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EAN : 9782813230775
248 pages
Guy Trédaniel éditeur (18/01/2024)
4.12/5   4 notes
Résumé :
Nos maisons recueillent-elles notre inconscient ? Et en font-elles leur propre conscience ?

Nous avons tous vécu dans des endroits que nous aimions ou que nous détestions, souvent, sans savoir réellement pourquoi. Les maisons sont les caisses de résonance de nos mémoires, de nos vies. Les murs enregistrent les émotions liées aux événements marquants que nous traversons. Puis les mémoires façonnent, avec le temps, l'identité des lieux. Les murs devienn... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Pour commencer je remercie Masse Critique de m'avoir proposé ce livre de non fiction, ainsi que l'éditeur Guy Trédaniel pour m'avoir envoyé « Les murs ont-ils une mémoire ? ».

Sur la forme, le livre est beau, il attire l'oeil rien qu'avec cette couverture magnifique, la police choisie est élégante et facile à la lecture.

Sur le fond, étant convaincue que les murs et les lieux ont une mémoire, les recherches de Véronique Geffroy (que je découvre) n'ont fait que confirmer ce que je pense depuis toujours. Les très nombreux témoignages dans ce livre permettent de donner du poids à son propos. Petit bémol toutefois, certains exemples reviennent à plusieurs reprises dans différentes parties.

Classé dans le paranormal ou l'ésotérisme, je rajouterai la géobiologie, le patrimoine, la psychologie comme étiquettes de référencement de ce livre. Car ici, l'auteure ne nous parle pas que de maison hantée (bien qu'elle fasse souvent référence à son château connu pour être le plus hanté de France sur Internet), elle nous parle surtout de l'impact psychologique des lieux sur les personnes qui y vivent et des coïncidences troublantes de parcours de vie des propriétaires / locataires successifs. Ce qui est très parlant, c'est la transformation d'un lieu qui a une fonction bien précise en un lieu d'habitation, par exemple, une église, un tribunal. le choix de la décoration aussi, notamment les meubles ou objets que l'on chine (avec leur passé) ou que l'on hérite. La colorimétrie des murs aussi. L'environnement proche de l'habitation est aussi important, et Véronique Geffroy le rappelle fort bien dans ce livre.
J'ai eu du mal avec certains propos / exemples de la première partie que j'ai trouvés un peu « tirés par les cheveux », je pense à titre personnel, qu'il ne faut pas trouver une justification à tout non plus.
Par contre j'adhère tout à fait à la deuxième partie : les vices cachés d'une maison, le phénomène de l'Urbex.
La troisième partie m'a ouvert les yeux sur les matériaux utilisés de nos jours pour construire nos maisons et sur les polluants environnementaux. J'ai trouvé ça très juste.

Pour finir, ce livre permet de faire une introspection et de nous poser des questions sur nos différents lieux de vie. Comment nous les avons choisis. Comment nous y avons vécu. Comment ils font écho à notre histoire familiale. Instructif...
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Véronique Geffroy est la propriétaire du château de Fougeret, considéré comme étant un château très très hanté. Nombre de "chasseur de fantômes" et autres youtubeurs du paranormal y passent des nuits dans l'espoir d'assister à quelques phénomènes inexpliqués. Véronique a pu témoigner dans plusieurs émissions télévisées et Fougeret est devenu en quelque sorte un véritable business de la hantise. Toutefois, j'ignorais complétement en recevant ce livre via la masse critique que ce livre était un livre de la propriétaire de Fougeret. le sujet m'intéressait et j'ai été plutôt surprise ouvrant le livre de constater qui en était l'auteur car j'ai déjà eu l'occasion de visiter son château et mon conjoint était à l'université avec elle. Si j'en crois ce qu'écris Véronique, elle dirait qu'il n'y a pas de hasard !

Pour en revenir à l'ouvrage, on peut dire qu'il ne parle pas vraiment de fantômes comme on pourrait s'y attendre, mais bien de vivants. Ces vivants qui impriment leurs énergies, bonnes ou mauvaises, dans les murs qu'ils habitent et qui ensuite se répercutent d'habitants en habitants.
Certaines maisons sont donc nocives pour les personnes qui y vivent car si elles ont vécus des malheurs tels que des maladies ou des divorcent, on peut constater que les habitants suivants vivront en général les mêmes évènements.
D'autres part, Véronique nous explique que nous ne choisissons pas complétement l'endroit où nous allons vivre. Ils s'imposent à nous-même par le biais de ces énergies et finalement nos choix n'en sont pas vraiment.
Les chapitres sont ponctués de courts témoignages intéressants mais qui à mon sens sont un peu légers à mon grand regret. C'est finalement assez subjectifs et rien ne permet d'affirmer que "la maison" met en place une sorte de vengeance ou que les évènements se répètent réellement en ces lieux. Toutefois le sujet est fort intéressant et les réflexions de l'auteur le sont tout autant et je suis persuadée que tous lecteurs se mettra à réfléchir sur le choix de son lieu d'habitation ou sur sa maison d'enfance car c'est fascinant d'imaginer, je cite Véronique Geffroy, qu'"il nous suffit simplement de comprendre et d'accepter que la mémoire des murs nous met face à notre existence. La maison attirerait donc des habitants qui vibrent de la même façon. Qui s'assemble se ressemble."

Certains passage m'ont fait penser à un livre de Roger de Lafforest que j'ai lu quand j'étais étudiante et qui s'intitule " Ces maisons qui tuent". Il me semble que Véronique le cite en bas de page et je pense que je vais le ressortir de ma bibliothèque pour le relire.
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Tout comme les murs choisissent leurs propriétaires, ce livre m'a choisi. Une belle trouvaille qui explique comment la mémoire des murs d'un lieu, mais aussi de mobiliers et d'objets, va avoir un impact sur ceux qui y habitent. Véronique Geffroy nous démontre au fil de sa réflexion que les murs ont une conscience et une excellente mémoire. Les murs peuvent s'imprégner des expériences de leurs propriétaires, de leurs émotions et ressentis, de leur passé et de leurs vies antérieures, prêts à répéter ce que les anciens propriétaires ont vécu, ou prêts à être « réparés », soignés par de nouveaux propriétaires. C'est avec des arguments clairs, des témoignages concis et des exemples de sa propre expérience que l'autrice nous prouve que nos murs se souviennent.
Un bel ouvrage qui comblera les fans d'ésotérisme, de géobiologie,…
Le seul petit bémol que je soulignerais est que certains exemples m'apparaissent flous, sans pouvoir faire la distinction si flesh l'autrice qui nous parle de son expérience, de son famille ou de son passé, ou si cela appartient à d'autres gens qui témoignent.

Ps : je remercie Masse critique de Babelio de m'avoir fait gagner cet ouvrage et également l'éditeur Guy Trédaniel pour l'ouvrage reçu !
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Après avoir été confrontée à la mémoire de murs très anciens, comme celui du vieux donjon du Limousin puis celle du château de Fougeret, ces expériences ont poussé Véronique Geffroy à enquêter dans différents lieux.

Des maisons de malheurs aux maisons joyeuses ou réparatrices, elles ont toutes quelques choses à nous révéler sur leurs histoires, mais aussi sur la nôtre.

Au fil des témoignages, c'est ce que nous comprenons, les maisons répondent à nos attentes, à nos vibrations ou à nos mémoires transgénérationnelles, car elles sont en résonance avec notre passé, notre présent, mais également notre futur...

Quelle que soit la situation, jouant sur notre psychologie, elles nous attirent pour que l'on puisse améliorer ou mettre en lumière ce que nous portons inconsciemment au fond de nous.

Chaque mémoire est issue d'une intention, d'une pensée, d'un évènement et, au préalable, il serait judicieux de comprendre l'histoire du lieu avant d'y s'établir, avant que cette maison devienne notre seconde peau.

Véronique Geffroy nous dresse un état des lieux très troublants en nous présentant certaines de ces mémoires qui peuvent engendrer différentes sensations, allant de la protection à la peur ou diverses complications comme la survenue d'accidents, la récurrence de certaines maladies pouvant même conduire jusqu'à la mort...

Certains faits relatés nous font penser aux phénomènes de maisons hantées, alors qu'elles ne le sont pas, c'est juste une mémoire agissante imprégnée dans les murs.

En lisant ces différents témoignages, j'étais bien loin d'imaginer tout ce que l'on peut laisser comme empreinte dans nos murs et leur intrication avec certaines autres mémoires.

Un ouvrage captivant dans lequel Véronique Geffroy nous invite à réfléchir sur notre mode d'acquisition, sur la manière dont nous sommes arrivés entre ces murs et ce qu'ils ont à nous dire afin que nous puissions nous libérer de certains blocages, situations ou répétitions. « Dis-moi où tu habites, je te dirai qui tu es. »
Lien : http://www.leslecturesdeflor..
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Certains lieux ont des auras qui se sont modifiées lors des travaux. Elles ne s'annulent pas, mais se superposent. Ainsi, des mémoires différentes peuvent cohabiter ou bien une seule, la plus forte, restera vivace.
Les maisons pleurent, saignent, brûlent, mais ne meurent jamais. Même démolie, la mémoire des murs survit. Les maisons peuvent changer d'apparence, les premières constructions demeurent présentes comme un corps éthérique, qui se nourrit de nos émotions. Les mémoires se nourrissent de nous et nous font agir. Venant de plusieurs vies et de nos ancêtres, elles peuvent avoir envie de revanche.
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Vouloir se dégager de nos mémoires cellulaires ancestrales, ethniques, c'est faire de chacun de nous des hommes incomplets. Jung l'a bien compris. «Ce que nous appelons "la conscience de l'homme civilisé" n'a cessé de se séparer des instincts fondamentaux. Mais ces instincts n'ont pas disparu pour autant. Ils ont simplement perdu contact avec notre conscience et sont donc forcés de s'affirmer d'une manière indirecte.» Comment tuer trois cent cinquante mille ans de magie contre trois cents ans de sciences?
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Ces coïncidences temporelles, sans lien apparent, prennent du sens.
Le passé s'exprime dans le présent et se rejoue dans le futur. Les noms, les dates, la durée sont des indices. Cette arithmétique a un sens. La mémoire n'est pas anarchique. Tout prend du sens et tout a du sens. Cette réalité atemporelle qu'est la mémoire nous offre un début de compréhension globale de l'unité, du tout. Les maisons nous choisissent et la mémoire des murs répond à nos attentes, à nos mémoires transgénérationnelles…
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Les murs font partie de notre imaginaire. Nous rêvons de les franchir, de les abattre, de les traverser, de nous transformer en passe-muraille, de les construire à notre convenance. Mais ces murs qui nous abritent, en quoi sont-ils faits? Il s'agit de murs, de matériaux et de leurs mémoires supposées. Et si la mémoire des murs n'était qu'une somme d'énergies retenue dans les minéraux?
Cette mémoire, serait-elle partiellement dans les matériaux?
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Il est évident que ce vieux donjon, acheté 1 franc, dont personne ne voulait, a patienté jusqu'à ma venue. Longtemps. Je n'ai que 35 ans, mais j'ai l'impression d'avoir attendu ça toute ma vie, le retour chez soi.
Je dois réparer les mémoires, les miennes et celles des murs. Pour cela, je fais maçonner les fentes des murs, les fissures problématiques. Je ne suis pas en chantier, le donjon et moi sommes en thérapie.
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Video de Véronique Geffroy (1) Voir plusAjouter une vidéo
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Véronique Geffroy : "Je vis dans un château hanté"
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