on visite son passé.
Ali nous rappelle que chacun fait toujours comme il peut, avec les moyens qu'il a...
Je ne crois pas que l'instint maternel soit inné, je ne pense pas que chaque femme puisse être une maman.
Et Ali ose témoigner. Parce qu'à nouveau il en faut du courage pour oser dire à ce sujet.
Son témoignage pourra aider certaines femmes à se sentir moins seules, moins isolées. Parce que le sujet est tabou, son partage est d'autant plus important.
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Témoignage d'une maman qui ne voulait pas l'être . Elle nous parle de son enfance avec des parents toxiques . Dans ce livre elle nous parle de comment elle aime son enfant "pas comme une mère " . Elle nous parle aussi du jugement qu'elle a eu face aux cadres médical et sa famille...Livre qui fait réfléchir et très intéressant car elle nous parle d'un sujet qu'on entend pas parler tout les jours . Un sujet dont nous devons être un minimum ouvert d'esprit pour comprendre son histoire et son choix .
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Mon éclosion en mère comblée continue à s'exhiber sur les réseaux sociaux, via d'innombrables photos filtrées et des publications plus exaltées les unes que les autres. Vu de l'extérieur, ma nouvelle vie ressemble à un bonheur sans nuages.
À chaque fois, les conversations tournent autour des centres d'intérêt de mes interlocuteurs. Cela me convient très bien, hors de question de me dévoiler plus que nécessaire. Ce simple contact me suffit. À la vue des points de suspension en mouvement -signifiant que l'autre personne est en train d'écrire un message-, mes battements cardiaques s'accélèrent. Cette sensation m'avait tellement manqué, j'ai de nouveau l'impression d'exister.
Une famille qui l'aime, un toit sur la tête, la sécurité de l'argent... Qu'est-ce que je cherche à faire en énumérant tout cela ? Me donner bonne conscience ? Me persuader qu'il n'y avait pas d'autres issues envisageables que le placement définitif de ma fille ? Peut-être.
Peut on ne jamais ressentir d’amour pour son bébé ?