Il me semble que c'est la première fois que je lis un roman autant axé philosophie. Ayant fait des études de Sciences du Langage, la question de l'usage de la langue m'a toujours intéressée. J'avais donc hâte de découvrir l'histoire de Jack Constant.
Jack est frustré quant à l'utilisation qu'il fait des mots, et s'énerve de ne pas savoir exprimer ses pensées comme il le souhaite.
J'ai beaucoup apprécié le début du roman, car j'avais l'impression de comprendre le personnage principal et de pouvoir m'identifier à lui.
Cependant, au bout de quelques dizaines de pages, je ne comprenais plus où souhaitait en venir l'auteur.
Le récit partait dans tous les sens, mais la réflexion du personnage principal tournait en rond : il est très (trop ?) sûr de lui, est persuadé d'être un "génie" fait pour l'écriture, joue les réactionnaires ("les vraies relations n'existent plus depuis internet et les téléphones blablabla" -non le "blablabla" n'est pas dans le livre).
Parlons du deuxième personnage du roman : "le vieux". Il est difficile à cerner, et j'aimerais penser qu'il a de bonnes intentions, mais rien n'est moins sûr.
Il a essayé de prendre un bout de peau (oui oui) à Jack quand ce dernier dormait, mais a fini par se rabattre sur une mèche de cheveux, qu'il a coupée et mise dans une fiole. Plus tard, il l'enfermera dans une chambre pendant plusieurs jours. Bien flippant comme comportement, en effet.
Vous l'aurez compris, ce roman ne m'a pas convaincue (ou alors je n'ai pas le matériel intellectuel pour comprendre, Jack se moquerait bien de moi en ce moment même !).
Je pense que si je m'étais attachée aux personnages mon opinion aurait été assez différente. J'aurais aimé en savoir plus sur eux, mais le roman faisant 160 pages, il me semble impossible d'y caser deux biographies.
Je remercie les éditions Jets d'Encre pour l'envoi et pour leur confiance renouvelée !
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