Un petit roman un peu trop léger sur un chagrin d'amour d'adolescente.
Ce qui est dommage c'est qu'il y avait quelques ingrédients qui auraient pu rendre l'histoire moins banale.
Tout d'abord l'héroïne n'a plus sa mère et vit seule avec son père. Pendant une partie du récit, l'auteur nous montre les rapports compliqués entre ce père aimant et sa fille : la difficulté de trouver les mots justes, de se parler, de se comprendre, la maladresse, la pudeur des sentiments. C'était bien décrit, très réaliste mais malheureusement l'auteur n'a pas exploité cet axe et a laissé tomber. ..
Ensuite, le style est assez rythmé avec des phrases et des chapitres courts, des espaces typographiques laissés à l'unisson des émotions du personnage, ce qui est assez intelligent.
C'est donc un petit roman ado qui se laisse lire mais qui ne laissera pas de traces impérissables...
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L'héroïne de ce roman revient sur son histoire d'amour avec le beau Benoît dont elle est tombée amoureuse en 6è et comment elle va surmonter la déception amoureuse de la rupture...
Il y est aussi question des relations entre son père (sa mère est morte d'un cancer) et elle-même.
Très bien écrit, émouvant. Une excellente lecture.
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Maurine aime Benoit mais cela ne semble plus être réciproque. Elle doit bien se rendre à l'évidence, quelque chose cloche depuis quelques temps. Il est moins tendre, moins attentif, moins attentionné... Une véritable catastrophe pour l'adolescente dont l'existence tourne autour de ce garçon depuis 3 ans. Une catastrophe encore plus grande quand elle se rend compte que non seulement il ne l'aime plus, mais qu'il l'a quittée... pour une autre fille! Heureusement premier amour ne signifie pas forcément dernier amour...
Un roman qui ne restera pas dans les annales de la littérature de jeunesse. Une gentille bluette dommage car le parti pris était intéressant: la fin d'une histoire d'amour.
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Un très bon livre lu d'une traite.
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Pense à quelques insultes bien senties, y compris quelques-unes de mon cru, du genre : crapelon envasé, regardeur de play-backs, stéréotype mou. (p.14)
Dès qu'on met des mots sur des sentiments, ils deviennent nuls. (p.32)
"L'épicerie solidaire" (Bertrand Ferrier / Bertrand et Damien Ferrier). Enregistré le 4 novembre 2013 à Ze Artist (75019) par Josée Novicz. Rens. : www.bertrandferrier.fr.