35 kilos d'espoir

Roman merveilleux pour les jeunes qui détestent l'école puisque tel est le cas du personnage principal. Récit très touchant.

Il était temps que je le lise : mes élèves le dévorent sous mes yeux depuis qu'il est sorti.
J'ai adoré cette histoire. Des romans qui parlent d'élèves en difficulté qui cherchent (et trouvent, évidemment) un sens à leur vie, il y en a des tonnes. Mais quand c'est Anna Gavalda qui l'écrit (et l'Anna Gavalda d'"ensemble c'est tout", entendons-nous bien) on entre dans une autre dimension.
Bref, j'ai pleuré !

Dans un ton assez enfantin et attendrissant, Anna Gavalda raconte l' histoire d' un petit garçon qui éprouve de grandes difficultés à l' école, qui ne comprend pas son intérêt pourtant si logique pour les adultes, et qui voudrait désespérément lui échapper...
Malheureusement pour lui, elle est obligatoire jusqu' à 16 ans... Que faire d' autre sinon attendre?
C' est ainsi qu' il prend son mal en pacience et tente de trouver une consolation à travers diverses occupations ludiques telles que des constructions manuelles dont il raffole. C' est son grand-Léon qui lui a appris tout cela, et il lui voue une admiration sans bornes à cet être si cher, présent quand il faut, compréhensif, sage. Sans doute la menace qui pèse sur son grand-père, comme une fatalité lancinante, lui inspirera de bonnes résolutions, à tout le moins une volonté de changer...
J' ai plutôt apprécié ce petit livre pour l' amour qui s' en dégage,celui qu' il éprouve pour son grand-père, qui lui donne la force et le courage de se battre pour ne pas le décevoir. La mauvaise conscience de désappointer quelqu' un qu' on aime plus fort que tout est extrêmement douloureuse, surtout pour un enfant. Anna Gavalda a bien su en rendre compte.

Grégoire déteste l'école, il a déjà redoublé plusieurs fois. Quand il rentre chez lui, ses parents crient. le seul endroit où il se sent chez lui c'est dans le cabanon de Léon, son grand-père avec qui il adore bricoler.
J'ai eu un coup de coeur pour ce livre, j'adore la relation entre Grégoire et son grand-père, c'est vraiment l'élément central du livre et c'est tellement bien raconté. Il est rapide à lire mais il ne laisse pas indemne, ce livre nous fait forcément penser à nos grands-parents. Ce qui m'a vraiment touché c'est de voir comment Grégoire pense à son grand-père, c'est un relation que chaque personne souhaite entretenir avec un grand-père. Il est à lire à n'importe quel âge, aussi bien à un enfant qu'à un adulte. Je vous le recommande.

C'est un très beau livre, en le lisant, j'ai été dans la peau du personnage. le livre m'a beaucoup plu. Je le conseille à ceux qui veulent être dans leur peau, la leur.

Anna Gavalda, j'en ai déjà entendu parler. Souvent en bien. Mais je n'ai jamais rien lu d'elle. Plus prolifique dans la littérature adulte que jeunesse, elle est pourtant très appréciée pour ces derniers ouvrages. 35 kilos d'espoir a été très bien accueilli et s'est classé dans les meilleurs ventes de livres. Beaucoup d'écoles l'étudient et, à mon avis, toutes (ou presque) les bibliothèques ou médiathèques jeunesse doivent le posséder. Je souligne que c'est une auteure française !

Grégoire a treize ans et est en sixième. Il a déjà redoublé son CE2 et vient de redoubler sa sixième. Plus précisément, il a été renvoyé de son collège à la toute fin de l'année et ses parents s'arrachent les cheveux pour lui trouver un établissement qui voudra bien de lui pour son redoublement. Car Grégoire déteste l'école et l'école semble détester Grégoire. le jeune garçon n'est pas nul en tout, loin de là. Il aime bricoler, rafistoler, peindre, construire, inventer, imaginer… Il se sert merveilleusement bien de ses mains. Malheureusement, à l'école, on privilégie la tête. Au moins jusqu'à seize ans. Et trois ans à attendre avant de pouvoir quitter l'école, ça fait long pour Grégoire. Heureusement, il y a un endroit où il peut oublier quelque temps ses problèmes et ses parents, où il peut laisser ses mains s'exprimer : le cabanon de son grand-père, grand-Léon, où il l'aide à construire des meubles pour les voisins ou son entourage. Grégoire est très complice avec grand-Léon. Il peut lui raconter ses malheurs et son grand-père a toujours été là pour le soutenir. Mais son redoublement en sixième est la goutte qui fait déborder le vase. Grand-Léon ne veut plus soutenir son petit-fils qui semble ne pas vouloir faire le moindre effort. Face à ce rejet, Grégoire est perdu.

Tout va changer pour lui quand deux évènements se produiront : une école va l'accepter et son grand-père va tomber malade.



Ce récit m'a complètement emportée. Pas besoin d'avoir été (ou d'être) un cancre à l'école pour se laisser happer par l'histoire. Pas besoin d'établir une identification forte au personnage pour être transporté dans sa tête. La force d'écriture est telle que n'importe qui peut se laisser entraîner par 35 kilos d'espoir. le récit à la première personne n'est pas rebutant ; ça peut l'être parfois quand on ne s'identifie pas au personnage, mais là ce n'est absolument pas le cas. Cela permet justement de plonger dans les sentiments de Grégoire.


J'ai beaucoup aimé les différents rebondissements du récit. On n'a pas affaire à une trame classique pour ce type de roman. Ce n'est pas un « je n'aime pas l'école – un jour j'ai un déclic – pouf je deviens un génie dans un domaine ». Grégoire va passer par plusieurs étapes compliquées et va vivre des montagnes russes au niveau sentiments et évènements importants dans sa vie. Anna Gavalda montre donc bien toute la complexité qui peut se tramer derrière un esprit tel que celui de Grégoire. La fin n'est pas non plus complètement rose, avec un jeune garçon qui s'en sort dans tout et aime enfin l'école. On sent que le processus n'est pas fini et qu'il reste fragile.

C'est peut-être un peu fort ce que je vais dire, mais j'ai sincèrement été tendue émotionnellement pendant toute la seconde partie du roman. Avec une petite larmichette au coin de l'oeil qui a fini par sortir.

Même si je l'ai lu d'une traite, j'ai beaucoup aimé le fait qu'il n'y ait pas de chapitres. le livre se lit sans réelle coupure nette. Des sauts de paragraphes, des coupures par astérisques, mais pas de chapitres avec une fin angoissante qui appelle à la lecture de la suite. Juste une fluidité dans l'écriture qui permet d'avaler d'une traite l'histoire ou de s'arrêter absolument quand on le souhaite. Et cela plonge d'autant plus dans la vie de Grégoire. En effet, notre vie n'est pas découpée en chapitre, donc ici cela permet de vivre l'action en même temps que le jeune garçon et d'avoir l'impression de le suivre de bout en bout.

La relation que vit Grégoire avec son grand-père est aussi très touchante et intéressante. Sa place est même aussi importante dans le livre que la relation qu'a le jeune garçon avec l'école. Et le lien qu'il y a entre les trois protagonistes du livre (Grégoire, grand-Léon et l'école) est tout à fait prenant. On voit bien que la relation qu'a Grégoire avec son grand-père changera sa relation avec l'école. Ce sont les sentiments que les deux hommes développent entre eux qui feront fluctuer le rapport de Grégoire à sa scolarité.

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J'ai passé un agréable moment de détente avec ce petit livre qui se lit très facilement.
Tout au long de cette oeuvre, on suit les aventures de Grégoire, un enfant qui hait l'école.
En plus de ses problèmes scolaires, il doit subir une ambiance familiale qui n'est pas des plus joyeuses.
Je me suis beaucoup attachée à ce jeune garçon et j'ai énormément ressenti sa tristesse.
J'ai lu ses aventures en un peu plus d'une heure et la fin m'a beaucoup touchée.
Enfin, on peut partager le bonheur de Grégoire.
Une chose que j'ai beaucoup appréciée est la complicité entre cet enfant et son grand père Léon, ils vivent une belle relation remplie de tendresse.
Pendant cette lecture, je suis retombée en enfance.
Je vous conseille ce livre qui peut être aussi bien lu par les plus jeunes pour sa simplicité que par les plus grands qui veulent s'évader un moment.
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Grégoire déteste l'école et le sport. A 13 ans, il a déjà redoublé deux fois.
Lui ce qu'il aime, c'est inventer et fabriquer de ses mains toutes sortes de gadgets.
Contrairement à ses parents, son grand-père Léon encourage et soutient le garçon comme il peut. Tous deux passent leur temps libre à bricoler dans le cabanon de Léon.
Mais les choses se compliquent lorsque Grégoire se fait renvoyer de l'école. Son grand-père ne le protège plus et le garçon part intégrer un pensionnat.
Loin de sa famille, Grégoire va devoir saisir cette dernière chance d'assurer son avenir.

" 35 kg d'espoir " est le seul roman jeunesse d'Anna Gavalda. Je trouve que le style direct de l'auteur se prête plutôt bien aux récits pour enfants.
J'ai beaucoup aimé le message de cette petite fable : il ne s'agit pas de détourner l'enfant de ses ambitions mais d'intégrer l'école dans leur réalisation. On échappe donc à l'écueil des parents foncièrement mauvais.
Un roman qui se lit très vite mais ne s'oublie pas pour autant.
Lien : http://contesdefaits.blogspo..

Agréable

Ma fille devait lire ce titre pour son cours de français au collège. J'ai pris l'habitude de lire en parallèle les oeuvres au programme mais j'avoue qu'ici je n'étais pas très emballée. J'ai déjà lu deux titres d'Anna Gavalda et je dois avouer que je ne suis vraiment pas adepte de ses romans. C'est toujours un peu trop... gentil ? mièvre ? Je ne sais pas quel est le mot exact mais quoiqu'il en soit, quand j'ai vu son nom sur le roman j'ai douté.
Finalement, 35 kilos d'espoir, même si ce n'est pas la lecture de l'année, s'est avéré relativement agréable à lire.

Grégoire a 13 ans et est en 6ème. Oui, en effet, 13 ans en 6ème, vous comptez bien... Grégoire a déjà redoublé deux fois. Il déteste l'école. Dès sa première matinée à la maternelle, il a détesté ça.
Ses parents lui mettent une grosse pression concernant l'école, se disputent beaucoup autour de sa scolarité et le grondent pour ses mauvaises notes. L'école qu'il déteste envahi totalement la vie de Grégoire.
Heureusement il y a Léon, son grand-père, qui croit en lui, se montre toujours encourageant et bienveillant.
Mais que peut bien devenir un petit garçon en échec scolaire ?

Le mal d'école... Ne pas entrer dans les cases de l'Éducation Nationale. Attendre d'avoir 16 ans pour fuir cet endroit qui les renvoie en permanence à leurs échecs. Ils sont nombreux, malheureusement, les petits Grégoire sur les bancs de l'école. Ils n'aiment pas l'école, se retrouvent en difficulté et les échecs répétés, les mauvaises notes, les humiliations quotidiennes les poussent à détester encore plus l'école...

Grégoire finira par trouver sa voie, encouragé par quelques adultes.
Tout le monde peut trouver son chemin...

Petit roman, mignon, agréable à lire, mais l'on sent vraiment qu'il a été écrit par un professeur... Qui ne se voile pas la face sur le système éducatif certes, mais professeur tout de même.

Je ne pense pas garder un souvenir impérissable de cette lecture (ma fille non plus d'ailleurs) mais je l'ai trouvé assez juste et touchant.
Lien : https://demoisellesdechatill..

Ce jeudi 3 juin 2021 matin, j'ai lu un court roman qui s'est hissé rapidement au rang de coup de coeur : 35 kilos d'espoir, de la célèbre autrice Anna Gavalda, connue entre autres pour son recueil de nouvelles « Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part » et son roman « Ensemble, c'est tout. »
35 kilos d'espoir est un récit encourageant et sensible, qui nous rappelle qu'on est toujours bon à quelque chose, même si on ne comble pas les attentes de notre entourage.
Grégoire, le jeune héros, a déjà redoublé deux fois alors qu'il n'est qu'en sixième. Il a l'école en horreur et aime par-dessus tout bricoler avec son grand-père Léon. Pour ça, il est vraiment doué. Et si ses parents sont à bout suite à ses échecs répétés, ce qui secoue véritablement Grégoire est la colère de son grand-père quand il est finalement renvoyé du collège. Grégoire va devoir se reprendre en main et grandir. Il découvrira que trouver sa place et une raison de se battre insufflent généralement la force nécessaire pour rebondir.
Anna Gavalda, qui a été professeur de français au collège, dépeint avec beaucoup de réalisme et d'humour le rapport de Grégoire à l'environnement scolaire. Ce livre m'a renvoyée à ma propre expérience avec beaucoup de nostalgie. Comme Grégoire, je n'ai jamais aimé l'école, même si j'ai toujours aimé apprendre. Heureusement pour moi, et tout comme lui, j'ai trouvé dès mon plus jeune âge une raison de me battre qui m'aide à rebondir chaque jour.