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Sylvain Fort (Traducteur)
EAN : 9782851814173
178 pages
L'Arche (23/09/1998)
3.62/5   24 notes
Résumé :
Mary Stuart est une pièce de théâtre de Friedrich von Schiller parue en 1800. Elle dépeint les derniers jours de Marie d'Écosse. Publiée le 14 juin 1800 à Weimar, elle a notamment servi de base pour l'opéra de Gaetano Donizetti Maria Stuarda (1834).

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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Pièce parue en 1800, au tournant du siècle donc, alors que la majorité des écrits de Schiller ont été écrits au siècle précédent. Elle donna lieu à un opéra de Donizetti.

Marie Stuart est emprisonnée pour avoir fait tuer son second mari Darnley et vouloir détrôner Elisabeth 1er, reine d'Angleterre, qui hésite à lui infliger l'avanie de la condamner à mort.

La pièce décrit les intrigues qui vont se nouer de part et d'autre, soit pour faire évader Marie Stuart, soit pour convaincre Elisabeth de signer l'édit de mort ou, au contraire, de faire preuve de clémence.

La pièce, fort bien traduite, se lit comme un livre d'aventures, même si l'on connaît la fin, qui respecte le fait historique.
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Derniers jours de Marie Stuart. Moment fort dans la construction du mythe.
Ça se lit bien. le conflit entre deux femmes de pouvoir, le contraste entre la fougueuse Marie et la froide Elisabeth, leur rivalité, captent l'intérêt du lecteur, soutenu par les histoires de trahisons, par les hésitations d'Elisabeth, l'ambivalence des deux personnages, l'exaltation effrayante de Mortimer, partisan de Marie, et bien sûr le triste sort de la reine déchue.
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Dans Marie Stuart, pièce en 5 actes, Schiller retrace les derniers jours de la reine déchue. Prisonnière d'Elizabeth Ière, séparée de ses partisans et de la plupart de ses serviteurs, Marie Stuart sait que sa vie ne tient plus qu'à un fil. Elle a été jugée coupable d'avoir fait tuer son premier mari et d'avoir comploté contre Elizabeth. Elle n'attend plus que l'ordre de mise à mort que doit signer la reine d'Angleterre. L'entourage de celle-ci manoeuvre soit pour la convaincre de signer la condamnation à mort, soit pour l'inciter à la clémence. Dans le même temps, un jeune fanatique parvient à entrer en contact avec Marie Stuart et lui promet de tout tenter pour sa délivrance. La reine prisonnière lui demande de transmettre une lettre à Leicester, le favori d'Elizabeth. Elle espère ranimer en lui les sentiments qu'il avait pour elle des années auparavant.

La pièce de Schiller se concentre surtout sur les manoeuvres des uns et des autres pour obtenir la condamnation de Marie Stuart ou sa grâce. Elle peut être un peu difficile à suivre si on n'a pas quelques connaissances sur cette histoire. Elle est intéressante en ce qu'elle imagine l'état d'esprit des différents personnages, en particulier des deux reines rivales, dans ces quelques jours déterminants. L'exécution de Marie Stuart ne pouvant être représentée en vrai sur scène, Schiller trouve un habile subterfuge pour lui donner malgré tout toute sa portée dramatique.

Première expérience de lecture de Schiller. Ce n'était pas inoubliable mais pas désagréable.
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Il m'a été très difficile de trouver un ouvrage de Friedrich von Schiller pour le challenge solidaire Des classiques contre l'illettrisme.
J'ai finalement trouvé Marie Stuart à lire en ligne (pas ce que je préfère, rien ne vaut l'exemplaire papier que l'on promène partout et avec lequel on se love sous un plaid...).

Je suis cependant ravie d'avoir pu lire cette pièce de théâtre.

L'histoire de Marie Stuart et la reine Elisabeth 1ère.
Marie est déjà emprisonnée.
Elle a fait tuer son époux et la reine d'Écosse met surtout la couronne d'Angleterre en péril.
Certains vont intriguer pour qu'Elisabeth fasse exécuter rapidement Marie Stuart, d'autres au contraire vont tout faire pour qu'elle soit graciée ou la faire évader.

Évidemment, nous savons comment cela se termine mais j'ai adoré "rencontrer" ces deux reines si différentes.
Je connais assez peu cet épisode de l'Histoire de l'Angleterre mais assez pour que cette histoire me fascine.
J'ai donc beaucoup apprécié ma lecture.

La langue est belle et la pièce se lit avec délice.
Un excellent moment qui m'a donné encore plus envie de creuser cette partie de l'Histoire.
Lien : https://demoisellesdechatill..
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Une pièce très bien écrite. du grand Friedrich Schiller. Elle m'a fait faire des recherches sur Maria Stuart, cette grande figure de la monarchie britannique.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
(...) l'idéaliste peut, s'il le veut, s'évertuer à essayer de l'atteindre par l'ascétisme mais pour cela, il lui faut de toute nécessité renoncer à tout ce qui, pour les hommes du commun, représente les joies faciles de l'existence et quand, en mourant, il constate qu'il a fait un métier de dupe et qu'il réclame une compensation, une voix invisible lui révèle que, si deux fleurs s'offrent à l'homme, l'Espoir et la Jouissance, il n'en peut cueillir qu'une.
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L'ennui et l'oisiveté font le jeu du démon.
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Un même symbole pour un même devoir, pour une même servitude... L'anneau fait le mariage et c'est d'anneaux que sont faites les chaînes.
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Les rois ne sont que les esclaves de leur condition, ils ne sauraient suivre leur cœur.
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La femme n'est pas faible. Notre sexe a souvent l'âme grande et forte et je ne souffre pas qu'on parle devant moi de la fragilité des femmes. (Elizabeth - acte II Scène 1)
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