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sur 1472 notes
Wahou ! Avec Druss, David Gemmell ne fait jamais pas dans la dentelle ! Vous aimez les héros badass et torturés ? Vous appréciez les batailles sanglantes, violentes, stratégiques et furieuses ? Vous désirez un livre qui décrit aussi bien l'action que les paysages dans lesquels évoluent divers personnages ? Vous voulez une bataille épique semblable à celle du Gouffre de Helm de la saga « le Seigneur des anneaux » ? Vous êtes intéressé(e) par les récits prônant l'honneur, la rédemption et le courage ? Dans ce cas, découvrez « Légende » au plus vite ! Gemmell est un maître du genre Fantasy ! Son style est prenant, maîtrisé, vif et terriblement addictif. Ce roman ne fait pas exception : c'est un petit chef d'oeuvre !

Par contre, lorsque j'ai acheté cet ouvrage, je me suis emmêlée les pinceaux avec l'ordre chronologique du cycle Drenaï. J'avais également acheté « Druss, la Légende » ainsi que « La légende de Marche-Mort »… J'étais restée dubitative : par lequel fallait-il commencer ? Il me semble avoir débuté la saga avec « Druss, la Légende ». Ainsi, je connaissais déjà ce protagoniste avant de m'attaquer à « Légende ». Il s'agissait déjà d'un anti-héros qui me plaisait non seulement pour son franc-parler ou sa façon de vivre, mais également pour son passé obscur et torturé…

En plus de Druss, on discerne plusieurs personnages intéressants et fouillés : Rek, Flécheur, Hogun, Virae, les Trente, etc. Bien que Druss soit le plus développé, n'allez pas croire que le reste des protagonistes ont été survolés. Ce serait se méprendre ! Gemmell accorde une grande importance à ses personnages : il les développe au fil des pages, les fait évoluer (en bien comme en mal), les rend de plus en plus présents, n'hésite pas à leur faire passer diverses épreuves… Vous allez faire leur rencontre, apprendrez à les connaître, puis vous attacherez à la plupart d'entre eux. Ensuite, tout va se jouer à Dros Delnoch ! C'est d'ailleurs à partir de ce moment que je n'ai plus décroché, recommandant même ce livre à la plupart de mes connaissances sans même avoir lu la fin. Rares sont les auteurs qui me rendent accro à leur plume de cette manière…

Il me semble que « Légende » est l'un des premiers ouvrages rédigé par l'auteur… C'est dire le niveau !!! Car, soyez-en sûr(e) : cet ouvrage, vous allez le dévorer avec avidité ! E. C.
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Ouahhh, mais quel bouquin !!! Ce livre est dense, riche, épique !!! Véritable page turner, du moins, pour moi... Il faut dire que ce n'est que le 2e livre que je lis de l'auteur et j'ai retrouvé un univers aussi florissant que dans Troie... Des personnages qu'on apprend à connaître avec le fil de l'histoire et qui m'ont plu, beaucoup... même si au départ, faut s'y faire, de part le choix des noms, des surnoms, des références vers d'autres personnages de l'univers de ce bouquin... Mais on laisse couler, et la sauce prend bien... le livre gagne en intensité, par le siège de cette vie qu'on suit presque minutes par minutes... Un peu de magie, beaucoup de batailles, de l'amour en prime... voilà un mélange explosif et intense !
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Premier livre de Gemmell que je lis, Légende me laisse au final un sentiment mitigé. Il est vrai qu'il constitue le premier roman de son auteur mais mon intuition me dit que le temps n'aura fait que bonifier son talent, par ailleurs indéniable. Ce n'est donc surement pas le dernier que je lirai.

Il m'a d'abord fallu un temps pour me faire à ce genre particulier de fantasy, basée sur l'action. Ici pas d'univers hyper développé. Pas d'elfes, de nains ou d'orcs. Pas de cartes non plus. Mais après tout pourquoi pas ? L'histoire est celle de la résistance héroïque des troupes Drenaie, retranchées dans la forteresse de Dros Delnoch, face à l'immense armée d'Ulric, seigneur des tribus Nadirs (un peu un équivalent de Gengis Khan), soit un rapport de force de un pour cinquante. le récit est donc très linéaire, on suit la progression inexorable des envahisseurs, rythmée par la prise des différents murs qui défendent la forteresse. Heureusement les Drenais peuvent compter sur la présence, dans leurs rangs, de Druss la Légende, surnommé Marche Mort, le plus grand guerrier de son temps. En effet, retiré depuis une quinzaine d'année des champ de batailles, il ne peut se résoudre, à l'automne de sa vie, à mourir paisiblement et choisi de répondre à l'appel de son vieil ami, le comte Delnar, seigneur de Dros Delnoch. Même s'il sait la situation désespérée il décide de finir en guerrier.

Légende est donc un roman hanté par l'inexorabilité de la mort. Mort annoncée d'un empire sur le déclin. Mort inévitable des hommes qui le défendent. Mais l'essence du vrai guerrier est de se battre, jusqu'au bout, quelles que soit les chances de victoire (c'est la grande différence avec le stratège). Et des guerriers ce récit en est plein ! J'ai d'abord été séduit par le personnage de Regnar, qui prendra la succession de Delnar, en tant que seigneur de Dros Delnoch. En effet, s'il peut être considéré comme un guerrier, ses doutes, ses défauts, son humanité sont largement mis en avant par Gemmell, ce qui le rend d'autant plus attachant. Son parcours, passant d'aventurier à la petite semaine, habile mais un peu lâche, à puissant chef de guerre est d'autant plus intéressant qu'il est rendu possible par l'amour d'une femme, Virae, en l'occurrence la fille du comte Delnar (ce qui lui permet d'accéder à ce titre, en l'épousant) même si je trouve que leur idylle se tisse un peu vite. Par contre j'ai eu du mal à me faire au personnage de Druss tant il est vrai que l'on ne peut y voir qu'une version "action fantasy" de Stallone ou encore Schwarznegger. Mais comme le dit Orrin, général des troupes Drenais, "Druss n'est pas un homme, c'est un exemple". Plus qu'un véritable personnage, au sens romanesque du terme, c'est donc à un archétype (le guerrier éternel) auquel nous avons à faire. Pour ma part j'aurais beaucoup aimé que l'auteur s'attache à nous révéler un tant soit peu les failles sous la carapace. Mais il faut avouer que la constance finit par payer car on ne peut s'empêcher de s'attacher à lui, même si au final nous en savons peu sur son compte. Et puis il faut avouer qu'il a su réussir sa sortie. Une des grande faiblesse de ce livre est sa fin (mise à part la chute de Druss), trop vite expédiée, qui n'est pas à la hauteur du reste du récit. de même la ficelle qui permet, in extremis, de forcer Ulrich à abandonner le siège de la forteresse est un peu grosse.

Mais finalement qu'importe. Avec un style dynamique, quelques dialogues bien sentis et des personnages attachants, Gemmell nous embarque avec lui sur les remparts de Dros Delnoch et, c'est peut-être là l'essentiel pour le néophyte que je suis, nous donne envie de découvrir le reste de son oeuvre.







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Y'a pas à dire, ça c'est de la fantasy !

On commence par faire la connaisance de Regnak, Rek, pour les intimes. Rek a été soldat, et il était promis à une belle carrière militaire quand il a préféré tout laisser tomber. Peur de se battre, semble-t-il... En chemin, il porte secours à la belle Virae. Virae est la fille du Comte Delnar, de Dros Delnoch. Celle-ci remplit pour son père la fonction de messagère. Elle est chargée d'appeler les Trente prêtres-soldats à la rescousse car Ulric, qui a réussi à unifier les Nadir, a mis son armée en marche contre les Drenaï. Dros Delnoch est la porte qui lui permettra de soumettre les Drenaï.

L'enjeu pour le Comte Delnar, à Dros Delnoch, est donc de retarder au maximum les troupes d'Ulric afin de laisser le temps à l'armée de se rassembler sous la férule de l'Entailleur, et ce n'est pas une mince affaire car Abaylin, le chef Drenaï, a singulièrement réduit les forces armées les dernières années de son règne. le Comte Delnar, mourant, en plus de demander le secours des Trente, a aussi fait appel à son vieil ami, le légendaire Druss, vieillissant, pour remonter le moral des troupes et organiser la défense désespérée de la forteresse... Druss, qui veut mourir en guerrier et craint par dessus tout la décrépitude de la vieillesse, est trop heureux d'avoir l'occasion de mourir la hache à la main, et, chemin faisant, il amènera même avec lui des renforts pour le moins inattendus...

Tout ce petit monde se retrouve donc sur les murs de Dros Delnoch, engagé dans un combat perdu d'avance... Enfin, perdu d'avance... Druss a l'habitude de les gagner, les combats perdus d'avance, alors cette fois encore, fera-t-il honneur à sa réputation ?

J'ai tout aimé dans ce roman de Gemmell : les personnages, que ce soit le Général Orrin, honni de ses hommes au début et pourtant si courageux ! le hors-la-loi Flécheur et sa sinistre acolyte Caessa, Serbitar le mage albinos, et même Ulric, l'ennemi, est intéressant et noble, aussi. Ma préférence va cependant et de très loin à Rek. Rek et son amour pour Virae, sans laquelle il ne serait rien, amour qui va le porter au-delà de toutes les limites, les siennes, celles du temps, celles de l'espace et... même celles de la mort !

Côté action, on ne s'ennuie pas une seconde, entre les échauffourées des trajets respectifs de Rek et Druss, les transes des Trente, la magie à l'oeuvre, les retournements de situation... L'affrontement de Druss contre le Champion Nadir et son dernier combat, et le destin de Rek...

J'ai déjà commandé le tome suivant, le Roi sur le Seuil, même s'il se déroule cent ans après ce fameux siège de Dros Delnoch.

Une merveilleuse découverte pour ma part, et la réédition anniversaire en poche, eh ben, elle en jette !
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Voici un roman dont j'avais beaucoup entendu parler et pour lequel mon sentiment a évolué au cours de ma lecture.
La première partie m'a parue très longue et peu profonde. Les relations entre les personnages sont quasi risibles, les dialogues très clichés et même mièvres. de plus, je me suis un peu ennuyée dans cette longue mise en place poliorcétique où Druss passe de longues pages a décrire tout ce qu'il faut faire, ne pas faire.
Puis arrive la seconde partie du roman, et là, j'ai été emportée. A partir du moment où Ulric et son armée prennent l'assaut des murailles, je n'ai plus pu lâcher mon livre.
Certains éléments ont continué à m'irriter un peu mais ils ont été emportés par le flux des assauts, des duels et des morts inévitables d'autant plus cruelles que les personnages sont, pour la plupart, très attachants et emportent avec eux une part de leur mystère.
Bref, le livre refermé (et même si j'ai trouvé que le final manquait de punch) l'impression qui me reste est plus que positive.
Voilà, c'était mon premier Gemmell...
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Nous sommes dans un monde médiéval fantastique classique, et sans aucune surprise, une composante western peut y être associée, comme présentée dans le résumé éditeur. En l'occurrence, les éditions Bragelonne cite Fort Alamo (1836) qui fut un siège historique célèbre (et mis sur un piédestal par nul autre que John Wayne – en Davyd Crockett, comme il se doit). Ce siège opposait une centaine de jeunes ou moins jeunes volontaires des USA à 1500 soldats mexicains, avec l'appui de ce vieux renard politique – Davyd Crockett – pour insuffler force et courage aux valeureux futurs sacrifiés.

Malgré les similitudes apparentes, le compte n'y est pas tant la situation numéraire entre les troupes, ressemblerait presque à une aventure de Choupi au far West. Si l'on veut faire une comparaison historique, nous pouvons penser à la bataille des Thermopyles (si,si vous connaissez. Mis en « scène » par le film Les 300). Environ 7000 soldats grecs s'opposèrent à l'immense armée perse dans le Défilé des Thermopyles, mais notre compte n'est pas encore bon.

Si nous cherchons une comparaison avec un fait historique réel, nous évoquerons la Bataille de Cameron, où 62 légionnaires français s'opposèrent à l'avancée de l'armée mexicaine, retranchés dans une hacienda (toute une journée – 29 avril 1863). En terme, d'héroïsme ET de force surnuméraire, nous sommes bien plus proche de ce que nous propose David Gemmell avec Légende, et son affrontement à 1 pour 50 au moins, et une perspective tout aussi funeste…

Autrement, rappelez-vous tout simplement l'assaut des troupes du Mordor contre Les Deux tours, et vous aurez une image qui s'approche de Dros Delnoch s'élevant contre les guerriers d'Ulrich le Nadir.

Toujours est-il que combat, vous désirez, et vous serez ravis. Mais, pas tout de suite, car le roman ne se contente pas de vous servir des tripes et autres joyeusetés à tour de bras.

Non, David Gemmell est bien plus habile et intuitif que cela. Il vous fait mijoter tranquillement dans vos bottes avant d'envoyer les assauts. Il démontre combien le combat est disproportionné et sans appel, combien toute résistance est futile, vaine et illusoire. La pression monte doucement. Tout doucement, et le lecteur s'imagine parfaitement cette douce torture, un peu à la façon dont les mexicains jouent le de Guella (« pas de quartier ») à John Wayne dans Rio Bravo. le message passe : vous serez hachés menus…

Ainsi, j'achève Légende de David Gemmell avec le regard brillant, emportée par un récit qui se lit d'une traite. Il y a bien quelque défauts et quelques facilités narratives sur la fin, mais qu'importe ; que ce fut bon!

Critique plus complète sur mon blog

Lien : https://albdoblog.com/2018/0..
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Une histoire bouleversante! C'est mon premier Gemmell et j'en ressors avec un "waouh" intérieur alors que ce n'est clairement pas le genre d'histoire qui sur le papier m'aurait plu. Les guerres de siège ne suscitent en général peu d'intérêt pour moi. Et pourtant ... je comprends qu'il ait reçu le Prix Tour Eiffel de la science-fiction en 2002.

Commençons par la narration. Durant les 32 chapitres ( en comptant l'épilogue), Gemmell ne nous apporte aucune lenteur. Tout est très bien rythmés au contraire. Il ne présente également aucun manichéisme. Je me suis surprise à la fin à admirer le personnage d'Ulric. Surtout, avec des phrases simples ( pas de descriptions à rallonge, ni de phrase alambiquées) Gemmell nous émeut. Pour une personne ayant la larme facile comme moi, les dix derniers chapitres ont suscité bon nombre de mouchoirs...

J'en viens donc à l'histoire et aux personnages. Très rapidement, la question que je me suis posée n'était plus "vont-ils s'en sortir?" mais plutôt " comment vont-ils être vaincus?" car l'auteur dès le début annonce la couleur : le siège de Dros Delnoch apparaît comme perdu d'avance face aux troupes nadires, beaucoup trop nombreuses. On suit donc surtout une histoire autour de ce siège : des préparatifs désespérés aux chutes des murs dont les noms sont loin d'être choisi au hasard... Et dans cette histoire, un certain nombre de personnages auxquels on ne manque pas de s'attacher, bien qu'en se doutant que la mort risque de les attendre au fil des pages, tous avec une personnalité et un rang bien distincts les uns les autres. A ce titre, Gemmell fournit une multitude de caractères. Les motivations des fameux prêtres-templiers sont très différentes des archers mercenaires, tout comme l'est le personnage d'Hogun, soldat aguerri qui vit pour l'honneur vis-à-vis de Gilad, fermier qui cherche une aspiration. Par-dessus tout Gemmell a osé faire figurer parmi ses héros une personnalité que l'on ne rencontre pas souvent : un vieux héros à qui le titre rend hommage : Druss, la Légende. Mot clé puisque si Druss est une Légende vivante, j'ai l'impression que Gemmell choisit également de forger une nouvelle légende en la personne du Comte de Bronze dans le cadre d'une dernière légende beaucoup plus large qu'est la prise de Dros Delnoch forteresse imprenable...

Je termine sur la fin qui réserve un certain nombre de surprises. . Je conseille vivement!
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Que les choses soient claires: ce bouquin est juste un des meilleurs.

Vous pouvez le lire après avoir lu Druss la légende, histoire d'avoir des détails sur la vie dudit Druss (et d'avoir une petite larme quand vous apprenez la mort de certains de ses vieux amis) mais vous pouvez lire celui là en premier, et vous allez accrocher quand même.

Légende, ce n'est pas que Druss (c'est beaucoup Druss mais). C'est une multitude de personnages, tous au côté sombre, tous valeureux. Tous unis. Tous condamnés. Sur le papier en tout cas. Car ils sont peu, trop peu, pour tenir face aux envahisseurs.
Car c'est aussi le pouvoir de l'espoir et du don de soi pour une cause, pour son pays. le pouvoir d'une bonne action qui porte plus loin qu'on ne le croit.
Le pouvoir d'un symbole, d'un héros.

C'est l'histoire d'un siège, donc des petits affrontements avant l'assaut final, les manoeuvres pour affaiblir murs et moral ennemis.

C'est poignant. C'est triste. J'ai beaucoup pleuré. J'ai été contente des petites victoires. J'ai vécu ce livre à fond. La fin fantastique tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, mais je ne m'en suis pas rendue compte de suite, trop obnubilée par mes émotions.

Le monsieur joue sur ma corde sensible: le sacrifice de soi, là comme ça, simplement, et je me laisse toujours avoir. Avec plaisir.
D'autant que Druss, c'est un peu Rambo à la hache, et que j'aime les brutes (parfaitement, je pleure aussi dans rambo)
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De l'auteur je connaissais Troie et le Lion de Macédoine qui étaient très bon. J'avais également lu Dark Moon qui n'était pas mauvais bien qu'un peu sombre. Rigante ne m'aura pour sa part pas accroché. J'étais donc mitigé face à cet auteur "mythique" mais j'ai décidé de lui redonner une chance pour deux raison : j'avais ce roman dans ma bibliothèque et ça me faisait un livre en plus pour le défi ABFA.
Finalement j'ai eu raison. Quand on m'a présenté le roman pour la première fois on m'a dit "un mec, devant lui 10 000 ennemis, le seul passage et il défonce tout"...et ben ce n'est pas faux !
C'est de la fantasy sombre et sanglante (bien que largement en dessous de ce que peut proposer G.R.R. Martin) et c'est l'histoire d'une légende, un homme, qui aidé de quelques centaines de soldats doit défendre une forteresse face à des milliers d'ennemis. Normal.
L'écriture est très plaisante et c'est un bonheur à lire, les mots coulent tout seul et les pages se tournent à une vitesse folle.
L'histoire commence très bien, est cohérente, et apporte des personnages attachants et plus ou moins charismatiques. Toutefois ne cherchez pas trop à vous y attacher, vous risqueriez d'être déçu.

Là où moi je fais la tête c'est sur la fin. Je m'étais fait la même réflexion avec Troie mais surtout le Lion de Macédoine, l'auteur a du mal à bien finir ses livres. Et quand il veut que cela finisse de telle façon il n'hésite pas à recourir à des éléments fantastiques sortis du chapeau pour que l'ensemble colle à son idée. Je trouve ça dommage puisque cela casse complètement le rythme et l'histoire et que du coup on se retrouve déçu, cela devient trop "facile". Ce roman n'a pas fait exception à la règle et l'auteur va utiliser d'artifices qui sortent de nul part pour conclure. C'est d'autant plus dommage que le reste tenait la route.

En bref c'est une très bonne lecture, qui m'a tout de même donné envie de me replonger dans l'oeuvre de l'auteur mais je regrette les ficelles grossières utilisées qui m'ont, pour ma part, un peu gâché le plaisir.
Lien : http://nyx-shadow.blogspot.f..
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Je vois le nom de Gemmel un peu partout depuis que je suis ado et ses écrits m'inquiétaient un peu, je n'osais pas trop m'y plonger. C'est aujourd'hui chose faire.

Autant le dire tout de suite, l'auteur n'est pas un poète. Après avoir lu du Jaworski, la plume de Gemmel m'a fait tout drôle. Pas de détour ni de fioritures, le style est direct, franc du collier. On est ici pour voir le sang couler et on sait qu'on sera servi.

Un siège à l'issue déjà connue et sans espoir, d'anciennes gloires sur le retour, plein de rebondissements... le contrat est rempli.

Jai un peu plus de réserves concernant les persos, que je trouve finalement peu travaillés. Plusieurs sont assez creus, puis d'un coup on s'épanche sur eux en découvrant leurs failles, leur passé déchirant, tout cela sans transition. Et le résultat est donc, je trouve, un peu maladroit. Ça sonne bizarrement. C'est donc parfois sans émotions particulières qu'on les voit mourir au fil du récit, quand l'auteur a estimé qu'ils étaient désormais hors d'usage, après avoir subi moults essorages dans cette gigantesque machine à laver qu'est la cité de la Dros.

Après, je crois que c'est le premier de Gemmel, sans doute s'est il amélioré ? J'aurai ma réponse en poursuivant avec le tome consacré à Waylander, autre figure de mon adolescence que j'ai toujours observé de loin.
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