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3/5   1 notes
Résumé :
Sir James George Frazer (1854-1941)
Le Folklore dans l’Ancien Testament
Edition abrégée avec
Notes Traduction par E. Audra
d’après l’édition anglaise abrégée de 1923
Introduction par R. Dussaud
Membre de l’Institut.
Librairie Orientaliste Paul Geuthner,

Peu de savants étrangers jouissent en France d’une faveur aussi marquée que sir James G. Frazer, de l’Université de Cambridge (Angleterre) et doc... >Voir plus
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
L’idée que l’espèce humaine fut à l’origine formée avec de la terre devait se suggérer d’autant plus facilement aux hébreux que dans leur langue le mot Adamah, qui veut dire terre, est grammaticalement le féminin du mot Adam, homme vii. Différentes allusions dans la littérature babylonienne semblent montrer que les Babyloniens avaient aussi imaginé que l’homme fut façonné avec de l’argile. D’après Bérose, le prêtre babylonien dont le récit de la Création a été conservé dans une version grecque, le dieu Bel coupa sa propre tête, et les autres dieux recueillirent son sang, le mélangèrent avec de la terre, et façonnèrent des hommes avec cette pâte sanglante et c’est pourquoi, disent-ils, les hommes sont tellement sages, puisqu’à leur argile mortelle est allié un sang divin.
Dans la mythologie égyptienne, Knoumou, le père des dieux, avait façonné des hommes avec de l’argile sur un tour de potier.
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Frazer aborde le problème d’un autre point de vue. Si, dans l’état où il nous est parvenu, on ne sait comment restituer le texte, il n’en va pas de même du thème dont il existe des équivalents chez d’autres peuples. Si l’on trouvait, dans les textes assyro-babyloniens, un récit parallèle de la chute de l’homme, personne n’hésiterait à admettre le rapprochement ; malheureusement, tel n’est pas le cas. Cependant, dans l’épopée de Gilgamesh, apparaît un serpent dont la fonction est de s’emparer de la plante de vie qui doit rendre la jeunesse au héros ; ainsi le serpent ravit à l’homme le privilège de se rajeunir. Car, il est constant, chez les non-civilisés, que le serpent passe pour posséder la propriété de reprendre une vie nouvelle en perdant sa peau chaque an-née. Sur cette base, le savant fokloriste restitue le primitif récit yahvis-te qui devait mentionner deux arbres, l’arbre de vie dont l’homme pouvait manger les fruits et l’arbre de mort, auquel s’appliquait l’interdiction : « tu n’en mangeras pas, car le jour où tu en mangerais, tu mourrais certainement ». Autrement dit, tu deviendrais mortel. Par suite, le rôle du serpent consisterait à persuader le premier couple de goûter aux fruits de l’arbre de mort ; par là, le rusé animal se réservait l’usage de l’arbre de vie, c’est-à-dire l’immortalité.
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