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La Guerre de la Faille tome 3 sur 4

Antoine Ribes (Traducteur)
EAN : 9782290317426
413 pages
J'ai lu (28/02/2002)
  Existe en édition audio
4.04/5   712 notes
Résumé :
La guerre de la faille entre les mondes de Midkemia et Kelewan est terminée. Longue vie au roi Lyam et au prince de Krondor, Arutha, seigneur de l'ouest. Le royaume se prépare à vivre une ère de paix et de prospérité. Mais très loin au nord, une sombre puissance se lève, qui rassemble en ses ténèbres elfes noirs, trolls et gobelins, annonçant l'avènement d'un nouvel âge de chaos. Une terrible prophétie doit bientôt s'accomplir... Mais il faut pour cela qu'un obstacl... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (50) Voir plus Ajouter une critique
4,04

sur 712 notes
Ayant prévu de découvrir cette année La Trilogie de L'Empire, j'avais commencé l'été dernier le premier tome de la trilogie la précédant chronologiquement, la guerre de la faille. Un tome solide avec une fin qui pouvait d'ailleurs très bien se suffire à elle-même.

Je pense que c'est en grande partie la raison pour laquelle je n'ai pas enchaîné directement avec la suite. La seconde raison est que l'univers que nous présente l'auteur reste assez classique, rien de très étonnant ici pour une série qui a une vingtaine d'années. On retrouve des elfes, des nains, des gobelins, des dragons, etc... Dans ce tome le fil narratif est extrêmement convenu : une quête pleine de dangers réalisée dans le but de sauver un être aimé.

Ce côté classique est quelque peu convenu était tout ce qu'il me fallait pour le mois de mars. Avec beaucoup de cours et des examens à préparer, me retrouver dans un univers familier était tout ce que je désirais : pas d'effort à faire pour rentrer dans l'univers, comprendre les enjeux du récit ou deviner quelle direction va prendre l'histoire. Cette lecture m'a permis de mettre quelque temps mon cerveau sur pause pour suivre ce qui s'avère être une bonne aventure en compagnie d'une troupe de personnages attachants.

En effet, même si c'est classique il faut bien reconnaître que Raymond Feist mène avec talent son histoire. Il n'y a guère de temps mort et j'ai tourné les pages avec plaisir et sans ennui jusqu'à la fin. Il arrive surtout à nous rendre ses personnages attachants. J'ai pris plaisir à découvrir un peu plus le personnage ici de Jimmy qui n'était que secondaire lors du tome 1 et qui prend ici une importante conséquente au sein de l'histoire, j'ai aimé également suivre le personnage d'Arutha, de Martin, ainsi que retrouver pour de brefs passages le personnage de Pug.

J'ai donc passé un très agréable moment de lecture avec ce deuxième tome. Si ce n'est pas une lecture extraordinaire, elle a néanmoins rempli son rôle : me faire passer un agréable moment sans prise de tête. J'ai donc sans hésitation enchaîné avec le dernier tome de la trilogie qui convenait très bien à mon envie/capacité de lecture du moment.
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Dans Silverthorn, j'ai retrouvé avec plaisir certains personnages des deux premiers tomes des chroniques de Krondor.
Même si Pug fait quelques apparitions , c'est Arutha qui est devenu le personnage central de l'histoire ! Certains autres personnages que l'on avait côtoyé prennent aussi de l'ampleur, comme Laurie le ménestrel et le très attachant Jimmy les mains vives.
L'histoire est menée tambour battant, on ne s'ennuie pas une seconde car l'intrigue est captivante.
Raymond Feist a le chic des descriptions très imagées pour les différentes créatures qui peuplent son récit et c'est aussi cet aspect que j'ai aimé dans ces aventures .
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On est,dés le premier chapitre, tout de suite immergé dans ce troisième tome ! C'est avec un grand plaisir que l'on retrouve ,entre autres, Jimmy les mains vives et Arutha,qui sont mes personnages préférés . Arutha est la cible de tueurs acharnés et va devoir lutter contre des forces qui,clairement, le dépasse ! C'est un tome bien plus sombre que les précédents : la faille entre les deux mondes est toujours en toile de fond,ainsi que l'histoire des deux mondes et leurs légendes. Lu d'une traite encore une fois et comme je reste sur ma faim, je m'en vais tout de suite découvrir la conclusion de cette guerre de la faille.
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Je retrouve avec plaisir tous les personnages laissés dans ce second tome, et c'est une histoire sombre dans laquelle nous emporte l'auteur. Histoire qui laisse présager des évènements bien plus sombres et inquiétants encore que ne peuvent le deviner les personnages. L'histoire donc tourne autour d'un autre personnage, Arutha, mis en valeur cette fois ci, par le fait que de mystérieux assassins s'en prennent à lui et autour de Jimmy que l'on retrouve avec plaisir également. L'auteur sait préserver le suspens autour du destin d'Arutha, autant en ne nous révélant les tenants et aboutissants qu'au compte goutte, qu'en ne nous ménageant absolument quant à sa survie. En effet, plusieurs fois, Arutha doit sa vie au jeune Jimmy qui se décarcasse réellement, pour le protéger et même prévenir toutes menaces. Jusqu'au moment où l'une d'elle ne peut être éviter. Mais là l'auteur fait preuve d'une certaine ingéniosité en détournant la menace sur un autre personnage. le twist est assez réussi car si jusque là, on ne savait pas trop où il nous emmenait, désormais, la quête d'Arutha pour sauver sa belle est le point central de l'histoire et tous les personnages se mettent en mouvement pour servir cette cause. Petit bémol quant au personnage de Jimmy, qui certes reste très attachant, mais est un peu trop présent et un peu trop prompt à découvrir tout ce qui se cache dans l'ombre. C'est sans doute pour rendre d'autant plus dramatique le piège qu'il n'a pu éviter totalement. La quête d'Arutha prend tout son sens au fil du récit; loin d'une simple histoire pour trouver un remède, c'est bien son destin qui se joue, et son implication dans la sombre prophétie annoncée. Arutha devient le personnage central, incontournable de deux histoires. J'aime beaucoup l'aspect sombre, caché, inquiétant de la quête d'Arutha, et particulièrement l'épisode du lac des elfes. L'atmosphère lourde,froide, quasi mystique y est bien rendue et les affrontements avec les frères des ténèbres rendus quasiment immortels par leur maitre sont d'une rare intensité. Chaque personnage a son heure de gloire, les rebondissements sont bien réfléchis, les évènements s'enchainent sans heurts, certains personnages se dévoilent en profondeur, les histoires d'amour ne sont pas mises de côté et plutôt bien gérées même si elles restent discrètes, le récit est haletant et, je le répète, la force de ce cycle est avant tout dans ses personnages, qui sont tantôt en avant, tantôt en arrière, ce qui permet de les développer sans jamais amener la lassitude.
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De nombreuses choses m'ont déplu dans ce troisième épisode de la guerre de la faille. [Attention, cette critique comporte des extraits ; pour ceux qui voudraient tout avoir à découvrir, passez directement au dernier paragraphe ;-) ]

Tout d'abord, la construction du récit, trop convenue, trop surfaite : on part pour une quête, on se fait attaquer, c'est sans espoir, mais on s'en sort quand même sans trop de dégâts, on repart poursuivre notre but, on se refait attaquer, on croit avoir touché le fond mais on creuse encore, etc. C'est une suite ininterrompue d'actions, les personnages et leur caractère (que je trouvais bien développés et intéressants dans l'épisode précédent) ne sont même pas effleurés.

Cet enchaînement de péripéties a entraîné une surenchère de violence que je n'ai pas aimée. Dans une histoire de guerre, me direz-vous... Mais non . Cette fois, ce sont davantage les propos qui sont violents : on tombe directement dans le gore et dans le cruel... Mais surtout le gore. Les héros combattent des ennemis qui n'ont plus rien d'humain : des morts-vivants tout d'abord, et là c'est une véritable boucherie qui nous est décrite avec force détails.
Par la suite, ça se calme un peu avec les zombies, en revanche on trouve... ça : "Un être de pure terreur, une créature issue des horreurs les plus absolues, s'abattait du haut du ciel sur l'abbaye (...). Haute de six mètres, elle semblait avoir été faite de tout ce qui pouvait inspirer le dégoût à n'importe quel être sain d'esprit. Ses ergots noirs luisaient au bout d'une parodie de serres de rapace attachées à des sortes de cuisses de chèvre. Mais au lieu de hanches, on ne trouvait que des replis de graisse, de gros anneaux gras tremblotants, qui pendouillaient au bout d'un torse vaguement humain. le corps entier suintait, ruisselant d'une substance épaisse semblable à une sorte d'humeur. Au beau milieu du torse de la chose, un visage bleu mais parfaitement humain aux yeux agrandis par l'horreur se tortillait et hurlait des insanités, comme s'il répondait aux puissants rugissements de la chose. Celle-ci possédait deux bras énormes couverts de muscles et démesurément longs comme ceux des singes. En outre, elle luisait faiblement, changeant sans cesse de couleur, passant du rouge à l'orange, puis au jaune et ainsi de suite par toutes les couleurs du spectre, pour revenir au rouge (...). le plus horrible restait encore la tête, car -suprême cruauté- celui qui avait façonné ce monstre difforme l'avait orné d'une tête de femme, assez grande pour convenir à ce corps mais parfaitement normale."
En fait, tout, dans ce livre, est décrit comme "pure terreur" et "horreur absolue" ; or pour moi, la bestiole présentée plus haut, mi-homme, mi-rapace, et aussi mi-chèvre et mi-singe (et qui clignote en plus !), tient plus du comique et du ridicule. le pire, c'est que quelques centaines de pages plus loin, l'auteur remet le couvert : "Les créatures, nues, étaient grotesques mais humanoïdes. Il s'agissait clairement de mâles, au torse puissant et à la peau bleue. Leurs épaules et les muscles de leur poitrail se tendaient au rythme du battement de leurs énormes ailes de chauve-souris. Elles avaient des têtes de singe sans poils et de longues queues préhensiles qui fouettaient l'air."
Grotesque, c'est le mot.

Troisième reproche : l'apparition d'une certaine vulgarité que je n'avais pas trouvée dans les précédents tomes. Par exemple, au sujet de la première créature décrite ci-dessus (je n'arrive même pas à me la figurer mais je m'en souviendrai toute ma vie je crois), on pourra entendre l'un des principaux protagonistes -un jeune garçon d'une quinzaine d'années- se vanter de l'avoir "farci[e] par le cul". Et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres. J'imagine que ça se voulait comique... mais c'est juste grossier.

Quatrième regret, les dialogues, plus clichés encore que dans les deux premiers livres : "Il y a toujours de l'espoir, Arutha ConDoin."

Une bien longue critique pour un livre que je n'ai pas dévoré comme les précédents (alors qu'ils étaient tout aussi convenus), un récit poussif et qui m'a plus d'une fois fait pousser des soupirs de consternation. Pour moi, un seul constat : l'auteur a voulu en faire TROP : à trop faire dans le fantastique il tombe dans l'ubuesque, à trop vouloir faire dans le comique il tombe dans le potache à tendance grossier. C'est vraiment dommage... Espérons que le quatrième et dernier tome de la série remontera la pente !
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critiques presse (1)
SciFiUniverse
09 septembre 2011
Avec Silverthorn, Raymond E. Feist continuer de développer le monde de Krondor avec une belle habileté. Le récit reste accessible mais gagne en richesse, notamment par son intrigue, qui est plus élaborée que celle de Magicien, et joue la carte du renouvellement en se penchant sur des personnages jusqu’alors secondaires [...]. Un roman aventureux et épique très agréable à lire.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
_ Alors nous n'en savons pas beaucoup plus que ce que nous a dit Jack Rictus .
_ C'est exact , admit le moine , mais ne négligez pas le fait que vous savez maintenant qu'il vous a dit la vérité .
Savoir ce qui n'est pas est souvent aussi important que savoir ce qui est . P. 253
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Quand on côtoie le grand frisson , autant y prendre plaisir .
Le vol , c'est exactement ça , vous savez . Entrer en douce chez quelqu'un en pleine nuit , sans savoir s'il est là debout à vous attendre avec une épée ou un gourdin , prêt à vous faire gicler la cervelle sur un plancher dès que vous allez passer la tête à la fenêtre . Se faire courser dans les rues par la garde . Ce n'est pas drôle , mais c'est tout comme , vous savez ? En fait , c'est excitant . P.251
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Levez-vous , ô mes enfants ! Levez-vous et tuez !
Dans toute la pièce , les cadavres , agités de soubresauts , commencèrent à bouger . Les soldats retinrent leur souffle et adressèrent une prière à Tih-Onanka , le dieu des soldats .
L'un d'eux , plus rapide que les autres , fit voler la tête du second cadavre qui se relevait . Le corps du décapité trembla et retomba , mais il commença à se relever tandis que la tête articulait des injures muettes .
Comme des poupées grotesques manipulées par un marionnettiste dément , les corps se relevèrent , secoués de spasmes , animés de mouvements saccadés . P. 134
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Les yeux bleus du guerrier , si rares chez ceux de sa race , la dévisagèrent . Le Moredhel était plus large d'épaules que la majeure partie des siens , plus large même que ceux des clans des montagnes , qui avaient pourtant des bras et des épaules plus forts que leurs cousins des forêts . Des boucles d'or ornaient ses longues oreilles dégagées , ce qui avait sans doute dû le faire beaucoup souffrir , car les Moredhels n'avaient pas de lobes . Trois cicatrices , dont la symbolique ne pouvait échapper à la sorcière , marquaient chacune de ses joues .P. 23-24
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Si une femme sert dans un temple, cela fait d’elle un sainte. Si elle sert dans une hutte au fond des bois, c’est une sorcière.
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