Seule Venise

Une belle histoire, écrite d'une écriture fluide et un style particulier très plaisant, je me suis beaucoup attaché à l'héroïne et à ses déambulations dans un Venise hivernal qui fait presque envie...
Claudie Gallay fait très bien ressortir le biues de son personnage principal mais aussi sa lente remontée après sa rupture dévastatrice...
J'ai plongé dans une certaine mélancolie au gré de cette lecture, je la conseille donc quand on est d'une belle humeur :-)

Claudie Gallay est une véritable artiste en création d'atmosphère où elle plonge le lecteur en totale immersion. Avec "Seule Venise", elle est au sommet de son art. J'avais découvert cette superbe ville qui m'avait tant charmée, un week-end de carnaval sous un beau soleil hivernal, autant vous dire que c'est un regard nouveau que l'auteure m'y fait porter, bien loin des clichés.

La Sérénissime en hiver, des chats et des livres, et des êtres esseulés qui s'y rencontrent au hasard de la vie, tout m'a transportée. Les phrases courtes et les chapitres succincts sont comme des coups de pinceaux qui reconstituent un tableau de maître. La plume est poétique et déambule d'une solitude à l'autre, cela donne un roman fait d'ombres et de lumières, de joie et de tristesse. J'ai aimé cette construction à la première personne où la narratrice se met à nu. J'aurais juste espéré une autre fin pour cette parenthèse vénitienne à laquelle j'accorde un 14/20.

A quarante ans, quittée par son compagnon, elle vide son compte en banque et part à Venise, pour ne pas sombrer. La détresse de l'héroïne est palpable et émouvante grâce au style pur et juste de Claudine Galley. Toutes les émotions sont abordées avec profondeur et sans pathos.
L'atmosphère de ce roman est feutrée, marquée par la lenteur du temps qui passe dans une Venise hivernale et déserte. La ville est un personnage à part entière qui sous son apparente froideur va se révéler bienveillant et nourricier.
Toutes les rencontres conduiront cette femme rompue avec douceur vers sa renaissance.
J'ai beaucoup aimé de roman dont l'atmosphère pénétrante est restée présente dans ma mémoire.

Une rupture qui laisse vide et fragilisée. Vide de toute envie, fragile face au monde. C'est alors qu'elle décide de tout plaquer et de partir à Venise. Sans vraiment de but, sauf peut-être celui de faire taire quelque peu la solitude qui la ronge. Arrivée sous la grisaille hivernale, elle prend ses quartiers dans une pension étonnante où logent un aristocrate russe en fauteuil roulant, une jeune danseuse ainsi que son amant. Et cette découverte d'une fameuse librairie de livres anciens et son libraire élégant, amoureux des mots – qui fera son effet. de nouvelles rencontres, des personnes vivantes, peut-être l'occasion de renaître…

Ce n'est que le deuxième roman que je lis de Claudie Gallay et je sais déjà que cela ne s'arrêtera pas là. Elle réussit à créer une ambiance teintée de douce mélancolie. Celle qui s'empare de moi les jours gris, lorsque les saisons se font plus ternes. Les dimanches sous la pluie, ceux qui donnent une bonne excuse pour rester au chaud avec un bon bouquin. Il y a de la tristesse dans ce livre mais tout en luminosité. Lorsque l'on se rend compte qu'un jour le soleil reviendra dans notre coeur même si pour le moment, une douleur nous terrasse.

Partir pour sentir à nouveau que l'on existe.
A Venise ou ailleurs, mais continuer à avancer.

Venise, ville mythique pour l'amour ? Un cliché ? Claudie Gallay choisit pourtant cette cité pour y évoquer trois histoires d'amour bien différentes mais subtilement mêlées. La première d'entre elles, vécue entre deux jeunes gens est plutôt banale; la seconde, plus originale, raconte celle d'un prince russe déchu devenu un vieux monsieur en fauteuil roulant, qui revient à Venise pour tenter de retrouver une jeune femme perdue de vue depuis longtemps. Et, la plus incertaine de ces histoires est probablement celle que vit la narratrice de ce roman avec un libraire de la ville. de fait, leur histoire n'a pas d'histoire, ou si peu, car elle n'est vécue que de l'intérieur; il s'agit de la simple évocation d'une attirance.
Le lecteur pénètre ainsi dans une "Venise" intime, celle des mois d'hiver sur les bords de l'Adriatique, celle de la brume sur la lagune, les canaux, les venelles et les palais assoupis, La "Venise "du silence retrouvé
"Seule Venise" est un beau roman d'atmosphère.

Une femme d'une quarantaine d'années, quittée par son compagnon, vide son compte et part à Venise en hiver. Dans la petite pension où elle loue une chambre, elle fait la connaissance d'un vieux prince russe cloué sur une chaise roulante et d'un couple d'amoureux. Au cours de ses promenades dans la ville désertée par les touristes, elle rencontre un libraire qui va lui faire aimer sa ville.

L'histoire plus que banale d'une femme quittée qui déprime est rehaussée par les rencontres plutôt improbables qu'elle fait à Venise. Un prince russe tourmenté par son passé! Une danseuse de ballet amoureuse de son art et d'un homme! Un libraire passionné dans une petite boutique! Tout cela fait un peu cliché et ne m'a pas convaincue. C'est aussi le cas du style de Claudie GALLAY. Son écriture saccadée, ses phrases courtes réduites à leur plus simple expression m'ont gênée dans ma lecture. Je ne peux pas pour autant affirmer que je n'ai pas aimé ce livre. J'en retiens les magnifiques descriptions de Venise sous la brume de l'hiver, rongée par l'eau et le sel, et aussi une certaine ambiance, calme et sereine. Je reviendrai un jour où l'autre vers cette auteure.

J'ai visité Venise au printemps 2008 et j'en garde un souvenir émerveillé. Cette fois-ci c'est par la lecture que j'y suis allée, en hiver. L'ambiance est très différente, il n'y a pas grand monde, il fait froid et humide.

Une femme seule arrive dans une pension vénitienne, elle se promène dans Venise mais revient toujours dans la pension comme dans un cocon protecteur. J'ai aimé les différents personnages qui s'y côtoient et surtout la danseuse et le prince russe.

Plusieurs histoires d'amour sont contées dans ce livre, plus ou moins heureuses. L'auteur fait des phrases courtes, percutantes, j'ai aimé le rythme que cela donne à l'histoire alors qu'il n'y a pas vraiment d'action.

Ce livre n'est pas super gai, mais nostalgique, heureusement la fin laisse entrevoir l'espoir d'un nouveau départ.

Un bon moment de lecture.
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..

Elle vient d'avoir quarante ans et Trévor son compagnon l'a quitté comme çà.
" - Tu m'empêches de respirer, je n'en peux plus, je pars ! " qu'il lui a dit.
Alors elle vide son compte en banque et part pour Venise, s'installe dans une pension tenue par Luigi, dans laquelle séjournent également un vieil aristocrate russe, surnommé ' le prince " ainsi qu'un jeune couple, Carla et Valentino.

Ma décption est de taille pour Seule Venise , le second roman de Claudie Gallay que je viens de lire. Après avoir grandement apprécié L'office des vivants, je me délectais d'avance de mon achat, toujours petit format et toujours à petit prix. Mais tout de même ! J'ai traîné mon ennui dans les ruelles de Venise du début à la fin, aveuglée par les " je dis ", en veux-tu, en voilà. Un roman sans véritable histoire, dénué de sentiments, où les phrases courtes, saccadées, freinent la qualité du récit et qui ont eu le don de m'agacer, ce qui ne fût pas le cas dans L'office des vivants, écrit pourtant dans le même style, mais qui lui correspondait parfaitement.
Mentalement j'avais parié en moi-même ( pas folle la guêpe ) que la narratrice allait retrouver l'amour et toc, même pas ! Ok, pour le beau bouquet d'émotions lors des retrouvailles du " Prince " et de Tatiana, qui, je l'espère, auront su profiter pleinement des gondoles à Venise, malgré la mauvaise saison, parceque pour le coup, moi aussi, j'étais bien contente de rentrer en France.
Donc, déçue par Seule Venise et ravie d'avoir débuté par L'office des Vivants, en espérant n'avoir pas trop dévoilé le contenu du roman, si l'envie vous prenait de passer quelques heures à Venise...

Avant le succès des Déferlantes, Claudie Gallay écrivit ce texte intime et poétique.
Dans une Venise hivernale, désertée, grise et glaciale, la narratrice vient chercher la guérison d'un chagrin trop grand. Elle s'y perdra puis finira par rencontrer d'autres destins, d'autres solitudes, - un prince russe, un jeune couple d'amoureux et un vieux libraire - qui changeront sa vie en lui faisant oublier sa propre détresse.

Grâce à des phrases courtes, un style épuré Claudie Gallay nous livre toute la solitude et les lentes déambulations de ses personnages. Grâce à la musique des mots, l'auteure détourne les clichés vénitiens, pour redonner vie aux fantômes de la lagune
Un livre plein d'optimisme.

Une femme de 40 ans séjourne seule à Venise en hiver, pour se reconstruire après une rupture.
J'ai parfois trouvé déconcertante la narration dans ce roman, mais sans doute est-elle révélatrice du désordre mental de cette pauvre femme. Elle se remémore des souvenirs de l'amour perdu, souvenirs qui soudainement jaillissent et la plongent dans l'affliction.
Parallèlement, elle noue une amitié avec un vieux prince russe résident de la même pension, picole et joue aux échecs avec lui, et lui arrache son histoire (tragique) par petites bribes.
Parallèlement, elle se sent séduite par un libraire de livres anciens amateur de chats.
Parallèlement, une jeune danseuse s'interroge sur son avenir.
Il faudra toutes ses rencontres pour peu à peu se retrouver, cesser d'être une femme quittée pour redevenir juste elle-même.
Et puis au coeur de chaque intrigue, par-dessous, tout autour et par-dessus, il y a Venise. Venise en hiver, avec la brume et l'acqua alta, avec ses canaux verdâtres et calmes, avec ses gondoles bâchées et ses ruelles vides, Venise rendue aux Vénitiens.
Sûr que le roman aurait été moins charmeur si la narratrice nous avait conté un séjour à Lampaul-Plouarzel.

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