Quand le personnage principal de ce récit déclare au narrateur : "Je suis l'Oneiropompe", le lecteur saura déjà que ce porteur de rêves habite lui-même l'espace du rêve qui abolit la continuité temporelle, apprivoise l'invraisemblable, révèle l'absurdité du quotidien.
Une chambre d'hôtel, un compartiment de train, une maison de la rue Marcadet, une île de la Méditerranée font ici partie du même itinéraire, apparemment voué à la recherche de la tête décapitée ... >Voir plus
Dans cette rue, les lumières et les vitrines donnaient une impression de nuit prolongée, tandis qu'une musique assourdissante s'échappait de dessous des dalles chaudes qui rendaient la marche éprouvante et languissante. Un chat qui se serait aventuré dans cette rue, aurait brûlé ces coussinets que j'aimais toucher et parfois lécher.
Léonor Fini Georges CHARBONNIER s'entretient avec Léonor FINI : elle analyse ce qu'est la peinture et en quoi le surréalisme a été un apport, n'a jamais fait partie du groupe, a tout de suite commencé par une peinture surréelle, refuse de se voir mise dans les catégories du surréalisme, explique comment elle travaille un portrait en cherchant une vision plus immobile. Elle parle du travail de Piet...
En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.