Début de ma lecture : 06 avril 2024
Fin de ma lecture : 09 avril 2024
Ayant vu son quatrième roman en grande surface, je l'ai acheté. Une fois de plus, je n'ai pas été déçu de l'originalité de ce livre.
À l'espace de trois mois, trois jeunes femmes sont retrouvées endormies dans leur lit, mortes de mort naturelle, A Saint-Etienne. Mais ni Jack Merveille, un détective qui depuis un an n'est plus que l'ombre de lui-même (a tout perdu, sa maison, sa voiture et est sans un sou), car il se sent responsable du Suicide de Jade Schneider dont il était payé par son père Charles pour la surveiller... Et il ne s'en remet pas, ni
Jérôme Bourdon, un inspecteur qui ne rêvent que de finir sa carrière dans le sud de la France, ne pensent qu'elles sont mortes de crise cardiaque.
Jérôme Bourdon, alors qu'il ne connait pas Jack Merveille, ne l'a pas aimé dès qu'il l'a vu la première fois, et compte bien le faire surveiller.
Madame Robinson, une personne âgée, qui n'a ni famille, ni enfant depuis le décès de son mari il y a trois ans, passe ses journées à assister à des enterrements où elle peut en faire 5 à 6 par semaine, voire plus suivant les semaines. C'est lors du dernier, qui concerne la troisième des femmes retrouvées mortes endormie qui l'a marqué, et qu'elle a remarqué que ce n'était pas la seule. Pour cela, elle veut engager Jack pour qu'il prenne cette enquête en main... Son prix, sera le sien. Et il compte bien en profiter tel entre autres allé manger dans un resto en laissant de bons pourboires à la serveuse.
En allant discrètement dans l'appartement de la dernière victime, il trouve son journal intime et prend des photos pour mieux lire plus tard. Et il apprend qu'elle avait un amoureux dont le prénom commence par J... « J » comme Jack par exemple.
Jérôme le soupçonne, d'autant plus qu'il se retrouve avec de l'argent, à la même période ou des cambriolages sont annoncés et qu'il n'existerait de Madame Robinson que dans sa tête... Vu que cette dame est introuvable.
Lorsque Jack est allé voir le voisin du dessous de l'appartement d'Ambre Dumont, Marinette et Paulo Prunier, et qu'on a appris qu'il avait un fils prénommé Julien et pour le cacher de Jérôme Bourdon, Marinette l'a amené dans un compartiment secret, cacher derrière la penderie. J'ai de suite pensé que Julien peut-être le coupable des trois meurtres et que les parents n'était pas net dans leur comportement. A ce moment-là, on n'avait pas encore connaissance des disparitions des fillettes. Car, s'ils ont une cachette, elle doit bien servir à quelque chose !
Sinon, les prénoms en « pierre précieuse » pour les jeunes femmes, celle en « fleur » pour les gamines, la piste du J comme initiale, ou pas moins de 7 personnes portent un prénom commençant par J (Jack, Jérôme, Jérémy, Joseph, Julien, Jules et bien sûr Jean-Alain dont on le connaissait que sous le prénom d'Alain, c'est impressionnant), m'a fait penser au livre « le code » de Yves Montmartin, ou l'assassin ne prenait que des prénoms féminins commençant par F ou G.
Pour Madame Robinson, je ne me suis pas doutée qu'elle était la grand-mère d'Ambre.
Comme dans ses précédents livres, j'apprécie le fait qu'il arrive à incruster ses précédents romans dans son nouveau roman, comme lecture ou Jack avec «
le code Livingstone », et une passagère avec «
la jeune fille oubliée ». Et qu'il fasse une apparition également.
Comme personnage, j'ai bien aimé celle de Madame Robinson qu'elle soit imaginaire ou pas. Je n'ai pas du tout aimé celui de l'inspecteur
Jérôme Bourdon, qui profite de sa situation...
Dans ce roman, les titres de chapitres sont sur des expressions ou proverbes sur les chats (que j'adore), et du parler « gaga » (langage populaire de Saint-Étienne et alentours, auquel il met la traduction des mots). de ceux employé dans ce livre, j'en connaissais peu (j'habite ce département depuis l'été 2003). Certain comme par exemple pour « les ébarliaudes », j'entendais plus « avoir la lourde » qui signifie dans l'un ou dans l'autre mot, avoir le tournis. Si à mon arrivée dans la Loire, je ne connaissais pas un mot gaga, certains mots me sont depuis familier et les attendre est devenu naturel au point que je ne fais plus attention si c'est un mot gaga ou pas : tel vogue (fête foraine), carotte rouge (betterave), être en caisse (arrêt-maladie), badabeu (niais), s'oublier (se réveiller tard)...
Celui-ci est à peine sorti, qu'on connait déjà le titre et la couverture du prochain livre : "Le vieil homme et la mine". Encore une couverture magnifique.