Prendre le temps pour découvrir le coeur de l'islam.
Par ce livre nous saisissons de façon précise à ia fibre propre au soufisme. C'est alors que nos croyances antérieures s'écroulent pour laisser place à une religion propre à élever l'Esprit du croyant et lecteur du Coran
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L’expérience de l’extinction du « moi » individuel dans le « Soi » divin, par exemple, représente un passage obligé dans le processus initiatique menant l’adepte à la délivrance. Les soufis l’ont exprimée en termes de fanâ’, les hindous de nirvâna, et les mystiques chrétiens parlent d’ « anéantissement de l’âme en Dieu ».
À la fin de la période médiévale, le soufisme n'a plus à se faire accepter par l'orthodoxie, car il en est lui-même la source vive. Il est désormais agrégé au corps des sciences enseignées dans les lieux de la vie islamique. Les thèmes centraux de la doctrine soufie ont pénétré les esprits et apparaissent dans des livres n'ayant pas de rapport direct avec le soufisme.
Dans 1' espace et dans le temps, les confréries soufies ont joué
un rôle considérable dans 1' éducation religieuse et spirituelle
bien sûr, mais également dans les domaines social, politique et
culturel.
Contrairement aux ascètes, adeptes du zuhd, les premiers sûfi tendent à percevoir la beauté de Dieu dans la beauté du monde. Ils "épousent" le monde pour mieux le transcender.
Le soufisme bien compris n’est donc que l’islam plénier, intégral. Il donne du relief à toute matière islamique et au vécu des fidèles.
Par son ouverture et sa tolérance, le Soufisme devient aussi un vecteur d'islamisation.