Ah les éditions Pocket Terreur ! J'en ai presque des frissons quand je vois toutes ces merveilles (un peu moins avec pour quelques-uns). Cette maison d'édition a vécu de 1989 à 2003. Tous les grands auteurs de Fantastique ont vu un jour ou l'autre, un de leur livre édité. Grâce à eu, j'ai pu découvrir des auteurs que je ne connaissais pas.
Christopher Fowler vient compléter ma liste des auteurs. C'est encore un inconnu pour moi. Comme j'ai la fâcheuse manie, je m'en vais cueillir des informations sur lui. Et là, je remercie Internet. Chez nous, le lascar est peu connu avec six parutions (dont dix-neuf nouvelles dans sont recueil « Démons intimes »). Dans ses contrées verdoyantes, brumeuse quand il ne pleut pas (l'Angleterre), je découvre un auteur prolixe avec trente-sept récits.
Tout d'abord, j'ai eu la mauvaise idée de lire la critique de Greg alors que je n'étais qu'au début. (mode ironique /on) Je le remercie d'avoir divulgué l'intrigue (mode ironique /off). Dans le livre on l'apprend à partir de la 200ème page. Pour le coup qui de l'œuf ou la poule est arrivée en premier ? Puisque la similitude sur le thème avec le livre de Kôji Suzuki est troublante.
Ce livre est bizarre. L'auteur arrive par moment à proposer de très bons passages – comme celui du fer à souder –, mais j'ai eu l'impression d'être perdu par moment. Bien qu'en ce moment j'ai la tête à mes projets personnels, j'ai tenté de suivre la narration. For est constaté que si on enlève le début et la fin, tout le livre est mou. L'intrigue se base autour d'un personnage mais aussi sur cette compagnie, ce qui transforme le récit en un thriller à déboîter la mâchoire.
Christopher Fowler parsème récit de quelques pointes d'humour so british. Ainsi durant le livres, nous avons le droit à des articles de presses où un député demande toujours une loi ou une action par rapport à l'accident.
Pour l'histoire, puisque je n'en ai pas parlé, il s'agit d'une équipe qui enquête sur une série d'accidents. De l'autre côté, Harry Buckingham (Pallace, lol) apprend que son père vient de mourir. Lui aussi décide de découvrir ce qu'il s'est passé.
On est loin de l'horreur annoncé. Bien que l'on trouve quelques passages, certains sont peu voir pas du tout détailler. De toute façon, le constat est le même pour tous les livres d'épouvantes que je lis, seul James Herbert (et encore) et Graham Masterton sont les seuls à décrire des scènes d'horreurs – je pourrai même ajouter avec élégance.
Je ne saurai mieux conseiller le roman de Kôji Suzuki bien mieux écrit et une histoire plus profonde.
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- "Nous vivons dans une société animée par deux obsessions, la jeunesse et la réussite. Mais l'imagination joue une si grande part dans l'élaboration de l'univers... L'imagination, aussi intemporelle et illimitée que la Lune... Plus personne n'en a besoin aujourd'hui."
- "Quand un accident n'en est-il pas un ? Quand il se révèle être un meurtre. Comment prouve-t-on qu'un accident est en fait un meurtre ? En associant la mort à un agent extérieur coupable. Mais un accident n'a, par sa nature même, pas d'agent extérieur. Anathème. Inutile de poursuivre dans ce sens. Par conséquent, nous devons supposer qu'un meurtre peut passer pour un accident de manière si convaincante que même les témoins du crime se contentent d'une simple preuve visuelle."
- "Tout le monde sait que les grosses boîtes ne se font pas de cadeaux. Il n'y a qu'à regarder les nouvelles à la télé. La concurrence devient vraiment dingue. [...] Les contrats engendraient des profits annexes si colossaux que leurs clauses n'étaient plus que de simples formalités. Tel était l'art du commerce en cette fin de siècle."
- "Tout le monde critique l'éthique de la chaîne McDonald's, mais on continue à faire la queue dans ses magasins pour avoir son cheeseburger et son coca."
- "Comme on dit dans le métier : se contenter de réussir ne suffit pas, il faut aussi que son meilleur ami échoue."