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sur 868 notes
Bernard ou l'autopsie d'une descente aux enfers...

Déçu par mon dernier Jean-Paul Dubois, je suis retourné vers son compétiteur, David Foenkinos. "La tête de l'emploi", un titre aguicheur, une couverture rigolote, une fois n'est pas coutume !

Dès les premières pages, je me suis retrouvé en pays conquis, terrain de prédilection de l'auteur : la crise dans le couple, analysée côté mâle. Pourtant chaque fois, l'auteur innove et attise l'intérêt du lecteur, tant l'histoire semble avoir des relents de vécu.

Ce court roman, aux allures de nouvelle, décrit délicieusement la dégringolade d'un homme normal, mais voilà, que vingt pages avant la fin, le dénouement (bâclé) s'engouffre dans une guimauve déplorable qui fleure mauvais le feelgood auquel l'auteur ne nous avait pas habitués.

Alors que je m'aprêtais à en conseiller la lecture, ce roman m'a déçu au point de le taxer d'un des plus mauvais de l'auteur. Ah si seulement David Foenkinos pouvait en récrire le dénouement, ou le faire récrire par JP-Dubois, le champion des dénouements suicidaires !
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Agréable lecture que ce roman. Une tranche de vie (plus ou moins) trépidante de Bernard, personnage "looser", qui entame une descente aux enfers et se retrouve, à 50 ans, à devoir retourner chez ses grands parents.
L'histoire est simple, tout comme l'écriture, et truffée d'humour. Les situations dans lesquelles se retrouve Bernard sont souvent cocasses, et prêtent à sourire. C'est ce qui fait de cette lecture un agréable moment de détente. Certes, pas de grande réflexion ni de documentation poussée dans cette oeuvre, mais elle est divertissante, et permet de sortir un peu de son quotidien, ce qui, en ces temps moroses, est très précieux !
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La plume délicate de David Foenkinos accompagne un homme assez banal de 50 ans, qui, en quelques jours, perd son épouse (qui le quitte) et son travail (d'employé de banque).

Quelques jours à l'hôtel.

Le choc de la solitude. « J'ai consulté mon téléphone : je n'avais aucun message. C'est à cela que servent les téléphones portables, à se rendre compte que personne ne pense à vous. Avant, on pouvait toujours rêver que quelqu'un cherchait à vous joindre, à vous parler, à vous aimer. Nous vivons maintenant avec cet objet qui matérialise notre solitude ».

Retour compliqué chez ses parents, qui lui reprochent :
- de ne pas être à l'heure pour les repas (ce sont des « talibans de l'exactitude »),
- de critiquer la finesse des cloisons (« Finalement, je n'avais pas le courage de me disputer avec mon père sur l'étanchéité sonore du lieu. Surtout que je savais bien que son appartement lui était au moins aussi cher que son fils. Parfois, quand il parlait du salon, j'avais l'étrange impression d'avoir un frère »)
- de bouleverser leur quotidien, de les inquiéter... A tel point qu'il provoque une terrible crise... qui finit bien. « de retour chez eux, alors que je m'apprêtais à affronter une sorte de Bagdad familial, quelle ne fut pas ma surprise de débarquer à Genève. »

Une lecture agréable.
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Bernard la cinquantaine, marié, père de famille, banquier, bref une petite vie tranquille sans remous.

Mais voilà que sa fille part au Brésil, sa femme le quitte, il perd son boulot bêtement et la loi des séries s'acharne sur lui…
Mais où va s'arrêter sa mauvaise passe ?!

Voilà j'ai quasiment tout résumé et il ne ce passera pas grand chose de plus !!!

Je m'attendais à une sorte de rébellion de cet homme, ou bien une situation qui pimenterait un peu le roman mais non rien.

Le livre est rapide à lire et heureusement car il ne ce passe vraiment pas grand chose pour donner envie au lecteur de découvrir la suite !

J'ai malgré tout été au bout en espérant une chute, un rebond… mais non rien :(
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Une lecture agréable où sourires et même rires peuvent arriver au détour de n'importe quelle page.
C'est la banale histoire d'un cinquantenaire qui réalise que le monde, les désirs et les mentalités humaines ont changé.
Dans la souffrance puis un peu d'insouciance il se fraie un nouveau chemin de vie et découvre certaines affections qu'ils croyaient inexistantes mais "à l'époque les parents ne disaient pas, cela ne se faisait pas"
Une écriture simple teintée d'humour, l'auteur raconte un passé simple qui n'existe plus vraiment.
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Je continue dans ma découverte de l'univers loufoque ou poétique de Foenkinos, grâce à une découverte dans une boîte à livres.

Bernard a mon âge, 50 ans, et perd sa femme, son boulot et quelque peu, ses illusions. C'est raconté avec humour, je commence à bien connaître le style foenkinosien !

Il nous raconte, à la 1ere personne, comment tout cela arrive... jusqu'au retour chez ses parents !

De l'amour, de l'humour, des rencontres, une bonne idée, une écriture agréable, un bon moment de lecture.
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Le héros de ce roman s'appelle Bernard. Oh, rien de bien méchant à s'appeler Bernard. le problème est tout ce que l'on colle à son prénom. Forcément, un Bernard, on l'envisage, on le catalogue. Pourtant, ce Bernard-là, est tout ce qu'il y a de plus commun. A 50 ans, il est marié et père d'une grande fille étudiante. Sa vie est tout ce qu'il y a de plus classique. Mais voilà, un jour, sa femme le quitte et il perd son travail. Il doit réinventer sa vie. Pas si simple quand on ne s'est jamais posé beaucoup de question et qu'on a eu jusque là une vie plutôt épargnée.
Bernard est banalement commun. Il est le collègue ou le voisin que l'on croise tous les jours, le fils lambda qui connaît soudainement toute une série de déconfiture.
David Foenkinos n'a pas son pareil pour observer et disséquer les vies. Chaque situation est épluchée avec un sens de l'observation inouï, une analyse pertinente et toujours drôle. Il a l'art de magnifier la banalité, de sublimer la morosité du quotidien. C'est l'enchanteur de la normalité, l'auteur qui la réveille pour en faire un roman drôle et tendre.
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Malheureusement, je ne trouve pas grand-chose à dire concernant ce roman, David Foenkinos m'a habituée à beaucoup mieux que cette histoire. J'ai réalisé qu'elle m'avait peu marquée il y a quelques années car il m'a fallu pas mal de pages pour me rendre compte que je l'avais déjà lue. Je l'ai terminée en lisant en diagonale pour connaître la fin sans traîner longtemps. S'agissant de la lecture qui suit directement "Nous rêvions juste de liberté " de Henri Loevenbruck, c'était cousu de fil blanc qu'un héros comme Bernard serait très fade en comparaison du très charismatique Bohem de l'écrivain Henri Loevenbruck.

Mais je ne m'en tiendrai pas là concernant David Foenkinos qui m'a déjà régalée à plusieurs reprises.
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Le sujet de ce roman (le retour des adultes chez les parents suite à un incident sentimental ou professionnel), qui aurait pu paraître farfelu il y a encore quelques années, ne l'est plus du tout. Malgré la plume simple et sans fioriture de David Foenkinos, l'ouvrage révèle la triste réalité d'une génération précaire.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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J'ai découvert avec plaisir David Foenkinos avec La famille Martin. J'ai beaucoup apprécié l'histoire et surtout le style et l'humour de cet auteur. J'ai poursuivi ma découverte par La délicatesse, Vers la beauté, Je vais mieux et La Tête de l'emploi… et je vais m'arrêter là.
En effet, les David Foenkinos se lisent très bien, très vite, trop vite, peut-être, et j'aime beaucoup son style, mais il m'est impossible de continuer à lire toujours le même livre.
Les thèmes abordés sont récurrents : séparation, divorce, harcèlement au travail, licenciement suite à un acte de rébellion contre ce harcèlement, chômage, relation avec ses parents…
Le narrateur ne ressent pas l'amour de ses parents ; il tisse un lien très fort avec ses enfants, a du mal avec leur départ du foyer ; il croit toujours être plus que jamais amoureux de sa femme lorsqu'elle, elle, veut divorcer ; le narrateur parle peu de ce qu'il ressent, retient tout, puis un jour, se libère et balance ses 4 vérités à ses parents, son employeur…
Des scènes récurrentes : le narrateur plante tout et prend la route précipitamment pour arriver devant la porte fermée d'un cimetière en pleine nuit ; son ex le recontacte, il croit que c'est pour se remettre ensemble, c'est en réalité pour annoncer qu'elle a rencontré quelqu'un ; une séparation à l'amiable dans un restaurant (ils se prennent dans les bras) ; le narrateur retrouve son ex à une exposition qui lui annonce qu'elle est enceinte…
Une profession revient souvent : veilleur de nuit dans un hôtel.
Même les prénoms manquent d'originalité, la fille du narrateur s'appelle souvent Alice.
Voilà. Une belle découverte, un auteur dont j'ai vraiment apprécié le style et l'humour avec une utilisation originale des notes de bas de page, mais un auteur qui ne se renouvelle pas suffisamment à mon goût.
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