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3,81

sur 4569 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Trop long, ennuyeux, inutilement complexe, confus avec plusieurs histoires dans la même histoire et ses jeux de miroirs à n'en plus finir, inexploitable comme référentiel éventuel du comportement à adopter dans la vie par les adolescents ou les jeunes adultes, ne proposant pas de réponses adaptées aux vraies questions d'aujourd'hui, voilà en résumé mon opinion quant au Monde de Sophie, ce livre de Jostein Gaarder paru aux Éditions du Seuil en mars 1995.
Bref, si vous cherchiez un livre de philosophie intéressant, passez votre chemin ; si vous cherchiez un roman à deux balles qui puisse occasionnellement vous servir de support, de dessous de plat ou que sais-je encore, alors conservez-le précieusement. Je mets deux étoiles, et je crois que c'est bien cher payé ...
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Livre commencé il y a deux ans environ, j'en suis à la moitié à peine...
Un roman avec une jeune adolescente qui découvre la philosophie comme héroïne, cela me tentait.
D'ailleurs, l'histoire contemporaine du roman, celle de Sophie, est intéressante et j'avoue que j'aimerais connaître son dénouement.
Mais les looooongs chapitres de philo, qui sont littéralement des cours d'histoire de philo (et non de philo en tant que telle, hein, l'histoire de la philo ce n'est PAS de la philo), je n'y arrive vraiment pas (j'aime la philo mais pas son histoire).
Peut-être devrais-je poursuivre en m'intéressant uniquement à l'histoire de Sophie qui est une jeune fille intelligente et attachante.
Mais, pour ma part, je ne conseillerais pas ce livre pour une découverte de la philo...
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D'habitude, je suis du genre à apprécier les livres où l'on apprend des choses. Ici pourtant, j'ai été assez déçue ; même si ma soif de connaissances philosophiques a été étanchée, les personnages inintéressants et l'intrigue de fond pas passionnante ont transformé la lecture du livre en moments parois pénibles.
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En écrivant ce livre sous forme d'une fiction, Josten Gaarder voulait expliquer de manière ludique ce qu'était la philosophie, d'où elle venait et quelle avait été son évolution au cours des siècles, avec les différents mouvements et grandes figures. Je ne vais pas être tendre avec ce roman qu'on m'avait pourtant conseillé et dont j'avais entendu beaucoup d'avis positifs.

Tout d'abord, j'ai appris peu, du moins pas beaucoup plus qu'en cours de philosophie, surtout qu'en voulant être ludique, Gaarder ne creuse pas énormément non plus. J'attendais quand même avec impatience les « passages philosophiques », parce que la fiction qui les englobe m'a ennuyée. le souci vient principalement du style d'écriture, qui est vraiment celui d'un livre pour adolescents et qui n'est pas beau du tout. Peut-être le problème vient-il de la traduction. Quoi qu'il en soit, l'histoire de Sophie est totalement tirée par les cheveux, et même si Gaarder a pourtant au départ une bonne idée (quel monde est réel ? Peut-on se fier aux sens ?, etc…), le style enfantin ne rend pas du tout la chose crédible et la rend même ridicule. du coup, j'ai été bien contente de finir l'histoire de la philosophie, de refermer enfin ce livre et d'aller plutôt me plonger dans mes cours de philosophie.
Lien : http://papierencre.wordpress..
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Comme de nombreuses personnes j'ai "fait" 1 an de philo en terminale (2 ans en fait car j'ai (re) doublé) et j'avais bien aimé alors je me suis dit que ça me donnerait un résumé des idées des principaux philosophes, ce qui est en partie vrai, mais il en manque pas mal (Nietzsche notamment).
L'histoire de Sophie, de Hilde etc.. ne m'a pas du tout intéressée : je n'ai pas compris quelle était l'idée de l'auteur, à part de créer une sorte de conte pour s'endormir avec 1 seule "idée" (les personnages sont inventés par l'auteur qui lui-même est inventé par l'auteur..) , surtout vers la fin. Sophie n'est pas attachante, s'exprimant soit par onomatopées adolescentes, soit magiquement compréhensive des notions philosophiques, mais c'est peut-être parce que j'ai dépassé la cinquantaine que je n'ai pas apprécié son côté effronté.
A mon avis ce trop long livre a eu du succès car... il a bénéficié d'une très efficace campagne de pub et que beaucoup de gens aiment lire des trucs mièvres (Marc Lévy, Guillaume Musso..)
Si vous connaissez un bon livre qui résume les réflexions des principaux philosophes, merci de me le(s) conseiller en commentaires. un Que Sais-je peut-être ?
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pas un grand souvenir de lecture ... cela vient-il de moi ? après avoir lu Dantzig qui nous rappelle que nous sommes péremptoires à mauvais escient ... je doute
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J'avais environ 45 ans quand j'ai lu ce livre pour la première fois. Je viens de le relire… beaucoup plus tard ! Mais mon impression n'a pas beaucoup varié. Elle est très mitigée ! Certes, j'approuve sans réserves l'idée de faire dialoguer une petite fille et un philosophe, pour rendre plus vivante l'approche (simplifiée) d'une matière parfois considérée comme ingrate: la philosophie. Toutefois, l'histoire dans l'histoire - celle de Hilde et de son papa casque bleu - me parait superflue et peu intéressante. Si on choisit de lire "Le monde de Sophie", c'est seulement pour mieux comprendre la pensée des philosophes - en tout cas, si on est un adulte rassis.

Mais mon problème personnel est bien plus grave que ça. En ce qui concerne la philosophie, je crois qu'il me manque une "case" dans le cerveau. En fait, je ne me sens pas rebuté par les considérations et les raisonnements des philosophes, ça me parait être une gymnastique intellectuelle comme une autre, plutôt utile pour la santé de l'esprit. Mais je suis consterné par le caractère arbitraire et spéculatif des réponses apportées aux grands questionnements philosophiques. Je m'explique. Dès l'Antiquité, une polémique philosophique a divisé les penseurs: la matière est-elle continue (infiniment divisible) ou discontinue (faite d'atomes "crochus") ? Faute d'éléments rationnels à l'appui, choisir entre l'une ou l'autre de ces possibilités est aussi illusoire que de prétendre qu'il fera beau temps ou mauvais temps le 23 Juillet 2016. Ergoter (même intelligemment) là-dessus me semble parfaitement inutile. La vraie réponse n'est venue qu'à travers les grandes avancées scientifiques du XXème siècle - mais la physique atomique et nucléaire s'est révélée d'une grande difficulté conceptuelle, bien plus subtile que les raisonnements des philosophes antiques ou modernes… Il en est de même pour toutes les grandes questions soulevées par la philosophie. Par exemple, Descartes a-t-il raison contre les "empiristes" comme Hume ou Locke, personne ne peut répondre utilement à ce dilemme. J. P. Sartre, lui, prétend que l'homme est par essence libre, alors que K. Marx et S. Freud (qui, à proprement parler, ne sont pas de "purs" philosophes) suggèrent le contraire, chacun dans des contextes différents: qui a raison, qui a tort ? Sans doute tout le monde a raison, selon son point de vue particulier.

Une autre difficulté pour moi: en quoi les hommes sont ils concernés, personnellement, par les réponses aux questions de la philosophie ? Sincèrement, je pense que 99,9 % des humains ne se sentent absolument pas concernés par des problématiques comme, par exemple, la liberté humaine. Beaucoup sont même très satisfaits qu'on leur fournisse dès la naissance un "prêt-à-porter" politique, sociétal et/ou religieux; ils vivent machinalement une vie toute simple, sans lire "Le monde de Sophie". En ce qui me concerne, l'unique chose qui m'interroge, au moment où je lis un philosophe, est la suivante: ces considérations peuvent-elles influer sur ma vie quotidienne ? Concrètement, m'aident-elles à mieux vivre, oui ou non ? En d'autres termes, je ne m'intéresse vraiment qu'à l'éthique. En ce sens, les Stoïciens ou les Epicuriens, voire Bouddha, sont à mes yeux bien plus essentiels que Spinoza, Kant ou Nietzsche.

Je ne doute pas que, en prenant cette position, je ferai hurler les tenants de la philosophie et je m'en excuse par avance…
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Très bonne idée de romancer la philo… Indigeste quand même malheureusement.
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Après avoir dévoré le Mystère de la Patience, j'avais hâte de me plonger dans l'histoire de la philosophie à travers le Monde de Sophie. Sans m'attendre à un récit palpitant, j'espérais que cette correspondance entre une jeune fille et un philosophe autour de questions telles que « D'où vient le monde ? » ou « Crois-tu au destin ? » serait un échange passionnant. Dès les premières lignes, j'ai malheureusement été frappée par la piètre écriture de ce roman et la pauvreté des protagonistes. J'ai plusieurs fois failli abandonner ma lecture tant je l'ai trouvée fastidieuse ; seule la curiosité philosophique m'a permis de tenir jusqu'au bout de cette vaste mise en abyme ratée.

Le Monde de Sophie tourne autour de deux personnages : Sophie, quatorze ans, et son professeur de philosophie que l'on suppose âgé d'une cinquantaine d'années, Alberto Knox. Si Sophie réfléchit vaguement lorsqu'elle reçoit les premières lettres d'Alberto, elle se réduit rapidement à un amas de répliques fades et répétitives. Lorsqu'elle n'écoute pas béatement son enseignant, elle multiplie les crises d'adolescence artificielles avec sa mère et pleurniche comme une enfant de primaire. Alberto quant à lui enseigne la philosophie. On ignore pourquoi il s'y intéresse ou ce qui le pousse à écrire à Sophie : il n'est là que pour raconter l'histoire de la philosophie. Je ne m'attarderai pas sur les autres figures du roman, qui oscillent entre la copie conforme et la coquille vide.

À cette vacuité s'ajoute un style terriblement lourd, peut-être dû en partie à la traduction. le Monde de Sophie multiplie les répétitions et les comparaisons inutiles. le lapin blanc et le chapeau haut de forme de l'univers nous poursuivent tout au long de l'histoire, sans parler des moules à gâteaux et des personnages Disney. de simples, les concepts expliqués par Jostein Gaarder basculent dans la confusion à force d'être expliqués, alors que l'on passe d'un philosophe à l'autre à toute allure, sans réelle logique. La deuxième moitié du livre atteint les summums du ridicule et se traîne à force d'effets de miroir absurdes jusqu'à une fin pénible. Jostein Gaarder souhaitait à travers ce roman nous faire partager son amour pour la philosophie : si certains (rares et courts) passages m'ont plu, je trouve dommage de gâcher leur portée par des protagonistes aussi potiches.

Le Monde de Sophie aurait selon moi été plus réussi si l'auteur avait adopté le même parti que Luc Ferry dans son génial Apprendre à vivre : s'adresser directement au lecteur qui, ne l'oublions pas, est un être pensant. Un essai structuré autour des grandes périodes de l'Histoire aurait eu plus d'impact qu'une narration brouillonne, invitant à la fuite plutôt qu'à l'introspection…

Pauline Deysson - La Bibliothèque
Lien : http://www.paulinedeysson.co..
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j'ai le souvenir de mettre terriblement ennuyée et d'avoir décroché avant la fin.
Par ailleurs, certains disent que c'est la philosophie accessible à tous, je rêve !!
C'est particulièrement inaccessible...
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