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4,31

sur 4730 notes
J 'ai été captivée par la lecture de ce premier tome.
Bien que je connaisse les causes de la guerre 14-18, le fait de suivre les personnages fictifs évoluant dans ce contexte est passionnant.
Les différents milieux sociaux et les mentalités de l'époque ressortent très bien.
Comme toujours KEN FOLLETT nous tient en haleine. Il a le sens du détail et l'on est facilement entraîne dans les chemins qu'il emprunte.
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Voir ma vidéo : https://youtu.be/7wihHvbC9Jc

Je découvre Ken Follett à la lecture de ce premier tome de cette saga.
Jusqu'ici, j'avais essentiellement retenu que la Belgique était entrée dans la première guerre mondiale lors du franchissement de l'Yser par les Allemands, ce qui avait déclenché une bataille sanglante.
Grâce à Ken Follett, j'ai découvert que la grande guerre trouvait son origine dans un incident avec l'Autriche.
Je pense que c'est mon premier roman historique de cette qualité.
Je l'ai trouvé très passionnant. Grâce aux personnages allemands, anglais, russes et américains, de toutes les classes sociales, on découvre les dessous de la guerre sous différents angles. Il manque toutefois le point de vue français… Mais comme c'est sans doute celui que nous connaissons le mieux, cela ne m'a pas réellement manqué.
Ce roman permet de découvrir les batailles les plus connues (celle de la Somme, celle de la Marne), la révolution russe, la contre-révolution russe avortée, etc. On voit également le rôle important joué par la presse.
J'ai tremblé face aux dangers, notamment de la guerre, auxquels sont exposés nos héros favoris.
Mais j'ai vibré avec les merveilleuses femmes qui ont lutté pour les droits des femmes…
Et je me réjouis d'entreprendre la lecture du deuxième volet.
En d'autres mots, j'ai un réel coup de coeur pour ce roman.
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Quelques mots sur ce premier volume.
La magie du style de l'auteur opère avec autant de maestria que dans Les piliers de la terre.
J'ai été emportée par le destin de ces multiples personnages. A noter que malgré tout on ne s'y perd pas et qu'à aucun moment je n'ai eu besoin d'avoir recours à la liste présentée au début du livre.
Cette trilogie a le mérite de faire réviser l'Histoire du siècle dernier et bien que très romancée, j'ai été sensible au travail de recherche de l'auteur. Celui-ci explique comment il a réussi à créer parfois une presque intimité entre ses personnages fictifs et ceux bien réels tout en respectant les faits historiques.
Me voilà partie à l'assaut du 2ème volume ( plus de 1000 pages chacun quand même) !
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Est-il besoin de présenter ce livre ?
Ken Follett y retrace ici la vie de 5 familles du monde aux prémices de la 1ère guerre mondiale.
Le décor est posé pour chacun et est rapidement happé dans leur quotidien, préoccupation tout en comprenant beaucoup mieux l'histoire.

J'ai beaucoup appris dans ce roman sur les origines du premier conflit mondial notamment et les causes historiques pour chaque pays.
Après effectivement je regrette qu'il n'y ait pas eu de famille française pour témoigner du quotidien sur le sol qui a été témoin d'une grosse partie du conflit et pense que certains personnages sont assez stéréotypés.
Malgré cela j'ai passé de très bonnes heures de lecture et ressors plus cultivée!
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Belle épopée à travers le 20ème siècle, bien documentée mais suffisamment romancée pour ne pas s'ennuyer (Si, comme moi au lycée, vous dormiez au fond de la classe près du radiateur, vous auriez bien eu envie d'avoir des « monsieur Follett » comme prof d'histoire !)

Dans ce premier tome, Ken Follett nous offre une plongée dans le monde impitoyable de la politique diplomatique du début du XXème siècle, avec la guerre de 14 en toile de fond, mais aussi les révolutions Russes et les débuts des conflits « de classe » dans le reste de l'Europe (notamment les révoltes de mineurs anglais).

C'est bien dosé niveau timing, avec des chapitres très courts pour maintenir le suspens ainsi que des personnages attachants pour le coté romanesque et on se laisse facilement entraîner.
C'est une lecture plaisante, assurément prenante. Mais quand même un peu trop "polie" pour moi : le récit très romancé (voir presque simpliste par moment) de cet épisode géopolitique majeur agace parfois (les histoires d'amour prennent vite le pas sur la géo politique) avec quelques oublis de taille (Les français sont carrément évincés de la guerre de 14, avec un unique personnage (une prostituée) rencontré sur 2 pages… on a l'impression que seuls les anglais se sont battus dans la Somme !) ; et puis un bémol pour les personnages trop caricaturaux, toujours manichéens chez Follett, avec ce redondant personnage du gentil pauvre très pieux, de l'aristocrate humaniste qui lutte pour l'égalité (souvent une jolie jeune femme) ou de l'aristocrate traditionaliste qui lutte contre l'égalité (souvent un vieux barbu réac).
Bon... Il faudrait peut-être varier un peu. L'âme humaine est quand même un peu plus complexe que ça !

Vous l'aurez compris, c'est une bonne lecture, agréable, divertissante mais que j'ai trouvé un poil gentillette.
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Je ne critiquerai pas ce livre car de très nombreux lecteurs l'ont fait avant moi.
Je me bornerai toutefois à dire que j'ai beaucoup aimé la construction et la qualité des références historiques. Je lis actuellement " Les carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier" et L Histoire des batailles se recoupe parfaitement.
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Quel talent cet auteur ! Déjà la trilogie des piliers de la terre était fabuleuse car il fallait quand même y aller pour lire des pavés de 1000 pages sur le moyen age.
Et là, on prend les mêmes et on recommence, mais début du 20e siècle.
Plusieurs personnages, différents pays, différents drames : l'Angleterre, l'Allemagne, la Russie, la France, les Etats Unis…
Vous mélangez tout ça, vous ajoutez pleins d'informations historiques véridiques, des histoires d'amour et vous avez une super lecture, addictive, intéressante, enrichissante.
Et là, vous vous demandez si vous avez vraiment écouté les cours d'histoire à l'école ?
Car j'ai découvert énormément de choses sur la première guerre mondiale, le avant, le pendant et un petit peu le après (oui il faut en laisser pour les deux tomes suivants).
Donc c'est un auteur qui encore une fois m'a bluffée, et surtout qui m'a fait aimer l'histoire avec un grand H.
J'ai vraiment hâte de lire la suite car en plus j'adore la période de la seconde guerre mondiale.
Evidemment, c'est bien écrit, complet, facile à lire malgré le nombre de pages.
Juste, je ne me suis attachée à aucun personnage mais ce n'est pas grave du tout, j'ai beaucoup apprécié le contexte historique que les histoires d'amour.
Une superbe lecture que je vous recommande.

Lien : https://www.instagram.com/al..
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Ne pas se laisser impressionner par l'épaisseur de l'objet: L Histoire croise les histoires, les personnages sortent des pages, c'est attachant, passionnant. Un voyage des prémices de la Grande Guerre aux conséquences du traité de Versailles qui ne donne qu'une envie: lire la suite. Ce n'est pas comme cela que ma PAL va diminuer!

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Quand on se lance dans du Ken Follett, on sait quand on commence, on ne sait jamais quand on va finir. J'avais déjà tenté l'expérience avec Les Piliers de la terre. L'essai avait été concluant puisque j'avais adoré cette fresque médiéval immense. Avec La Chute des géants, je fais un bond dans le le temps puisque Ken Follett met ici en scène des personnages durant la première guerre mondiale.

Alors que dire après avoir dévoré ce pavé de 1048 pages? C'est tout simplement énorme! Ken Follett nous fait revivre de manière grandiose la grande guerre avec des personnages attachants, des intrigues politiques incroyables et une tension constante.

Ken Follett a l'art de la narration éclatée. Ce roman n'échappe pas à la règle. Il se fait fort d'inventer une myriade de personnages aux quatre coins du monde. Il y a d'abord, les personnages anglais: Billy, le fils de mineur qui va s'engager dans l'armée; Ethel, sa soeur, qui va se battre pour sa liberté et celle de toutes les femmes; Fitz, l'aristocrate, sûr de lui, séducteur, prisonnier d'un autre temps; sa soeur Maud, un peu trop moderne pour l'époque. Côté allemand, nous avons Walter, fou amoureux de Maud, partagé entre son amour et sa patrie. Il y aussi les russes avec Lev, la crapule qui s'en sort toujours et son frère Grigori, bonne âme. Et aux États-Unis, Gus Dewar, le conseiller du président.

Tous ces personnages évoluent d'abord les uns à côté des autres jusqu'à ce qu'ils se croisent. Les uns combattront, les autres s'aimeront. La Chute des géants prend l'allure d'un roman choral qui permet de raconter la guerre de plusieurs points de vue et c'est ce qui fait la force du livre. L'auteur apporte beaucoup de nuances à travers ces différents portraits.

Chaque personnage nous fait pénétrer aussi dans son univers, sa famille, ses amis. Il y a tout le côté aristocratique incarné par Fitz et Walter. Les dîners habillés, aux chandelles, aux multiples plats et vins; les domestiques; le sentiment de supériorité. Tout cela sera balayé par la guerre et ses horreurs. On voit vraiment le monde évoluer sous la plume de l'auteur et je trouve cela vraiment fort. Les femmes prennent de plus en plus de pouvoir et de place; les moeurs évoluent et deviennent moins strictes et Fitz est bien obligé de constater que ses valeurs ont complètement changé et qu'il doit faire avec. A côté de la brillance des dîners edwardiens, on pénètre aussi dans la misère la plus dure: en Angleterre, avec les mineurs; en Russie, avec les ouvriers.

Le point de rupture entre ces deux mondes bien délimités sera la première guerre mondiale. Là aussi, l'auteur reconstitue minutieusement les faits qui ont conduit à cette catastrophe humaine. La poudrière des Balkans, le refus de se plier au droit, l'entrée en guerre de tous les belligérants. C'est véritablement brillant. Ken Follett nous fait revivre une épopée incroyable qui va bouleverser le monde. Il s'appuie sur une documentation très solide. Certains passages, très politiques, peuvent paraître difficile à lire, mais bien vite, l'auteur nous plonge dans l'univers de l'espionnage, de la guerre, de la diplomatie et c'est passionnant! Les scènes de guerre dans les tranchées sont peu nombreuses, l'auteur se concentrant davantage sur « les coulisses » mais elles apparaissent violentes et brutales, reflétant parfaitement les conditions de l'époque.

La Chute des géants m'aura tenue en haleine de longues heures et je ne peux que recommander cette immense fresque historique et immersive qui nous fait revivre les heures les plus sombres du vingtième siècle.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Presqu'un an que je gardais ce livre au chaud pour le pavé de l'été.
Le voilà dévoré en quelques jours.

Une fresque historique comme je les aime, un arrière-plan documenté et intéressant, des personnages qui semblent vivants tant Ken Follett sait les animer…

L'action débute en 1911, au Pays de Galles, Billy 13 ans descend à la mine pour la première fois, comme avant lui son père et son grand père (cf extrait). Sa soeur Ethel travaille comme femme de chambre chez le Vicomte Fitzherbert à qui appartient la mine. Elle ne résistera pas longtemps au « charme » de ce noble….
Le livre mêle donc la vie de « petites gens » et de la noblesse.
3 ans plus tard, la guerre semble aux portes de l'Europe : cela fait peur bien sûr tous ces gens inconscients qui veulent combattre : pour se venger ou pour accroître leurs territoires…
En parallèle de cette famille galloise et anglaise, Ken Follet nous fait suivre le jeune américain Gus Dewar, qui après ses études, parcourt l'Europe (Angleterre, Russie) pour compléter sa formation de juriste…En Russie, nous suivons l'évolution de deux frères Grigori et Lev : les deux jeunes garçons sont orphelins, le père a été pendu par un prince de l'entourage du tsar (pour avoir fait brouter un animal sur les terres du tsar !!), la mère a été assassinée lors d'un soulèvement populaire en 1905 (là aussi abattue par les soldats du tsar)…ils souhaitent émigrer aux Etats-Unis pour devenir libres.
Enfin, nous suivons une dernière famille : la famille allemande les von Ulrich, aristocrates dont le fils Walter von Ulrich, pacifiste convaincu et amoureux de la belle Maud, soeur du Vicomte Fitzherbert, s'oppose à son père, Otto, général dans l'armée Prussienne et qui appelle à la guerre….

Durant 1.000 pages, Ken Follett m'a emmené loin, très loin et je lui pardonne donc ces personnages quand même « un peu d'un bloc, voire prévisibles » et quelques situations improbables…
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