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4,3

sur 2178 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le tome de trop…
Troisième opus de la saga de Ken Follet, le siècle. L'histoire débute avec la construction du mur de Berlin, Kennedy, Khrouchtchev, la baie des cochons, autant de noms qui sentent l'odeur sulfureuse de fin du monde pour finir avec l'élection de Barak Obama. Encore une fois, le lecteur est emporté dans les méandres de la grande histoire grâce à ces familles anglaises, américaines, allemandes et russes, et leurs descendants. On regrette l'absence d'une famille française, à croire que la France n'ait joué aucun rôle sur la scène politique mondiale de ce XXe siècle. C'est, de la part de l'auteur, presque une attitude révisionniste.
Le style de l'auteur brille par son absence. L'écriture simple et directe n'en facilite que plus la lecture. On est certes pas devant un ouvrage de littérature majeur. Des répétitions lors du récit, l'usage d'un schéma narratif répétitif : ça drague, ça flirte, ça couche, ça se marie et ça fait des « gosses », les recettes d'un écrivain de seconde zone. On aurait pu s'attendre à plus original. L'auteur prends trop souvent le soin de décrire la manière de s'habiller de ses personnages et ce de façon systématique, ça s'appelle faire du remplissage et au regard des presque 1300 pages que représentent ce dernier volet, on s'en serait passé.
Bien qu'il y ait des longueurs lors de ce troisième tome, on se laisse emporter par l'intrigue de certaines situations qui relayent bien les temps morts. Sans la trame historique, qui est la colonne vertébrale de cet oeuvre, le roman de Ken Follett aurait sa place dans la collection Harlequin.
Traduction de Jean-Daniel Brèque, Odile Demange, Nathalie Gouyé-Guilbert, Dominique Haas.
Editions Robert Laffont, le livre de poche, 1273 pages.
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Pour ce dernier volet de la trilogie du Siècle, Ken Follett organise nos retrouvailles avec les personnages des précédents tomes à Berlin Est, en 1961.
A travers le destin de quatre familles, russe, britannique, américaine et allemande, l'auteur, dont le sens du récit n'est plus à démontrer, nous emporte aux côtés de ceux qui ont fait l'Histoire de cette fin de siècle, nous permettant de vivre de l'intérieur des événements que les livres d'Histoire ou l'actualité récente nous ont fait vivre.
De simple spectateur, on devient acteur quand les personnages imaginés par Follett approchent les dirigeants des deux blocs, le leader de la révolution cubaine ou des agents de renseignement de l'Est ou de l'Ouest.
Ce livre, bien que volumineux de prime abord, se dévore en peu de temps, tant le lecteur a envie d'en savoir davantage sur le dénouement d'une situation pourtant connue.
On quitte presque à regret cette galerie de personnages en regrettant que l'intrigue cesse si brusquement.
Hormis quelques longueurs dans la crise des missiles de Cuba, le récit est haletant de bout en bout. Il est servi par une rigueur documentaire et historique qui est probablement le fruit d'un immense travail d'équipe, mais qui permet à la grande et à la petite histoire de s'imbriquer aussi étroitement qu'harmonieusement.
Une belle fresque.
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Aux portes de l'Eternité est le troisième et dernier tome de cette saga dite du siècle. Je l'ai trouvé moins dynamique que les autres et je m'en suis assez rapidement lassée (500 pages lues sur 1280). La multitude de personnages qui ne me dérangeait pas auparavant a commencé à poser problème. Il fallait se souvenir d'où venait untel ou untel et au bout d'un moment, j'ai abandonné cette gymnastique cérébrale qui se répétait trop souvent et me donnait mal au crâne. J'ai essayé de faire comme si le passé des personnages n'était pas si important mais ce n'était pas si simple.

Étrangement, dans les autres tomes, les événements se succédaient assez rapidement et les enchaînements étaient fluides. Là, je ne voyais plus la fin de cette manifestation pacifique pour les droits civiques aux Etats-Unis. Je trouvais que certains personnages montaient l'échelle sociale trop facilement et que le souci du détail que Ken Follett avait toujours respecté devenait bancal.

J'avais pas mal d'attente sur ce roman : je voulais voir comment Ken Follett traitait le Mur de Berlin, la reconstruction de ce monde d'après-guerre et l'évolution politique et économique. Je n'ai pas eu assez d'éléments à me mettre sous la dent. Peut-être aurais-je dû attendre davantage et lire encore quelques pages…

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Dernier volet de cette trilogie et je suis un peu déçue. L'auteur nous fait parcourir la seconde moitié du XXème siècle avec les familles dont nous avons fait connaissance au cours des deux premiers tomes. La Grande Bretagne, les Etats Unis, les deux Allemagnes et l'URSS y vivent la guerre froide, la chute du mur de Berlin et ses conséquences, ainsi que la lutte contre la ségrégation et pour l'égalité. Notons que l'Europe se résume à la Grande Bretagne et à l'Allemagne de l'ouest. C'est assez surprenant … Ce balayage historique à grande vitesse même si ce volume frôle les mille pages, m'a fait penser à la saga de la « bicyclette bleue » et au « vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » où les héros, même s'ils sont attachants et quoi qu'ils fassent, sont au centre de tous les événements et rencontrent tous les personnages historiques qui ont compté. Un pavé bien documenté au demeurant, mais partial, qui m'a fait passer un bon moment mais dont je ne garderai pas un souvenir inaltérable comme pour les piliers de la terre. Sa construction chronologique permet par ailleurs de le lire par épisode, ça peut aider la digestion.
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Dernier volume de la trilogie du siècle et je suis toujours aussi emballé par celle-ci. Toutefois, j'attribue une étoile de moins que pour les deux premiers tomes car j'ai un peu moins apprécié les personnages.
Pour moi, cette trilogie reste malgré tout un énorme coup de coeur !!!
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Troisième et dernier opus de la série du Siècle de Ken Follet, « Aux portes de l'éternité » débute dans les années 1960 et met en scène les petits-enfants des héros de « La chute des géants ».

Nous retrouvons les descendants des familles Williams, Pechkov, Dewar, von Ulrich… au coeur de la guerre froide. Les grands événements et changements culturels de l'époque sont retracés à travers les vies des différents personnages : crise des missiles de Cuba, construction du mur de Berlin, naissance de la musique pop, lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis, scandale du Watergate… etc.

Comme d'habitude chez Ken Follet, malgré l'épaisseur de sa prose, le roman se lit facilement. Nous suivons allégrement les péripéties de chacun et honnêtement, les pages se tournent vite !

Toutefois, autant j'ai été transportée à la lecture des « Piliers de la Terre », autant pour cette trilogie je n'ai pas quitté le plancher des vaches ! Bien évidemment j'en suis la première déçue car je me réjouissais d'avance de soirées entières à dévorer ces livres.

Pourquoi n'ai-je pas été complétement conquise ?

Dans un premier temps, les personnages sont manichéens. Bien que cette tendance soit moins prononcée que dans ses ouvrages précédents (quelqu'un a dû le prévenir que ce n'était vraiment plus possible), il n'en reste pas moins que c'est énervant d'avoir des personnages endossant le rôle des « méchants » juste pour servir de prétexte à l'avancement du scénario. Il s'agit typiquement de Hans, le mari de Rebecca. A croire qu'il n'y avait pas de gars sympa à la Stasi ;-)

A contrario, les personnages principaux ont un grand sens moral et sont dotés d'une intelligence supérieure, ce que Ken Follet souligne malheureusement avec force tics d'écriture : Au choix, ils « comprennent », ils « analysent finement/subtilement », ils sont « fine mouche », ou, pour varier, l'auteur leur passe un petit coup de brosse à reluire de façon plus « subtile » en faisant remarquer par leur interlocuteur à quel point les premiers sont futés !

Il faut noter également que toutes les figures du roman ont « une sensibilité de gauche » ce qui pourrait, je pense, offenser le lecteur votant à droite ! le seul personnage du roman votant Républicain est à moitié demeuré, si vous voyez le genre… Mais bon, à la lumière de l'élection de Trump, je ne vais pas lui donner tort de ce côté-là !

Je remarque également l'à-propos incroyable des événements en cours aux Etats-Unis au moment de ma lecture, plus particulièrement la crise avec la Corée du Nord et la manifestation de Charlottesville, qui illustrent effroyablement que le chemin parcouru depuis la crise des missiles de Cuba et la lutte pour les droits civiques n'est pas si long que ça… Il y a quelques jours, nous avons frôlé la catastrophe nucléaire et les suprématistes blancs ont défilé impunément, avec les conséquences que nous connaissons. le parallèle avec le début du livre et la présidence de Kennedy m'aurait semblé grotesque seulement quelques mois auparavant, alors qu'il s'agit de la triste et décevante réalité aujourd'hui.

Revenons à nos moutons, deuxième point critique du roman : Il y a une multitude de personnages et dans son souci de ne pas perdre le lecteur du fond de la classe qui ne fait que rigoler avec son copain au lieu d'écouter, Ken Follet tient à nous faire de multiples piqures de rappel sur la généalogie et les hauts faits accomplis de chacun, parfois à plusieurs reprises pour la même figure. Je n'ai pas pu m'empêcher de ressentir un certain agacement car ses rappels sont faits sans subtilité, au mépris de la mémoire des lecteurs. Il y a certes beaucoup de personnages, mais rien d'insurmontable, d'autant plus qu'ils habitent dans des pays différents et vivent des aventures différentes, avec seulement quelques ramifications de temps et temps… Pas la peine de nous prendre pour des poissons rouges ! Autre chose : Follet doit penser que nous sommes un peu bas de plafond. Ecrire trois fois de suite une même phrase tournée différemment pour être certain que le sous-entendu (qui n'en est plus du tout un, à force) nous est bien rentré dans le crâne m'a passablement énervée.

Enfin, tout au long de ma lecture, j'ai eu la sensation que Follet voulait absolument ne rater aucun grand événement historique en restant accroché aux personnages historiques réels, tout en leur faisant côtoyer des familles fictives … ce qui est parfois fait au détriment de la qualité du scénario. Au final, il en ressort plusieurs histoires un peu décousues sans grand rapport les unes avec les autres (qui auraient carrément pu faire l'objet de plusieurs livres séparés, à mon humble avis) et des personnages qui jouent le rôle de pions, prétextes à la mise en romance de la « grande histoire ». J'ai moi aussi eu le sentiment d'être un petit Playmobil assis alternativement à côté de Kennedy, Krouchtchev, King, Les Beattles ou des hippies… sans grand romanesque.

Allez, je ne suis pas très sympa mais j'ai quand même lu les trois tomes. Si vous avez envie de combler vos lacunes en histoire contemporaine tout en prenant un peu de bon temps, ce livre est pour vous. Quant à moi, aujourd'hui ma PAL est bien trop haute pour rajouter le prochain Follet par-dessus.
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Alors là, Ken, il faut qu'on parle parce que ça ne va pas du tout, mais alors là pas du tout !
Je suis pourtant une fan inconditionnelle, de celles qui courent acheter le dernier ouvrage dès sa sortie, sans réfléchir, sans lire les commentaires des autres lecteurs (vous êtes d'ailleurs le seul !)...tout simplement parce que j'adore le style d'écriture, les histoires, les personnages...tout quoi !
Tout...sauf sur ce 3ème volet du "siècle" ! pourtant, tout y est : l'enchainement d'évènements, les informations historiques toujours très précises et fouillées, les personnages...oui, mais non ! Les évènements relatés sont intéressants (le communisme, les conflits de Cuba et du Vietnam, les seventies, la ségrégation...) mais ils ne sont pas palpitants au niveau de l'approche. J'ai beaucoup appris mais sans passion !
Et que dire des personnages qui sont habituellement très charismatiques, auxquels on pense longtemps après avoir refermé le livre ??? dans ce tome, ça n'est pas le cas.
En résumé, des évènements très (trop) détaillés mais sans la touche "palpitante" habituelle, certains évènements sont même trop survolés. Les personnages ne sont pas attachants comme dans tous les autres romans de cette série et des autres. Leur sort nous importe peu, ils ne nous font pas vibrer...en tout cas, pas moi ;)
Et enfin, la fin de cette immense trilogie qui arrive de façon un peu brutale, voire un peu "bâclée" pour le sentiment que j'en ai...les dernières décennies s'enchaînent trop vite et on arrive au mot "fin"...en restant sur sa faim si je peux me permettre ce facile jeu de mot !
En résumé, j'ai adoré les 2 premiers "siècle", beaucoup moins celui ci...mais Ken, rassurez-vous je reste une fan inconditionnelle et je continuerai à courir acheter le prochain ouvrage !!! c'est pour quand d'ailleurs ?? :)
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Je viens de terminer le troisième et dernier volet de l'histoire du 20ème siècle vu par Ken Follett au travers de l'existence mouvementée de plusieurs familles américaines, anglaises, allemandes et russes. Celles-ci vont vivre les horreurs du Mur de Berlin, la ségrégation raciale aux Etats-Unis d'Amérique, la guerre froide, la guerre du Vietnam, le phénomène hippie, l'irrésistible montée en puissance des drogues en tous genres et du rock and roll ! Voilà un programme bien chargé qui aura bien besoin des 1200 pages allouées à ces aventures qui couvrent une période comprise entre 1960 et 1988…
Cette oeuvre ambitieuse semble peu à peu perdre le souffle épique qui était le sien dans les deux précédents opus. Peut-être l'effet de la proximité des évènements avec notre propre vécu ?
S'il est vrai que l'on suit avec un certain intérêt les déboires et bonheurs des personnages maintenant bien connus du lecteur, la magie peine à opérer. Les éléments historiques sont de la plus grande authenticité et tout semble fait pour nous entraîner dans un univers dynamique et bien réel. Malheureusement, on se sent juste spectateur de scènes attendues et parfois excessivement caricaturées. Ainsi, la liaison secrète de la belle Maria avec John Kennedy, ou la proximité improbable de Dimka, jeune conseiller, avec les premiers secrétaires soviétiques successifs de la période, ou bien encore l'écrivain russe envoyé au Goulag qui fait passer à l'Ouest une oeuvre littéraire majeure qui n'est pas sans rappeler Alexandre Soljenitsyne
Certes, Ken Follett est virtuose dans l'art de raconter des histoires et particulièrement l'Histoire. Il nous a régalé avec ses Piliers de la terre et son Monde sans fin. Il m'a enthousiasmé avec les deux premiers tomes sur les guerres mondiales (La chute des géants et l'Hiver du monde). Là, il me laisse sur ma faim. Je me suis même surpris à parfois m'ennuyer… Les évènements se succèdent trop vite, les situations sont préfabriquées et ça se voit. Les personnages manquent cruellement de profondeur et de souffle et ne sont que les éléments de décor du film historique qui se déploie au premier plan.
Bien aidé par ses conseillers en histoire, Ken Follett a peut-être eu le tort de vouloir trop en faire avec des évènements dont je ne discute pas l'importance, mais sans commune mesure avec les deux guerres mondiales en ce qui concerne notre vision européenne voire franco-française du monde...
Néanmoins, j'ai beaucoup appris sur l'histoire récente des Etats-Unis et le fonctionnement de la Russie soviétique, même si cela ne m'a guère ému en tant que lecteur de romans. Au moins, à cet égard, je remercie pleinement et sincèrement Ken Follett que je ne cesse d'admirer pour l'originalité de son oeuvre qui n'a guère d'équivalent.

Michelangelo 2014

Lien : http://jaimelireetecrire.ove..
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J'ai mis pas mal de temps à me lancer dans ce troisième opus de "Le Siècle". le fait d'avoir tant entendu qu'il n'était pas aussi bien que les deux premiers y étant, sans doute, pour beaucoup. Quelle erreur! Non seulement, j'ai adoré retrouver ces familles et leurs descendances mais j'ai littéralement dévoré ces 1275 pages de notre histoire moderne.




Certes, l'histoire est, bien sûr, romancée mais c'est avec grand intérêt que je me retrouve plongée dans le quotidien de ces populations touchées par la guerre froide, de la construction du Mur à sa destruction. A recommander et à mettre dans toutes les mains afin de ne jamais oublier...

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Contente d'avoir lue cette trilogie très dense et très bien documentée sur un siècle mouvementé, en proie aux guerres, aux drames, aux ségrégations raciales, tout cela en relatant les destins de familles et tout en émotion. Un beau travail littéraire.
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