Tokyo Magnitude 8, tome 3

Jin et Nanako, maintenant, accompagnés de Rika, arrivent à Tokyo où la situation n'est pas bien mieux que celle d'Odaiba. Les épreuves qu'ils ont à surmonter changent. Alors qu'auparavant c'était plus matériel (immeubles en ruines, incendies, inondations...), dans la ville de Tokyo, c'est la noirceur humaine qu'ils doivent affronter. Les bandes ont pris le contrôle de certains quartiers, faisant des femmes leurs proies, les attirant par la promesse de vêtements chauds, d'un abri et de nourriture pour les agresser sexuellement. Les forces de l'ordre protègent les riches étrangers, plutôt que les Japonais eux-mêmes. le seul hôpital croûle sous les patiens et effectue un tri drastique des patients, ne prenant que les plus graves qu'ils peuvent sauver.Ce sont des êtres humains livrés à eux-mêmes, certains plus proches des animaux qu'autres choses que l'on trouve ici et les choses vont de mal en pis. Jin est pris de crises de panique et ne sert à rien. Quant à Rika, à la fin du tome, elle est victime d'une tournante et retrouve tant bien que mal ses amis. Elle si pétillante auparavant prend enfin toute la gravité de la situation.Les scènes sont très dures, la détresse palpable, l'être humain est montré sous son plus mauvais jour. Tokyo Magnitude 8 est décidément une série très réaliste mais aussi très désespérante et montre que l'être humain est bien fragiles.

Le manga s'avère plus pédagogique qu'autre chose au final. Il n'est pas vraiment centré sur l'aventure en elle-même mais sur les étapes que chacun est capable de rencontrer lors d'une catastrophe naturelle. Ces étapes d'ailleurs porte toutes le nombre d'un chapitre.

Je trouve que le mangaka n'arrive pas à saisir les émotions résultantes des scènes qu'il décrit. le bas blesse à ce niveau. Les expressions sont figées.

On apprend beaucoup d'informations concernant le grand tremblement de terre arrivé à Kobe en 1995.