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3,56

sur 378 notes
Une belle surprise.
Je ne sais pas pourquoi mais je partais avec un à priori plutôt négatif mais finalement j'ai beaucoup aimé.
J'ai trouvé l'intrigue bien menée même si on peut deviner certaines choses.
J'ai apprécié les personnages que j'ai trouvé justes, sans tomber dans les clichés.
La description des classes à cette époque et les relations entre elles est intéressante.
Bref c'est avec plaisir que je m'apprête à découvrir le tome 2.
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« La peur ou la honte vous paralysent mieux que n'importe quelle entrave. Surtout lorsque'on connaît la personne qui vous menace. »
Normalement, à la base, je ne suis pas une grande fan des cosy mystery, mais depuis quelques temps, j'en lis pas mal et je commence réellement à aimer ça ! J'adore la série de Joanne Fluke : Meurtres et pépites de chocolat (et ainsi de suite). Et là, j'ai découvert par hasard, L'assassin du train de Jessica Fellowes et j'ai adoré ! Nous suivons Louisa Cannon qui vit avec sa mère et l'aide dans son activité de blanchisseuse. Après la mort de son père, son oncle Stephen s'est installé chez eux et lui demande de payer une dette en se prostituant. Bien sur Louisa refuse, et décide de s'enfuir, loin de lui. Elle postule pour un poste de nurse auprès de la famille Redesdale.
Entre temps, Florence Nightingale, une infirmière réputée, monte dans un train et est retrouvée quelques heures plus tard assassinée. La coïncidence est que Louisa, en allant à son entretien, était dans le même train. Elle va être embarquer dans cette sombre affaire.
J'ai été agréablement surprise par cette lecture, j'ai passé un agréable moment : c'est très prenant, ça se lit très vite, les chapitres sont courts et on a envie de connaitre le dénouement assez rapidement. Il a des passages assez sombre, que j'ai trouvé original, ça change des cosy mystery classique. Je pensais lire une enquête un peu bateau et finalement pas du tout. En bref, une chouette lecture !
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Il y a quelques années, j'avais découvert Ann Granger et les cosy mystery, mais à l'époque je pense que l'on appelait pas ça comme ça. Maintenant ils sont assez à la mode, entre Rendez-vous avec le crime, Agatha Raisin, Loveday et Ryder… les cosy mystery ont la côte!

Dans les Soeurs Mitford, nous suivons donc Louisa, une jeune femme qui va chercher une place de gouvernante chez ces soeeurs, qui ont réellement existées. Un meurtre a été commis, et pas n'importe lequel, celui de l'infirmière Florence Nightingale Shore (j'avais découvert cette infirmière dans le manga Ghost & Lady, et j'ai beaucoup aimé découvrir cette femme, j'aimerais d'ailleurs en lire plus sur elle!). Louisa se retrouve donc embarquée dans cette sombre affaire, accompagnée, d'une des soeurs, Nancy. En parallèle il y a une autre enquête en lien avec le meurtre, nous le découvrirons.

Dans ce premier tome, j'ai découvert qui était Louisa, j'ai apprécié pas mal j'avoue, mais plus le livre avançait, plus je me disais que le titre des Soeurs Mitford était un leur car au final Nancy fait quelques apparitions, mais pas assez selon moi pour avoir un titre pareil. On m'a dit que dans le tome 2 était avec une autre soeur, pourquoi pas…

En tout cas, le duo Louisa et Guy Sullivan fonctionne assez bien, tout comme d'autres duos surement dans les cosy mystery. J'ai trouvé cette enquête divertissante, j'avais plaisir à retourner dans cette lecture, ça fait le job, aucun doute. le cadre est bien décrit, le rythme est présent et il y a pas mal de rebondissements.
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Comme son nom l'indique, Jessica Fellowes est la nièce de Julian Fellowes, le créateur de "Downton Abbey", la série télévisée qui traite des rapports maîtres-valets au début du XXème siècle, à laquelle Jessica a par ailleurs consacré plusieurs ouvrages. "L'assassin du train", premier opus de la série des "Mitford murders", est aussi le premier roman de l'auteure. En effet, même s'il est ancré dans une certaine véracité historique (à part le personnage fictif de Louisa Cannon, toute la maisonnée Mitford, domestiques y compris, est bien réelle, et le meurtre de Florence Nightingale Shore est également un événement véridique), il s'agit bel et bien là d'une fiction : jamais Nancy Mitford ou sa famille ne fut en lien avec cette affaire et le crime est resté à ce jour non résolu.

Ce roman n'en respire pas moins l'illusion du réel tant il traduit bien l'époque racontée. L'action s'étalant de 1919 à 1921, Jessica Fellowes y restitue avec talent le trouble ambivalent d'une Angleterre nouvelle qui, au sortir de la Grande guerre, tente d'aller de l'avant mais reste profondément traumatisée par la violence des conflits. A la façon de son oncle, la romancière reconstitue avec passion la vie d'une grande maisonnée anglaise ainsi que les rapports entre maîtres et domestiques. Son écriture, que l'on devine très documentée, relate le quotidien animé des Mitford dans leur grand manoir de campagne et les personnalités hautes en couleurs des différents membres de la famille, mais aussi des employés de maison avec qui on adorerait se régaler d'un thé ou d'un chocolat dans la chaleur de l'office.

Les relations moins hiérarchiques qui se tissent dans le cadre de la nursery permettent à Jessica Fellowes de justifier l'amitié entre Louisa, la nouvelle bonne d'enfant âgée de 19 ans, et l'aînée des Mitford, Nancy, âgée de 16 ans. Parce que cette dernière, dans la fleur de l'âge, se soucie peu des convenances et est surtout enchantée d'avoir avec elle une jeune fille de sa génération, toutes deux se rapprochent malgré la différence de classes sociales qui se rappelle parfois à elles. Nancy est dépeinte avec toute la fantaisie qui caractérisait la véritable Nancy Mitford, même si son jeune âge et son enthousiasme semblent se prêter davantage à l'héroïne d'un polar pour la jeunesse que pour adulte.

La dimension polar, justement, parlons-en : elle passe après la dimension sociologique. Non que cela soit voulu, comme c'est le cas dans la série Son espionne royale (l'humour en plus) mais probablement parce que l'auteure, dont il s'agit des débuts dans l'écriture de fiction, maîtrise moins bien les ressorts de la littérature policière policière que les éléments socio-historiques. Souffrants dès lors de quelques longueurs et de retournements de situation un peu classiques, l'enquête n'en reste pas moins agréable à suivre et s'offre même un final particulièrement palpitant au cours de la soirée d'anniversaire de Nancy.

En bref : Un premier tome qui parvient à mêler Histoire et polar pour le plaisir du lecteur. L'intrigue policière est certes un peu convenue mais la reconstitution de l'Angleterre d'après-guerre et des rapports entre classes est réussie. Jessica Fellowes, si elle ne s'impose pas nouvelle Reine du Crime, s'affirme en tout cas comme la digne descendante de son oncle et on a déjà hâte de voir comment les soeurs de Nancy seront mises à l'honneur dans les prochains tomes...
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C'est sur et autour de la deuxième soeur Mitford que se déroule le récit. Pamela.
Le début du roman commence sur son entrée dans le monde.
À 17 ans, ses parents comptent organiser un bal pour son anniversaire.
C'est durant cette fête qu'aura lieu l'intrigue.

Jessica Fellowes, comme dans le premier récit, nous offre un cosy mystery à la hauteur.
C'est un roman que je conseille de lire cet hiver avec un plaid et un thé pour le côté cocooning du roman.
On entend les bûches crépiter dans les cheminées de Athford Hall, le jazz et le swing résonner au club 43 de Londres.
On ressent le froid de ce mois d'hiver. Tu écoutes les pas faire craquer le givre, tu sens les salles survoltées des pubs, des rues de Londres à l'approche des fêtes de fin d'année.
Une ambiance feutrée qui se déroule aussi bien à la capitale qu'à la campagne.

On sera amené à vivre des faits réels comme la renommée Alice et ses 40. Dulcie Long, un nouveau personnage de cet opus les connaît très bien.

Pour le mystery on en a 2. Un vol et un meurtre. Pour la police, il ne fait aucun doute que le coupable est le même, mais Louisa, elle, n'en démord pas.
Son ami, Guy, inspecteur de police à Londres, l'aidera dans la résolution ou non de ses différentes pistes.
Il lui sera aussi d'un grand secours plus d'une fois, car notre personnage principal a l'art et la manière de se mettre au-devant du danger.

Louisa est empêtrée dans un nouvel imbroglio qu'elle provoque bien malgré elle
À croire que son passé, que je ne te raconte pas, tu le sauras en lisant le premier opus, la rattrape toujours. Cette fois jusqu'à Asthall Manor où elle travaille toujours comme nounou pour la famille Mitford.

Un personnage qui a évolué depuis L'assassin du train. Je ne t'en dis pas davantage.

Nancy, héroïne du premier tome. Dotée d'un esprit caustique et d'une très grande ambition sociale même si celle-ci est différente de ses parents. Sa bande d'amis et les soirées à Londres sont ses principales occupations.
Encore jeune, tout juste 21 ans, elle n'est pas fiancée ni mariée ce qui, a l'époque et dans le milieu n'était pas très bien vu.
Pourtant, elle ne montre aucun intérêt pour le mariage, par contre, s'amuser et satisfaire sa curiosité par contre oui.

Jessica Fellowes m'a donné à nouveau cette impression de jouer à une partie de Cluedo. C'est d'autant plus vrai dans ce roman, car tout a lieu au cours d'une chasse au trésor dans les pièces du manoir.
Je n'avais rien vu venir ; tout juste un soupçon pour être détournée vers un autre personnage.
J'adore l'atmosphère qui règne entre les pages, la plume fluide et addictive de l'auteure. de plus, son intrigue se base toujours, jusqu'à présent, sur des faits réels.

Un livre que je te conseille si tu aimes Agatha Christie et Dowtton Abbey. Je me méfie des 4e de couverture, mais ici c'est justifié. Tout y est. C'est désuet et charmant. Palpitant et intriguant avec une galerie de personnages attrayants.
Même si l'enquête policière est plutôt légère et déjà vue et revue ; ce qui fait l'attrait du roman c'est de voir comment évoluaient d'un côté les nantis et de l'autre les domestiques. Les règles sociales, de bienséances. La condition féminine, la vie à Londres à cette époque. Les garçonnes, les clubs et l'interdiction de vente d'alcool avec la prohibition.

Je situerais Jessica Fellowes entre Agatha Christie qui reste la reine pour moi, en moins redoutable et vicieux, et Anne Perry que j'adore pour l'immersion historique.
Je t'en parle d'ailleurs bientôt. Chaque fin d'année je lis au moins 1 livre de cette auteure.

Lien : http://unesourisetdeslivres...
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Mon premier roman d'Agatha Christie – et l'un de mes préférés – est le Crime de l'Orient Express. Un huis clos sanglant où notre détective belge préféré aux légendaires moustaches a maille à partir avec un crime de prime abord insoluble. Cette lecture fut marquante. D'un point de vue de la construction narrative, mais également elle marqua l'avènement de mon goût pour les romans policiers.

Si je couple à cela mon amour pour le flegme britannique et les intrigues se déroulant au début du vingtième siècle, je ne pouvais passer à côté de L'assassin du train de Jessica Fellowes. Ne serait-ce que par son titre. « 1919. Louisa Cannon rêve d'échapper à sa vie misérable à Londres, mais surtout à son oncle, un homme dangereux. Par miracle, on lui propose un emploi de domestique au service de la famille Mitford qui vit à Asthall Manor, dans la campagne de l'Oxfordshire. Là, elle devient bonne d'enfants, chaperon et confidente des soeurs Mitford, en particulier de Nancy, l'aînée, une jeune fille pétillante à l'esprit romanesque. Mais voilà qu'un crime odieux est commis : une infirmière, Florence Nightingale Shore, est assassinée en plein jour à bord d'un train. Louisa et Nancy se retrouvent bientôt embarquées dans cette sombre affaire. »

Nous rentrons ainsi dans l'intimité bourgeoise d'une famille de noble lignage – la famille Mitford- servant de faire valoir à l'intrigue par le prisme de Louisa, jeune femme désargentée qui parvient coûte que coûte à fuir la misère dans laquelle elle évolue. Ce faisant, elle croise par hasard le destin funeste de Florence Nightingale Shore. Il est en outre plaisant de mettre en perspective les us et coutumes du vieux continent et de leur cousin outre atlantique. Les points communs et les dissonances. Je ne pouvais que comparer Louisa Cannon à Jane Prescott.

Sous couvert d'un énigmatique assassinat, l'auteure nous brosse le portrait d'une Angleterre en reconstruction, au sortir de la Première Guerre Mondiale. Nous évoluons tour à tour dans la Noblesse désabusée et les bas fonds londoniens épargnés malgré tout des stigmates de la guerre. Se joueront ainsi tour à tour des guerres personnelles – celle d'une jeune fille égocentrique devenant femme au gré de ses caprices – , des combats de coqs – quand un jeune homme trop ambitieux se fait remercier pour réfléchir avec trop de zèle – et enfin des guerres d'estime – quand l'argent prend le pas sur l'amour et détruit des vies, par dommage collatéral.

J'ai eu du mal à me plonger à corps perdu dans cette aventure. Je me suis sentie flouée en un sens. Ce ne sont pas réellement les soeurs Mitford qui enquêtent. Certaines étant encore an couches culottes. La famille sert surtout de décorum à l'intrigue. J'ai tout de même passé un bon moment aux côté de Lou-Lou, enquêtrice malgré elle, dans l'Assassin du train, de Jessica Fellowes.

Bonne lecture à vous !
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Un roman à l'anglaise, à mi-chemin entre Agatha Christie et Downtown Abbey. On suit avec intérêt Louisa, aide- nourrice pour les enfants d'une famille aristocratique qui va participer à une enquête policière avec la fille aînée de la fratrie . Une intrigue bien ficelée jusqu'à bout, un décor et des personnages bien plantés, prêts pour les tomes suivants. le début de l'histoire peut paraître assez confus mais tout s'emboîte très vite.
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Dans le train qui devait la conduire chez son amie, Florence Nightingale est brutalement assassinée. Qui peut en vouloir à cette infirmière qui a donné sa vie pour aider et soigner les autres? L'enquête confiée à la MET et à la police des trains piétine un peu, et faute d'éléments, elle est classée comme une tentative de vol ayant mal tourné. Pourtant Guy Sullivan, jeune officier de la London, Brighton and South Coast Railway n'est pas convaincu et décide de poursuivre les investigations.
Sur le quai de la gare, il fait la connaissance de Louisa Cannon. Celle-ci vient de sauter du train pour échapper à son oncle malveillant et couvert de dettes qui avait décidé de "l'offrir" en guise de remboursement. Avec l'aide de Guy, elle parvient à fuir et grâce à une amie, la voici désormais chargée des enfants de la famille Mitford. Un nouveau monde s'ouvre à elle et les journées sont bien rythmées par la trépidante petite famille aux 5 filles (bientôt 6). Mais l'ainée, Nancy, a l'âme d'enquêtrice et le meurtre de Florence Nightingale la titille elle aussi, d'autant que cette dernière était une amie de la soeur de leur nurse.
Ainsi, conjointement, Guy, Louisa et Nancy vont tenter de remonter la piste du vrai coupable.
C'est un livre assez gentillet qui décrit très bien la vie de l'époque et les différences de classes. L'intrigue (basée sur une histoire vraie) est plutôt bien ficelée néanmoins j'ai trouvé qu'il y avait de vraies longueurs bien inutiles... Que cela soit pour l'amourette de Guy et Louisa qui s'étale platoniquement sur près de 2 ans que dans le récit lui-même. le début est rythmé, la fin également, le milieu très long...
Par ailleurs, pourquoi cette traduction "les soeurs Mitford enquêtent"? Car clairement excepté un peu l'ainée, les autres n'ont guère de rôle....
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Roman plaisant ... mais heureusement , la deuxième moitié rachète la première !
Il faut en effet largement dépasser la page 200 pour que l'enquête prenne un peu d'épaisseur .... et encore parler d'enquête est un peu exagéré .
Il serait plus juste de parler de conversations , de visites de témoins .
Il n'y a que très peu d'indices examinés . Pendant plus de 200 pages , il ne se passe presque rien ; le lecteur fait connaissance des différents personnages et s'imprègne de la vie d'une famille de la petite aristocratie anglaise des années 20 .
Les héros qui mènent l'enquête sont Louisa , bonne d'enfant , embauchée par la ( fameuse ) famille Mitford et un policier des chemins de fer ,
Guy Sullivan , qui n'est pas insensible au charme juvénile de Louisa .
L'aînée des filles Mitford , et future romancière , Nancy , n'a qu'un rôle secondaire dans la résolution de l'énigme et l'arrestation de l'assassin .
En résumé , une histoire agréable à lire , jamais ennuyeuse , écrite dans un style fluide , mais dont l'intrigue n'est pas des plus palpitantes .
Si vous recherchez le suspense , les histoires à péripéties surprenantes
et rebondissements ... ce livre n'est pas pour vous !
Je lirai certainement le tome suivant ... pour voir .
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1919, Nancy Mitford, l'aînée de la famille, est une jeune femme pétillante de seize ans, pétillante et romanesque. Louisa Cannon, sa domestique et confidente, est arrivée sous peu au service de la famille Mitford.

Mais tout bascule le jour où elles se retrouvent embarquées dans une sombre affaire : le meurtre de l'infirmière Florence Nightingale Shore à bord de l'express de 15h20. Louisa, qui se trouvait à bord de ce train, est descendue juste avant la découverte du corps sans vie de l'infirmière qui venait d'être démobilisée après avoir été basée à Ypres tout au long de la première guerre mondiale.

En descendant du train, la jeune femme, qui fuit son oncle Stephen qui souhaite la prostituer, fait la connaissance du sergent Guy Sullivan de la police ferroviaire. le jeune homme, réformé, rêve d'intégrer la Met et décide d'enquêter, sur son temps libre, sur ce meurtre, ce qui lui permet de retrouver Louisa…

S'inspirant d'un fait réel, le meurtre de Florence Nightingale Shore encore non élucidé à ce jour, L'assassin du train est un polar historique so british, comme je les aime, se révèle captivant et nous emmène au coeur d'une période que j'affectionne tout particulièrement, les années 20. Avec Louisa Cannon, jeune femme d'origine modeste, on côtoie les quartiers pauvres dont elle est issue et la gentry anglaise puisqu'elle devient le chaperon des soeurs Mitford, qui font partie de la fine fleur de l'aristocratie.

Pour son premier roman, Jessica Fellowes, auteure et journaliste, mieux connue pour sa carrière de conférencière internationale qui a accompagné la série Downton Abbey, créée par son oncle Julian Fellowes, nous propose d'enquêter aux côtés des soeurs Mitford, une fratrie qu'elle connaît bien puisqu'elle vit dans l'Oxfordshire, non loin d'Asthall Manor, la maison des soeurs Mitford.

Nancy, Pamela, Diana, Unity, Jessica et Deborah ont réellement existé, elles étaient les filles de David Freeman-Mitford, deuxième Lord Redesdale suite au décès de son frère aîné pendant le premier conflit mondial.

Elles vont toutes faire parler d'elle : Nancy pour ses romans, Pamela pour la défense de la cause animale, Diana par son mariage avec Sir Oswald Mosley, militant fasciste britannique, Unity, pour son admiration envers Adolf Hitler, Jessica pour son engagement communiste. Deborah, la petite dernière, aura une vie nettement plus rangée que ses aînées.

Jessica Fellowes nous propose ici une intrigue policière habilement construite, dont j'avais certes deviné le dénouement, ce qui ne m'a empêché de prendre beaucoup de plaisir à ma lecture.

Car dans un polar historique, ce que je recherche au-delà de l'enquête en elle-même bien ficelée, c'est l'atmosphère dans laquelle l'auteur me plonge, et Jessica Fellowes coche haut la main les deux cases, le second tome va donc rejoindre ma PAL très prochainement tant j'ai envie de retrouver Louisa et les soeurs Mitford.

Dans ce premier tome, on fait surtout la connaissance de Nancy, la fille aînée, particulièrement mise en lumière. La future romancière est alors une jeune aristocrate effrontée, à la langue acérée, bien décidée à trouver l'assassin du train avec la complicité de Louisa.

Ici point de rythme effréné et de révélations en cascade bien qu'il y ait des fausses pistes et du suspens, mais un roman d'ambiance avec une bonne dose d'humour et de causticité, comme savent si bien le faire les anglais, dans la droite lignée d'Agatha Christie.

L'enquête est intéressante et prenante, les personnages principaux sont attachants et on a plaisir à les suivre dans leurs investigations.

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