J'ai voulu lire L'assassin du train pour quelques raisons aussi futiles que classiques. C'est avant tout la couverture qui m'a attirée. Et puis, j'ai découvert que l'auteure était anglaise. Quelle chance ! Puisqu'au mois de Juin, je participe au Mois Anglais de Lou et Cryssilda. Il ne m'en fallait pas plus.
Grâce à la préface, signée par
Jessica Fellowes elle-même, j'ai appris que les soeurs
Mitford avaient vraiment existé et faisaient partie de la noblesse (britannique, forcément). Cela a titillé un peu plus ma curiosité. En effet, j'aime ces romans qui lient réalité et fiction. Bien menés, ils amènent souvent à s'intéresser de plus près aux personnalités réelles ou aux faits historiques.
Vous avez, certainement, déjà entendu parler du flegme anglais ? Je trouve que cela résume assez bien l'ensemble du roman. On a une intrigue qui met du temps à se mettre en place et on découvre les protagonistes dans des chapitres différents. Heureusement que les
Mitford sont un peu particuliers et nous permettent d'échapper à l'ennui.
Cela dit, l'auteure apporte quelques bonnes réflexions concernant les conséquences physiques et psychologiques de la Première Guerre Mondiale.
Si vous aimez les histoires hyper dynamiques, passez votre chemin ! Par contre, vous appréciez les ambiances très british, un peu à la
Agatha Christie ? Foncez.
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