J'ai découvert avec plaisir
David Foenkinos avec
La famille Martin. J'ai beaucoup apprécié l'histoire et surtout le style et l'humour de cet auteur. J'ai poursuivi ma découverte par
La délicatesse,
Vers la beauté,
Je vais mieux et
La Tête de l'emploi… et je vais m'arrêter là.
En effet, les
David Foenkinos se lisent très bien, très vite, trop vite, peut-être, et j'aime beaucoup son style, mais il m'est impossible de continuer à lire toujours le même livre.
Les thèmes abordés sont récurrents : séparation, divorce, harcèlement au travail, licenciement suite à un acte de rébellion contre ce harcèlement, chômage, relation avec ses parents…
Le narrateur ne ressent pas l'amour de ses parents ; il tisse un lien très fort avec ses enfants, a du mal avec leur départ du foyer ; il croit toujours être plus que jamais amoureux de sa femme lorsqu'elle, elle, veut divorcer ; le narrateur parle peu de ce qu'il ressent, retient tout, puis un jour, se libère et balance ses 4 vérités à ses parents, son employeur…
Des scènes récurrentes : le narrateur plante tout et prend la route précipitamment pour arriver devant la porte fermée d'un cimetière en pleine nuit ; son ex le recontacte, il croit que c'est pour se remettre ensemble, c'est en réalité pour annoncer qu'elle a rencontré quelqu'un ; une séparation à l'amiable dans un restaurant (ils se prennent dans les bras) ; le narrateur retrouve son ex à une exposition qui lui annonce qu'elle est enceinte…
Une profession revient souvent : veilleur de nuit dans un hôtel.
Même les prénoms manquent d'originalité, la fille du narrateur s'appelle souvent Alice.
Voilà. Une belle découverte, un auteur dont j'ai vraiment apprécié le style et l'humour avec une utilisation originale des notes de bas de page, mais un auteur qui ne se renouvelle pas suffisamment à mon goût.