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sur 235 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce titre a attiré mon attention sur un étal de la librairie et m'a suffisamment intriguée pour me donner envie de lire le roman. Je ne connaissais pas ce fait divers qui a fait sensation en 1911. Marie Skłodowska-Curie, la fierté nationale des Polonais et des Français, cette icone de la science, la seule femme ayant obtenu le prix Nobel à deux reprises, avait un amant?

Ne connaissant pas la plume d'Irène Frain et ne lisant pas beaucoup de biographies, je ne m'attendais pas du tout à un coup de coeur. Mais plus j'avançais dans cette enquête très prenante, plus j'avais envie d'apprendre sur cette histoire. Irène Frain a accompli un travail remarquable en se plongeant non seulement dans les articles de presse de l'époque ou en dénichant des photos inconnues, elle a également visité les lieux où Marie Curie a vécu et a épluché ses carnets de comptes, précieuse source d'informations. Elle a essayé de reconstituer les faits mais parfois, quand des lacunes subsistent (Marie Curie a détruit toute sa correspondance avec Paul Langevin), elle les comble par une fiction très vraisemblable et probablement proche de la réalité.

C'est une lecture passionnante qui nous apprend beaucoup sur la vie de Marie, de Paul Langevin et de leur entourage. C'est un autre regard sur le monde de la science où la passion, l'amour, la jalousie et l'amitié trouvent aussi leur place. C'est enfin une illustration du pouvoir naissant de la presse sur l'opinion publique et notamment de la presse à scandale.

J'ai beaucoup aimé l'écriture d'Irène Frain qui m'a happée dès le début. Son style journalistique mais plein de finesse, son sens d'investigation m'ont littéralement plongée dans le Paris au 20ème siècle naissant. le récit nous fait découvrir une Marie Curie tout à fait différente de son image d'une femme austère et toujours de noir vêtue et sa résistance face à l'adversité. Une lecture inoubliable.
Lien : http://edytalectures.blogspo..
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J'ai adoré le roman d'Irène Frain « Marie Curie prend un amant » qui montre une facette peu connue de la grande scientifique : la femme amoureuse. Ce livre est vraiment très bien documenté et c'est un travail remarquable qui a été fait dans la mesure où il existe peu d'informations sur la vie privée de Marie Curie au début des années 1910. C'est donc une véritable enquête qui a été menée par Irène Frain qui est journaliste et historienne en plus d'être romancière.
D'ailleurs, c'est toute une époque qui est décrite et tout particulièrement le rôle de la presse à scandale qui existait déjà. Car au début du 20ème siècle on ne pardonnait pas à une femme d'avoir pour amant un homme marié, même si elle était veuve depuis 5 ans.
Marie Curie est célèbre pour ses découvertes, ses deux prix Nobel de physique et de chimie et fut la première femme à entrer au Panthéon pour ses mérites. L'auteure montre son acharnement au travail pour réussir à maitriser la radioactivité, bouleversant nos modes de vie, sans possible retour en arrière. Ce roman rappelle que la découverte de ce phénomène était l'oeuvre de deux humanistes Pierre et Marie Curie. Mais si Marie a beaucoup souffert de la mort accidentelle de Pierre, elle retrouvera un peu de bonheur avec Paul Langevin, disciple de Pierre plus que son élève, qui partage le même idéal qu'elle, vivre pour la science. Mais voilà Paul est marié à une femme violente qui a soif de vengeance et à cette époque l'adultère est interdit.
En 1911 Marie Curie sera jetée en pâture par ses détracteurs. La presse française deviendra une machine à scandale sans le moindre état d'âme. Irène Frain décrit très bien les mécanismes qui lui feront écrire « Désormais entre la fabrique de la gloire et celle du scandale il n'y a qu'un pas. »
Certains hommes de pouvoirs n'ont pas accepté de voir une grande scientifique d'origine polonaise changer la donne en entrant brillamment dans l'histoire de France. Mais si elle a dû renoncer à son amour pour Paul elle continuera à vivre encore longtemps pour la science et on ne peut que s'en réjouir.


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Le nom de Marie Curie est célèbre, surtout pour les écoles, collèges, lycées, rues qui portent son nom... Mais que sait-on de cette femme pionnière dans bien des domaines et qui a eu un destin vraiment romanesque ? Irène Frain a enquêté et écrit ce roman. C'est une très bonne idée pour ne pas oublier cette petite femme polonaise à l'origine de tant de travaux prodigieux et qui a aimé, d'abord Pierre, son mari, et ensuite Paul... Un livre agréable à lire et instructif. On peut s'instruire en s'amusant !

En 1903, le prix Nobel est attribué au couple Pierre et Marie Curie qui ont découvert deux nouveaux éléments chimiques, le polonium (baptisé ainsi en l'honneur de Marie, exilée polonaise) et le radium, Marie avait nommé leur rayonnement inconnu jusqu'alors : « radioactivité ». « Elle devint ainsi la première femme à recevoir le Nobel. Certains doutaient toujours de son génie scientifique. Mais cinq ans et demi après la mort de Pierre, victime d'un banal accident de la circulation, le Nobel lui fut encore attribué, cette fois au titre de la chimie. A l'heure où j'écris ces lignes, elle reste la seule femme au monde à avoir reçu cette double consécration. Elle les mérite largement : chacun de nous, quand il passe une radiographie, lui doit l'allègement de ses inquiétudes ou de ses souffrances, quand ce n'est pas la vie. Et combien de cancers vaincus grâce aux rayons de la « curiethérapie » ?

Irène Frain donne le ton, elle va nous parler d'une femme hors du commun, cette femme qui disait : « Premier principe : ne jamais se laisser abattre ni par les personnes, ni par les évènements ». Phrase à méditer encore aujourd'hui... Tout le roman est centré sur la femme amoureuse qui a existé à côté de la scientifique, l'enquête sérieuse d'Irène Frain le montre de façon convaincante.

Alors, quand Marie prend un amant en la personne de son ami Paul Langevin, physicien célèbre et marié, 5 ans après la mort accidentelle de Pierre en 1906, c'est le scandale orchestré par Henri Bourgeois, le beau-frère de Paul. Il est de ceux qui vont user de tous les moyens y compris l'effraction, vol de lettres, racket afin d'abattre la femme de sciences. Avec Gustave Théry, directeur du journal « l'oeuvre », dans la mouvance de l'action française, ces talibans de l'époque en France, qui tolèrent la femme seulement dans l'activité ménagère et les enfants. Elle dérange, cette femme célèbre dans le monde entier, géniale et amoureuse.

Irène Frain nous décrit un groupe d'universitaires et de chercheurs soudés, progressistes, tout à fait en avance sur leur temps, la bande du 108, là où se trouvait la maison des Curie. Trop progressistes ? C'est peut-être pour cela que l'on cherche à les atteindre. On est dans les années qui ont suivi la condamnation du capitaine Dreyfus, le contexte est à l'antisémitisme et à la haine de l'Empire allemand (et des étrangers...) à la suite de l'annexion de l'Alsace et de la Lorraine en 1871.

Je trouve que le travail de documentation, l'équilibre entre le respect des faits historiques et le choix d'une version romanesque sont remarquables. Un simple livre de compte, étudié dans le détail, donne une multitude d'indications précieuses sans lesquelles on ne saurait pas grand-chose de l'histoire de Marie et de Paul.
L'auteure précise « Ce livre est une reconstitution. Comme telle, il comporte une marge d'incertitude et de conjecture. Il est aussi le fruit d'une enquête, au sens où les historiens entendent ce mot... Je n'aurais donc pu mener à bien mon projet si je n'avais pu avoir accès à ces carnets de compte. ». Elle admet qu'à un moment « l'écrivain prend le pas sur l'enquêteur. Après l'investigation, il entreprend la revisitation empathique d'un destin. Les informations qu'il a recueillies ne sont plus qu'un outil qui lui sert à tenter de ressusciter le « roman vrai » d'un être d'exception. Encore faut-il qu'il distingue clairement, dans son dispositif d'écriture, la part de sa subjectivité et des faits objectifs. »

La proximité d'une presse avide d'audience, sans scrupule, et de politiques du même tonneau, nous montre que rien n'a changé ou presque. Henri Bourgeois a même eu la Légion d'honneur et Théry, « le signe torchon », comme le nomme Irène Frain, sera inhumé en présence d'Edouard Herriot et du futur Président Vincent Auriol…

Marie Curie est décédée en 1934 suite à une leucémie, vraisemblablement en rapport avec une trop grande exposition aux éléments radioactifs qu'elle a étudiés.

En 1948, la petite fille de Marie Curie épousera le petit fils de Paul**… Un romancier n'aurait pas osé ce scénario improbable mais si romanesque.

C'est la grande histoire à travers les petits détails… Comme ce poème très touchant recopié par Marie, le Liebestraum qui servit à Liszt pour son célèbre nocturne avec ces premiers vers sublimes :

O lieb', solang du lieben kannst!
O lieb', solang du lieben magst!
Die Stunde kommt, die Stunde kommt,
Wo du an Gräbern stehst und klagst!

Und sorge, daß dein Herze glüht
Und Liebe hegt und Liebe trägt,
Solang ihm noch ein ander Herz
In Liebe warm entgegenschlägt!

Und wer dir seine Brust erschließt,
O tu ihm, was du kannst, zulieb'!
Und mach' ihm jede Stunde froh,
Und mach ihm keine Stunde trüb!

« Aime autant que tu peux aimer, aime autant que tu veux aimer… Veille à ce que ton coeur brûle, qu'il soigne l'amour, qu'il porte l'amour... L'heure viendra, l'heure viendra, où près d'une tombe tu gémiras... Et pour qui t'ouvre son coeur, rends pour chaque heure une heure de joie... »

Regardez les photos de Marie Curie... Son regard est d'une douceur troublante, mélange de ténacité et de vision vaste et poétique !

**Cette petite fille de Pierre et Marie est la physicienne Hélène Langevin-Joliot, née le 19 septembre 1927 et dont on peut retrouver sur internet la conférence passionnante qu'elle a donné le 29 mai 2012 à Rennes : "Marie Curie et son temps". C'est un document vraiment émouvant que l'on peut visonner intégralement, environ 1h30 en suivant le lien : https://www.espace-sciences.org/conferences/mardis-de-l-espace-des-sciences/marie-curie-et-son-temps
Retrouvez les articles et photos de mes livres essentiels sur le site "bibliofeel" ou "clesbibliofeel"
Lien : https://clesbibliofeel.blog/
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livre alerte,malgré quelques longueurs au début,puis qui nous transporte dans un destin féminin hors norme,vibrant de force et de passion;Marie Curie est une femme d'une force inouîe ,et la science et les femmes lui doivent beaucoup;grand plaisir de lecture
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En voilà un roman original et audacieux! Il fallait oser s'attaquer à la figure presque christique de Marie Curie. Dans ce roman vrai, Irène Frain nous raconte un aspect méconnu de la vie de la veuve de France. En 1911, la presse (qui était bien plus féroce que celle d'aujourd'hui) fait sa une sur un scandale: Marie Curie et Paul Langevin sont amants. A cette époque Marie est veuve depuis quelques années, mais Paul, lui, est toujours marié, même s'il est malheureux en ménage. Au travers de cet événement, Irène Frain en profite pour nous raconter une Marie Curie intime, mais aussi une époque et un microcosme: celui des scientifiques européens de l'époque. Ce roman historique est réalisé de main de maître. A lire absolument!
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Marie Curie prend un amant offre une lecture salutaire. À travers cette biographie romancée mais ô combien documentée par une bibliographie riche et par une enquête minutieuse des correspondances épistolaires, Irène Frain informe son lectorat, l'immerge dans la France parisienne des années 1910, à la fois conservatrice et violente dans certaines moeurs sociales mais aussi innovatrice (en sciences et en arts, notamment). Une France du qu'en-dira-t-on qui scrute son prochain (d'autant plus s'il a des origines étrangères), qui vilipende les comportements qu'elle ne juge pas dans la norme lâchant et autorisant les chiens à salir la réputation d'autres, une France qui dissèque l'intimité mais dans laquelle vivent aussi des communautés resserrées et bienveillantes d'intellectuels (littéraires, scientifiques, parfois les deux). Une capitale multiple, à haut potentiel intellectuel et culturel, en perpétuel mouvement, en effervescence nationale et internationale, au gré des découvertes majeures qui s'opèrent en ce temps-là. Une France où tout est possible, même le pire.

Comme son titre l'indique, l'opus d'Irène Frain nous propose une version romancée mais certainement très proche de la réalité marie-curienne, de sa vie de chercheuse, de sa vie d'amante (de son mari et puis d'un autre). Quoi dire d'autre sur l'excellence de cet écrit, riche, très bien rédigé, qui redit la haute lutte qu'a menée Marie Curie comme scientifique femme à s'imposer malgré son immense talent, malgré les insultes et humiliations endurées (en particulier, la non-reconnaissance de l'Académie des Sciences (au profit d'un homme Édouard Branly), une académie qui aura raté le coche de la modernité (en refusant l'élection de membre à cette femme, et quelle femme, double prix Nobel, excusez du peu.)). Cette femme intelligente, Marie Curie, a vécu entourée de gens qui l'ont aimée, l'ont estimée, a fondé une famille et a subi une presse rageuse (fort heureusement, pas si unanime).
De cette lecture, je suis sortie bouleversée par le parcours, le sillon large que Marie Curie a construit tout au long de sa vie (pour elle, pour d'autres femmes), consciente de cette autonomie qu'elle a su imposer à ses deux filles en matière éducative, de cet amour éternel qu'elle a voué d'abord à Pierre et puis à l'autre dont je tairai volontairement le nom. Marie Curie prend un amant parle d'une femme unique qui a fait évoluer la cause féminine à ses dépens, par respect des valeurs qu'elle a toujours incarnées au quotidien : liberté, égalité et fraternité.
Écrit subtile et instruit, Marie Curie prend un amant mérite d'être lu ou entendu (comme ce fut mon cas). J'ai apprécié l'écriture fine d'Irène Frain, ses précisions, ses interprétations, ses hypothèses, sa volonté de rendre hommage sans paraître hagiographe. le choix aussi d'aborder en courts chapitres sans suivre une progression linéaire rythme la narration et motive la concentration. La lectrice Hélène Lausseur à la diction impeccable sait appuyer les moments de tension : l'écoute a été très agréable.

Juste deux mots : Formidable et essentiel.
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Une suberbe biographie d'une femme connue mais inconnue en même temps.
Dans la vie elle avait deux passions: la science et l'amour.
Livre à conseiller pour son coté historique et son coté romance
Si je pourrais ettre plus d'étoile je le ferais.
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Ce livre raconte la vie de Marie Curie en partant de la découverte par l'auteur, Irène Frain, de vieilles revues évoquant le scandale déclenché à l'époque par la connaissance de sa liaison avec Paul Langevin, disciple de son mari et marié (mal marié à une femme qui voudra la chute de Marie Curie).
Marie Curie est la première femme à avoir eu un Prix Nobel et la seule a en avoir eu deux dans deux domaines différents. Avec beaucoup de documentation (photos, films, écrits ....), Irène Frain retrace la vie de cette scientifique à qui l'on doit beaucoup. Mais, ce sont surtout ses livres de comptes qu'elle va éplucher avec soins et qui vont lui apprendre beaucoup de choses.
Ce livre se lit comme un roman et arrive le passage fatidique de cette tourmente médiatique qui va l'atteindre et essayer de la faire "tomber" .... avec toute la misogynie de l'époque, pas prête à ce qu'une femme s'élève si haut et réussisse, même après la mort de son mari !!!
Une magnifique et bouleversante histoire d'amour qui se lit comme un thriller .... je vous le conseille !!!
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Un livre passionnant, très bien documenté, écrit un peu à la manière d'un article historique où on suit la chronologie des évènements qui amène au drame de 1911: le scandale autour de la relation entre Marie Curie, veuve, et un homme marié. J'ai trouvé assez fascinant le milieu scientifique de l'époque et la force de caractère de Marie Curie face à la calomnie et aux attaques. On y voit les rouages du journalisme à sensation et c'est un peu aussi le portrait d'une époque. Par ailleurs c'est extrêmement bien écrit. Je recommande cette lecture.
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Je viens d'achever ce livre au titre accrocheur "Marie Curie prend un amant" d'Irène Frain, autrice bien connue dont j'avais déjà apprécié "Le Nabab" qui l'avait faite connaitre en 1982 (C'est loin..) et les émouvants" Naufragés de l'île Tromelin".
C'est une excellente biographie de Marie Curie autour d'un épisode de sa vie assez méconnu et dont on se demande s'il valait la peine de le faire connaitre, tant les réactions autour de ce non évènement ont été violentes et abjectes. Oui, la géniale récipiendaire de deux Prix Nobel offerts à la France, sa patrie d'adoption , a été, après la mort de Pierre Curie, la maitresse d'un autre scientifique de renom, plus jeune qu'elle de cinq ans, marié et père de famille, Paul Langevin.
Irène Frain s'est extrêmement bien documentée (Elle explique toute sa démarche et ses sources en fin de livre). Sa plume alerte navigue avec habileté entre les faits avérés et la mise en situation plausible des protagonistes . Elle a eu connaissance de cet épisode de la vie de Marie Curie en découvrant par hasard , chez un bouquiniste, un libelle ordurier prenant à partie cette héroïne française.Elle découvre alors le déchainement médiatique de la Presse à scandale de l'époque, entrainant derrière elle- à l'instar de Dreyfuss, 20 ans avant - des mouvements de population , des déchainements de violence entre partisans et adversaires de celle que l'on nomma alors "La veuve noire", "L'étrangère", "La voleuse de maris".. Nos réseaux sociaux n'ont rien inventé en matière de déferlement de haine.
J'ai beaucoup aimé ce roman qui nous permet de mieux connaitre la vie et la personnalité de Marie Curie, ses relations avec d'autres personnalités scientifiques de l'époque, comme Einstein.
Cette page de la vie de Marie Curie nous entraine dans ce Paris des débuts du 20ème siècle où on se battait encore au duel, où les femmes doivent se cantonner à un rôle traditionnel sans ambition., mais où le progrès scientifique, la fièvre des découvertes animent les brillantes intelligences de l'époque.On n'en mesure que mieux le génie de Marie Curie, son courage , sa personnalité si déterminée, sa ténacité, sa droiture , son audace et aussi ses fragilités bouleversantes.
Vraiment, un très bon livre !
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