Disons-le tout de suite, je n'ai pas aimé ce livre. Pourtant, j'ai fait l'effort de le lire jusqu'au bout, espérant que quelque chose enfin, allait me le faire comprendre et apprécier davantage. Non, je suis finalement passée complètement à côté.
Dans le prologue, en 1945, un petit garçon, Peter, vit avec sa mère, une vie pas très facile et pas seulement à cause des restrictions dues à la guerre. Quelques scènes dramatiques aboutissent à l'abandon de l'enfant par sa mère sur le quai d'une gare.
Ensuite, on retourne dans les années 20, où deux fillettes, Helene et Martha vivent dans une petite ville proche de la Pologne. Les relations ambiguës entre les deux soeurs, la mère folle d'avoir perdu des enfants en bas âge, et méchante avec Helene en particulier, voilà pour leur enfance. Des études chaotiques, l'abandon du domicile familial, des rencontres équivoques, la drogue, l'alcool, voilà pour leur jeunesse. Trop de drame, trop de sentiments glauques, le tout avec une écriture qui cherche constamment à en rajouter pour que cela soit le plus sombre possible, j'ai trouvé cela assez nauséeux et quand j'ai su que c'était inspiré de l'enfance du père de l'auteur, un sentiment de gêne s'y est ajouté.
Je pense que cette histoire singulière et forte aurait pu être traitée autrement, que plus de simplicité dans l'écriture et moins de surenchère dans le malsain auraient pu en faire un livre formidable.
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