Deux de nos lecteurs assidus de la bibliothèque, Camille et Léandris, ont reçu ce livre de la part des éditions Babelio, et l'un d'entre eux vient de rejoindre nos étagères. L'avis de Camille ayant déjà été publié par ses soins, c'est celui de Léandris, qui a lu un peu plus doucement, que nous rapporterons aujourd'hui : j'ai trouvé que c'était un livre qui n'est pas facile à lire pour les gens qui n'ont pas l'habitude des ouvrages de non fiction, avec des notes de bas de pages, etc. Dans un roman on peut se laisser entrainer et même si on pense à autre chose en lisant certains passages, on ne perd pas le fil de l'histoire. Ici, il faut rester attentif tout le temps, c'est un autre exercice. J'ai quand même un très bon avis sur le livre ! Je l'ai demandé pour la masse critique car j'avais envie d'essayer la non-fiction, mais j'avais peur de tomber sur quelque chose de trop "scientifique / technique", ce qui finalement n'a pas du tout été le cas. le Verger des Mûres est facilement compréhensible, on suit bien les réflexions qui sont menées par l'autrice. J'ai trouvé l'approche originale, même si malheureusement parler cuisine pour parler des femmes nous rappelle les heures sombres du patriarcat. J'ai aimé qu'elle ajoute ses notes un peu plus poétiques de carnets de voyage, et surtout qu'elle raconte comme elle se sent et ce qu'elle pense en écrivant ce livre. Il y a des passages difficiles, sur les violences conjugales notamment. Enfin, autre chose que j'ai beaucoup aimé dans le livre, c'est que
Françoise Fressonnet ne se contente pas d'habiter chez les gens, elle participe aux tâches quotidiennes dès qu'elle en a l'occasion, elle raconte une réalité vécue pour elle de façon très difficile, avec des douleurs, des courbatures, qu'il fasse trop froid ou trop chaud, et qui pourtant ne semble pas perturber les femmes de ces pays traversés. Pour quelqu'un qui voudrait découvrir la non fiction, je recommanderais ce livre, et pour toute personne intéressée par l'Asie Centrale et les sujets abordés aussi !