Les lecteurs qui n'auront retenu que le côté trash de l'histoire seront passés à côté du message qu'a tenté de faire passer l'auteur sur l'enfer des suicides collectif au Japon.
Ce pays détient le record du taux de suicide le plus élevé en milieu scolaire, avec des écoliers de plus en plus jeunes qui se suicident dans l'indifférence la plus totale des médias.
C'est un mal de société que n'arrive pas à endiguer le Japon malgré les initiatives de l'Éducation Nationale. Il est dit avec beaucoup de justesse dans le manga que si ces filles n'avaient été que deux à se suicider personne ne s'en serait soucier. C'est bien là une triste réalité.
Une oeuvre noire très puissante, imprégnée par les légendes urbaines et l'influence d'internet chers aux nippons.
31/05/2001 - Gare de Shinjuku, Japon.
Un groupe de 54 lycéennes et collégiennes se jette sous un train, main dans la main.
Saya est la seule rescapée de ce suicide collectif et a le syndrome de la survivante : pourquoi a-t-elle survécu ?
Elle broie du noir, se mutile, se prostitue même. Son amie d'enfance, Kyôto, tente de la raisonner. Mais quelque chose s'est brisée entre les deux filles depuis que Saya est entrée dans ce club des suicides.
Kyôto va mener son enquête et faire de sombres découvertes sur ce club des suicides.
Ce manga n'est pas à mettre entre toutes les mains : il est très sombre, violent, d'où la mention "réservé à un public averti" en 4ème de couverture.
Cette histoire n'est malheureusement pas une fiction, car il traite d'un fléau réel au Japon : les suicides collectifs de jeunes.
Le mangaka a su traiter de ce sujet grave en ayant travaillé la psychologie de ses personnages.
Cassez votre image bucolique et cool des jeunes Japonaises avec une plongée dans l'enfer des collégiennes.
C'est dur et cru, mais le trait sait se faire léger pour suggérer.
Livre sombre, histoire difficile, images trash, à ne pas mettre dans toutes les mains. Facile à lire.
A la découverte du monde des lycéennes japonaises.
Le cercle du suicide aborde un thème très intéressant et dont le traitement est globalement réussi. C'est sombre, tragique et bien développé. Petit bémol envers les flashbacks : certains nous font vraiment perdre le fil. C'est une très bonne lecture passée cette petite gêne.
Quel est le pays d'origine du manga ?