Alma, tome 1 : Le vent se lève

Ce roman semblait intéressant rien que de voir la couverture. Et en lisant la quatrième, mon envie de le découvrir se confirma. J'avais suivi sa sortie en 2020, mais je ne l'avais pas acheté. Mais en le voyant à la bibliothèque en cet été 2023, je me suis dit : « Ça y est. Il est temps que je le découvre ! ».

Pourtant, je connaissais déjà l'auteur pour sa célèbre duologie Tobie Lolness, et cette dernière ne m'avait pas tellement plu malgré tous les éloges qui se sont faits dessus. Je l'avais lu au collège, une amie me l'avait conseillé, mais je n'avais pas vraiment réussi à accrocher, étonnamment.
Mais avec Alma… ! Quel coup de coeur ce fut !
(J'en aurais presque envie de relire Tobie Lolness, pour voir si mon regard a changé !)

À la bibliothèque, j'avais hésité à le prendre, étant donné que c'est une saga et que je suis (très) facilement frustrée si je n'ai pas la suite de suite après. Mais bon. Finalement, j'ai bien fait de prendre ce tome 1 !

Nous voilà ainsi plongés dans une quête d'aventure entre Europe, Afrique et Amérique, en pleine période historique, fin XVIIIème siècle - alors que le commerce triangulaire est au centre de bien des préoccupations.

Cela se lit très bien, j'ai de suite apprécié le récit. C'est extrêmement dépaysant et j'ai accroché très facilement. La plume est belle, poétique, agréable. C'est vraiment bien écrit. Je m'en suis faite la réflexion à de nombreuses reprises durant ma lecture. C'est sans nul doute de la très bonne littérature jeunesse, que je recommande à tous.tes, jeunes et moins jeunes !
On suit deux arcs narratifs différents - Alma d'un côté, Joseph de l'autre -, dont les routes finissent par se croiser sur un même bateau, La Douce Amélie, qui n'est qu'autre qu'un navire négrier… Mais il n'y a pas qu'eux ; on a plusieurs point de vue, pas seulement celui d'Alma et celui de Joseph, nous permettant ainsi de suivre plein de personnages différents et de ne pas s'ennuyer une seule seconde dans le récit.

J'ai été complètement ‘immergée', si je puis dire, dans cette histoire.
C'est aussi captivant que terrible.
Un roman d'aventure, mais aussi d'Histoire.
De l'action, du mystère, de l'émotion… Un combo parfait pour un magnifique roman, passionnant et addictif !

Il y a une multitude de personnages qui ont tous été bien écrits, bien creusés, auxquels on s'est attachés - ou pas. J'ai adoré Alma et Joseph, ainsi que d'autres personnages comme Poussin et Sirim.
Ce roman regroupe plein de thématiques différentes. Il parle d'Histoire, bien évidemment, de ces horreurs commises durant cette période de la traite des Noirs, de cette ‘chasse aux captifs'… Mais ce livre, c'est aussi bien d'autres choses. C'est une histoire d'aventure, de famille, d'amitié, ou encore de piraterie. On y trouve même une légère note de fantastique.

Durant le dernier tiers de ma lecture, je me suis rendu compte que chaque nom de chapitre était à chaque fois les derniers mots du chapitre en question… ! J'ai trouvé cela vraiment fou. Les noms étaient si bien trouvés à chaque fois… ! C'est la première fois que je vois cela dans un livre, si j'en crois mes souvenirs. J'en ai été vraiment bouche bée, sincèrement admirative.

Petite dédicace au moment de chant sur La Douce Amélie, vers la fin du livre… (comprendra qui pourra) Ce passage là, qui unit chaque personne du bateau, chaque captif… Ce moment d'unité est juste indescriptible en terme d'émotions, très fort, très puissant, triste et beau à la fois, et m'a énormément touchée.

Et puis le dernier chapitre… Sans vouloir spoiler quoi que ce soit, je voulais juste vous dire que j'en ai eu les larmes aux yeux. :')

En (re)lisant des citations publiées sur Babelio par différents internautes, j'ai réalisé de nouveau à quel point la plume était belle, à quel point ce livre méritait d'être lu et à quel point j'avais été emportée par le récit.

C'est une certitude : je veux lire la suite !
Ce début de trilogie est vraiment une réussite. C'est un très bon roman et une belle découverte pour ma part. :) (j'ai hésité avec la note maximale !)

Abandon vers la moitié.
J'ai dû faire une pause dans ma lecture en novembre, trop éprouvée, et je ne parviens plus à le reprendre. Non pas que le texte soit mauvais, bien au contraire : il est superbement écrit, empreint parfois de poésie et les personnages sont fouillés et psychologiquement développés. Mais les violences décrites me sont insupportables ! Que des hommes soient capables d'en voler et vendre d'autres, de les traiter comme du bétail… justement quand on voit comment les hommes traitent les bêtes, on comprend qu'ils sont capables du pire.
Décidément mes lectures actuelles ne m'aident pas à apprécier le genre humain… le pire des êtres sur cette terre ! Les animaux ne tuent que pour se nourrir ou survivre, jamais par plaisir ou simple méchanceté ou encore par appât du gain.
Peut-être n'est-ce pas le moment pour moi de lire cette histoire jusqu'au bout ? Pourrais-je la reprendre un jour ?
Quoiqu'il en soit je la conseillerai car l'écriture est fine et le fond mérite d'être connu, hélas, par devoir de mémoire comme on dit.

Malgré toutes les bonnes critiques sur ce livre, ça n'a pas fait mouche sur moi.
On suit plusieurs personnages en parallèle. Alma, qui vit avec sa famille dans une vallée isolée d'Afrique, bien à l'abri des dangers du monde extérieur. Joseph Mars, petit voleur qui embarque discrètement sur La Douce Amélie, navire négrier qui fait du commerce triangulaire. Et également Amélie, fille du capitaine du navire portant son nom, restée en Europe dans sa famille bourgeoise, avec tout ce que ça implique.
L'esclavagisme est bien sûr le thème principal de cette saga, mais on y aborde aussi les mariages arrangés et la condition de la femme, en y ajoutant une chasse au trésor. Ce livre nous brosse le tableau de la société au XVIIIème siècle.
Le sujet était intéressant, mais je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire. Ça aurait dû être plein d'émotion, mais je ne me suis pas attachée aux personnages. C'est bien écrit, c'est certain, mais j'ai trouvé ça très long. Peut-être suis-je passée à côté, peut-être que ce n'est pas pour moi. En tout cas, je ne poursuivrai pas cette série.
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Alma vit avec sa famille dans une vallée africaine préservée, elle sait que ses parents ont un secret sans savoir de quoi il s'agit, ils insistent sur le fait que rien d'étranger ne doit pénétrer dans ce lieu. Un jour après la saison des pluies est apparu un zèbre sans rayure qu'Alma et son frère Lam ont apprivoisé. Les deux enfants rêvent de découvrir ce qui se cache au-delà de leur vallée, Lam profite de la saison des pluies pour quitter la vallée. Son père et sa soeur se mettent à sa poursuite, car Mosi, ancien chasseur d'esclaves sait à quel point ce monde est dangereux. Lam sera capturé par des trafiquants, sa soeur arrivant trop tard pour le secourir. Alma montera à bord de la Douce Amélie, qui porte bien mal son nom comme passagère clandestine dans l'espoir de sauver Lam, elle apprendra plus tard qu'il a été embarqué sur un autre navire à destination de la Louisiane.

On suit aussi ce qui se passe sur la Douce Amélie, baptisée ainsi en l'honneur de la fille de l'armateur, mais Amélie n'a rien d'une fille douce, c'est une femme de tête qui ne veut pas épouser le comptable de son père, dont elle a compris la malhonnêteté. Saint Ange est prêt à tout pour parvenir à ses fins, y compris à tuer son patron et dépouiller Amélie, car un trésor est caché sur le bateau à l'insu de tous. le capitaine du navire est un homme brutal et sans scrupule, prêt à tout pour s'emparer du trésor de Luc de Lerne, un célèbre pirate. Il se fait manipuler par le jeune Joseph Mars, qui ne semble pas plus honnête que les autres mais qui aidera Alma.

J'ai lu ce roman dans le cadre d'une lecture commune sur notre forum, mais j'avoue ne pas partager les avis élogieux qu'il a reçu. Il est très bien écrit, ce qui est fondamental pour un roman jeunesse et aborde un sujet important, celui de la traite négrière et de l'esclavage, c'est donc une sorte de devoir de mémoire que de le lire. J'ai bien aimé le personnage d'Alma, mais les autres m'ont tous paru assez tordus. le roman explique bien le fonctionnement de la traite, alimentée par les Africains eux-mêmes qui livraient leurs prisonniers aux trafiquants. La fin du livre laisse de nombreuses questions ouvertes, mais comme je ne l'ai guère apprécié, je ne compte pas lire la suite. Les illustrations sont très belles. Personnellement, j'ai trouvé ce livre ennuyant, je ne suis pas entrée dans l'histoire et je ne vais pas m'étendre.
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Il est des commerces abjects : celui des êtres humains. L'Homme est ainsi fait, il est capable de vendre ses semblables pour de l'argent, par vengeance, pour posséder les terres de l'autre ou pour se protéger lui-même des négriers, des envahisseurs…

Alma vivait tranquillement dans sa vallée, bien cachée, en compagnie de ses parents, de ses deux frères et d'un nouveau venu : un zèbre sans rayures qu'elle pouvait monter.

Hélas, l'attrait de l'inconnu fut plus fort que tout pour le petit frère, Lam, et il profita des pluies pour quitter la vallée protégée. Alma parti à sa recherche et toutes les emmerdes commencèrent au moment où Lam quitta la matrice protectrice de la vallée.

Ce roman choral ne se contente pas de suivre les pas d'Alma, sur les traces de son frère. le narrateur, omniscient, nous parlera aussi du passé trouble de son père, de ce qui va arriver à sa mère et son frère muet, de Joseph, un jeune garçon rempli de mystères qui va s'embarquer sur un navire négrier, d'Amélie Bassac, la fille de l'armateur Bassac à La Rochelle, de Gardel, le capitaine du navire négrier, qui ne s'embarrasse pas des sentiments, ni de pitié…

Nous avons beau être dans un roman pour la jeunesse, l'auteur ne cachera rien des mauvais traitements subis par les êtres humain capturés et entassés dans les cales des navires négriers.

Sans s'appesantir ou en faire trop, l'auteur arrive parfaitement à nous faire ressentir l'horreur, pour ces captifs, de se retrouver entassés dans les ponts inférieurs, sans air, sans soins, croupissant dans ces cales inhumaines qui ne leur laissaient même pas une once d'espoir.

Horrible commerce qui a enrichi bien des gens, le tout pour faire bosser des êtres humains dans des plantations de cannes à sucre, le tout dans des conditions inhumaines.

Le récit est un subtil mélange de conte, de roman d'aventure, de récits de pirates, de romans parlant de quêtes des héros, que ce soit pour retrouver des personnes chères ou tout simplement un trésor qui pourrait être caché sur une île…

L'écriture de l'auteur est simple, sans jamais être simpliste. On a l'impression que les personnages sont vivants, qu'ils sont près de nous, que nous les suivons dans leurs histoires, que certains sont nos amis.

Un roman jeunesse qui s'adresse autant aux jeunes qu'aux adultes, un roman qui parle des pages très sombres de notre Histoire, qui met en lumière le côté obscur des Hommes, capable d'asservir les animaux ou ses semblables, pour son propre intérêt.

Une page de l'Histoire qu'il serait bon d'apprendre à tout le monde, un roman puissant, rempli d'aventures, d'émotions, de personnages bien campés, attachants ou abjects, sans jamais pourtant être manichéens.

Un roman que je suis contente d'avoir enfin découvert et dont il me tarde de lire la suite.

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C'est toujours avec appréhension que je me lance dans la lecture d'un roman de Timothée de Fombelle car Tobie Lolness reste pour moi un coup de coeur inégalé, alors, j'ai toujours peur d'être déçue.

Mais en découvrant ce nouveau titre en duo avec François Place pour les illustrations (comme dans Tobie) et cette couverture magnifique chez ma libraire préférée...j'ai craqué !

Quel récit !! Nous voilà plongé dans cette terrible époque de l'esclavage. Nous faisons la connaissance d'une galerie de personnages, attachants ou détestables avec lesquels nous vivons les événements au plus près.

J'ai apprécié la variété des points de vues, nous permettant de nous retrouver d'un côté ou de l'autre de l'histoire : tantôt dans l'opulence de la maison de l'armateur ou dans la cabine du capitaine, tantôt enfermé aux fers au milieu de centaine d'autres esclaves, tantôt tout en haut du mat de misaine avec les matelots ou fuyant les chasseurs de tête.

Les illustrations de François Place accompagnent à merveille le récit, et je suis toujours admirative de son travail.

Il ne me reste plus qu'à attendre les deux autres tomes de cette trilogie !

Que pourrais-je ajouter aux critiques dithyrambiques sur ce livre ?
Oui le talent de l'auteur est immense. En quelques mots, quelques sensations, il nous projette aux côtés de ses personnages, nous en dresse un portrait vivant. le lecteur traverse la jungle avec Alma, s'inquiète auprès de Mosi, frissonne avec Jo, embarque avec le capitaine, se révolte avec Amélie...
J'apporte une nuance tout de fois : quel sadisme de nous abandonner à la fin du tome 1 ? Je sais bien que c'est le jeu, mais je voulais la suite moi ! et maintenant ! Bon, il sortira un jour le tome 2, mais je gère mal la frustration, c'est comme ça. Voilà, Timothée de Fombelle est aussi un auteur générateur de frustration. Il fallait que ce soit dit.

Timothée de Fombelle est sans conteste mon auteur français préféré. Il a le don de se renouveler à chacune de ses parutions, d'émerveiller, de surprendre son lectorat, tout en lui prodiguant des leçons de vie mémorables. Ses deux derniers albums jeunesse, Capitaine Rosalie et Quelqu'un m'attend derrière la neige ont été mes coups de coeur de l'année 2019. L'auteur a ce talent si particulier de condensé dans de très courtes histoires de terribles réalités historiques et sociétales, qui frappent, bousculent, chamboulent, émeuvent. Dans cette nouvelle saga jeunesse, il s'attaque à une thématique historique qui lui tenait particulièrement à coeur : la barbarie de l'esclavage du siècle dernier.

Durant sa prime jeunesse, Timothée de Fombelle a eu la chance d'habiter en Afrique, où il a pu se confronter à tout un pan de l'histoire coloniale passée. Cette vision cauchemardesque ne l'a jamais quittée : des années plus tard, il raconte l'histoire d'Alma, jeune Africaine des années 1786, percutée de pleins fouet par les blancs vendeurs d'esclaves. D'abord partie à la recherche de son jeune frère Lam, c'est l'ensemble de sa famille qui va imploser : son père part également chercher ses enfants, tandis que Nao, la maman, se retrouve embarquée par des bandits, qui les revendent, elle, son grand fils muet et le bébé qu'elle porte dans son ventre, à un marchand français. Sans le savoir, Alma se retrouve à bord du même bateau que sa mère, peuplé d'esclaves noirs, en partance pour la France.

Sur ce bateau, elle fera la rencontre du jeune Joseph Mars, un matelot embarqué clandestinement sur La Douce Amélie, à la recherche d'un trésor caché par le pirate Luc de Lerne. le capitaine du navire, Gardel, homme impitoyable, assoiffé d'argent et de pouvoir, se sert de la perspicacité du jeune Joseph pour mettre la main sur ce magot d'or. Une référence directe à la piraterie, ces bandits des mers qui tentent de faire fortune en pillant des bateaux marchands. Cette traversée n'est pas sans encombre, elle est peuplée d'aventures, de rencontres, de déconvenues aussi, mais nous enseigne énormément de choses sur les réalités de l'esclavagisme des siècles passés.

La force de cette histoire réside dans l'alliance parfaite entre une réalité historique au plus proche de la vérité – on sent avec bonheur que l'auteur s'est longuement documenté sur le sujet de l'esclavagisme -, et une part fictionnelle, fantastique, faite d'aventures extraordinaires, idéale pour transporter les jeunes – et moins jeunes – lecteurs dans des contrées lointaines.

L'auteur souhaitait avant tout mettre en lumière un pan peu glorieux de l'Histoire du monde : la traite négrière, adapté à un public jeune, peu sensibilisé à ce genre de thématique. On voit avec horreur les réalités de l'esclavage, notamment à travers le commerce triangulaire en plein essor au XVIIIème siècle : des milliers de noirs sont embarqués sur des navires, principalement européens, pour servir soit de monnaie d'échange soit de main-d'oeuvre gratuite. Sur La Douce Amélie, ils sont des centaines à être entassés dans les bas-fonds du navire, dans des conditions insalubres. Leur état d'être humain est totalement annihilé par les marchands, qui les traite comme de vulgaires bêtes sauvages. Parler de ce mal du siècle dernier – socle principal du développement du racisme, soit dit en passant -, permet d'ouvrir et d'éduquer son esprit, ainsi que sa culture sociétale et historique. C'est un ouvrage enrichissant, brillamment documenté, qui donne l'accès aux plus jeunes à un pan ombrageux et parfaitement honteux des siècles passés.

Un sujet délicat, encore difficile à aborder, d'autant plus par un écrivain blanc. Ce roman de Timothée de Fombelle fait actuellement débat, puisqu'il semblerait que sa thématique périlleuse puisse freiner sa traduction à l'étranger. En effet, les traducteurs craignent une polémique visant l'appropriation culturelle d'une population dominée par un blanc issu d'une culture dominante, qui profiterait des retombées économiques qui ne seraient pas reversés au pays concerné. Une question qui divise les médias et l'opinion publique.

Néanmoins, rassurez vous, point de soucis à se faire pour sa parution française : Alma : le vent se lève est le premier tome d'une trilogie d'aventures qui annonce un succès retentissant et phénoménal. La suite ne sera disponible que dans l'année 2021… autant dire dans une éternité ! Je viens à peine de refermer cette histoire que j'ai déjà hâte de retrouver Alma, sa famille, Joseph, Poussin, Palardi, Amélie, les méchants pirates et les gentils matelots.

Timothée de Fombelle nous embarque à bord de la Douce Amélie, dans une splendide épopée historique où la réalité de l'esclavagisme côtoie des aventures fictionnelles passionnantes. Un voyage envoûtant et rythmé, que je ne peux que vous conseiller !
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Nous sommes en 1786, en pleine période de traffic d'esclaves, la traite triangulaire.

Nous suivons tout particulièrement deux jeunes adolescents. Une jeune fille africaine, Alma, et ses aventures à la recherche de son jeune frère. Mais aussi un jeune garçon embarqué sur le navire "La douce Amélie". Les aventures de cette Amélie nous sont aussi un peu racontées.

C'est donc plusieurs angles de vision de cette période honteuse de notre histoire qui nous sont racontés. Cela permet d'aborder avec les plus jeunes cette époque.

Comme toujours, la plume de l'auteur est agréable à lire, on ne s'ennuie pas, c'est bien écrit et j'ai dévoré ce roman pour adolescents.

Hâte d'avoir la suite!

Un livre que j'avais acheté à l'origine pour mon fils qui va bientôt avoir 12 ans , et que je n'ai pu m'empêcher de lire tellement j'aime la plume de Timothée de Fombelle.
Premier tome d'une trilogie sur la traite négrière , un récit d'aventures où l'héroïne se nomme Alma, une adolescente qui part de sa vallée d'Afrique pour rejoindre son petit frère capturé par des négriers.
Laissez vous entrainer par ce roman , bien documenté et foisonnant d'aventures, c'est superbe !
Cerise sur le gâteau, les illustrations sont du talentueux François Place.
Par contre je suis stupéfaite par la décision de l'éditeur anglo-saxon Walker Books qui renonce à publier le livre avec des prétextes fallacieux : shame on you !