Le réveil du Zelphire, tome 3 : Au coeur du mal

Ce tome est introduit par un rappel des faits des tomes précédents, et ce de manière particulièrement habile puisqu'il ne s'agit pas d'un simple résumé. Au contraire, le contexte prend part aux premières actions pour en expliquer les intentions et les aboutissements.

Comme toujours, j'ai été conquise par le talent de conteur de Karim Friha ainsi que par son style artistique. le trait est brut, les couleurs sombres comme les temps qui semblent conquérir le pays. Ce tome fait la part belle à l'action et j'ai retrouvé dans les traits de mouvement une emprunte très nippon qui n'est pas pour me déplaire.

J'ai eu la chance de rencontrer Karim Friha au dernier Festival du Livre de Jeunesse de Rouen et de pouvoir discuter avec lui de cette série. Il est vraiment très facile d'abord et je suis contente de savoir qu'il prépare une autre série mais que le Réveil du Zelphire n'est pas totalement terminé, juste en pause.. Car honnêtement Monsieur Friha, j'aurais beaucoup de mal à déjà quitter vos personnages et votre narration. Ils m'ont séduit ainsi que tout mon entourage à qui je n'ai pas manqué de faire découvrir vos écrits. Merci pour ce bel échange et pour votre simplicité.

Une série que je vous recommande plus que chaudement si vous ne la connaissez pas et qui peut devenir un très beau cadeau pour les amateurs de bande-dessinées dès 10/11 ans.

Une légende raconte qu'un esprit endormi vit en chacun de nous. Un traumatisme de l'enfance répété peut le sortir de son sommeil et nous transformer en Zelphire. Sylvan, l'homme-arbre et Séraphine, la femme-pieuvre font partie de cette catégorie. Leur pouvoir, ils le mettent au service du bien avec l'aide du professeur Wernes et des jeunes Zelphire qu'il a recueilli. Dans ce tome, ils tentent d'empécher le général Skarland de s'emparer du coeur du terrible et légendaire Drei Ghanara : quiconque retrouve son coeur obtiendra tous ses pouvoirs.
Une série proche de l'univers de Tim Burton, aux personnages attachant où les méchants perdent toujours à la fin.