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3,67

sur 320 notes
Encore un très bon cru d'Elizabeth Georges!
Afin de redorer le blason du sergent Havers (toujours sur un siège éjectable après sa précédente enquête) et de lui changer les idées, la secrétaire DeeDee a décidé de l'initier au shopping et au speed dating. Peu coopérative, Barbara Havers prend la fuite et assiste à la présentation du dernier ouvrage de la féministe Clare Abbott.
Celle-ci meurt d'une "crise cardiaque" et peu après, son éditrice Rory (qui avait contacté Havers car elle n'y croyait pas) est empoissonnée, Havers est lancée. Epaulée du sergent Nkata, c'est dans le Dorset qu'ils iront mener l'enquête tandis que l'inspecteur Linley servira de médiateur auprès de la commissaire et des recherches à Londres.
A un rythme haletant on suit les divers personnages qui construisent cet opus. Chantage, désordre mental, tyrannie, amour, trahison..., l'intrigue est bien ficelée et ne ralentit jamais, jusqu'à la dernière page on accompagne les protagonistes. C'est un très bon polar!
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Elizabeth George serait-elle victime du syndrome des 3 G : gros livre, grosses ficelles et gros tirages ? Cette « avalanche de conséquences » a tout d'une avalanche de poncifs qui usent les personnages jusqu'à la corde : Barbara Havers est systématiquement habillée de serpillières et se goinfre de cochonneries, l'inspecteur Thomas Lynley use et abuse de son accent d'Oxford, la commissaire Isabelle Ardery ressemble à Cruella tandis que Dorothea Harriman fait sa sucrée tout en vantant les mérites du dévergondage.
L'intrigue est assez poussive après un démarrage prometteur qui nous décrit les difficultés professionnelles et le mal de vivre d'un jeune homme, William Goldacre, paysagiste, qui met fin à ses jours en se jetant d'une falaise du Dorset sous les yeux de son ex-compagne. Puis nous suivons Clare Abbott, auteure et militante féministe, qui croise le sergent Havers au cours d'une séance de dédicace. Bientôt Clare Abbott est retrouvée morte dans sa chambre d'hôtel de Cambridge et la seconde autopsie pratiquée révèle un empoisonnement. Les soupçons se dirigent vers sa secrétaire-femme à tout faire, Caroline Goldacre dont la personnalité clivante semble faire beaucoup de dégâts dans son entourage familial et amical, sur son autre fils Charlie, sur sa belle-fille India ou encore son second époux, Alastair MacKerron, talentueux boulanger. L'enquête menée par Havers et Winston Nkata dans la petite ville de Shaftesbury, dans le Dorset, est étroitement pilotée depuis Londres par Lynley qui veut éviter tout nouveau dérapage à Barbara, sur la sellette depuis les ratés de sa précédente affaire.
Cet opus suit le fil rouge de la condition féminine, sous toutes ses formes. Mais Elizabeth George, à vouloir traiter de tout, se perd dans les déclinaisons de son thème, exposé sans finesse à force de caricatures. L'emprise subie par les femmes s'oppose à l'emprise exercée par les femmes, la maltraitance faite aux femmes est confrontée à la maltraitance initiée par les femmes, le lesbianisme est sanctifié face à un donjuanisme féminin, la mégère sert de repoussoir à la maîtresse douce et pleine de compréhension, la gravure de mode aux allures de sylphide nargue la mal fringuée boulotte, la bricoleuse assure quand la bourgeoise se contente de se faire servir, la castratrice psycho-rigide coupe les têtes de ses congénères bordéliques. On finit par se demander si l'auteure est capable d'avoir un vrai un point de vue sur la place des femmes dans la société.
La reine du crime a perdu sa couronne dans ce roman boursouflé que l'on ne peut à aucun moment prendre au sérieux tant il brode de façon grotesque.
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je suis une lectrice d'Elisabeth George depuis longtemps, et devenu une fan à la lecture d' 'anatomie d'un crime'. On retrouve ici les personnages que l'on connait bien, Linley qui entame une relation un peu chaotique avec une jeune véto rencontrée dans l'un des tomes précédents, et Barbara sous la menace d'une mutation disciplinaire suite à ses frasques en Italie.
L'enquête avance doucement (comme d'habitude) mais surement. La peinture des personnages, la complexité des caractères est l'un des plus de cet auteur.
Bref un vrai bon moment de lecture.
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Voici une nouvelle enquête de l'inspecteur Thomas Lynley et de son sergent Barbara Havers, toujours à même de se mettre dans des situations des plus embarrassantes, pouvant mettre en péril son poste et la propulser dans un village perdu du nord de l'Angleterre.

Mais c'est sans compter avec son flair, et son intuition qui l'amène vers cette nouvelle enquête, soutenue par l'inspecteur auprès de leur commissaire, afin de lui redonner la possibilité de récupérer sa crédibilité avec ce nouveau travail sur le terrain.

Surveillée de prés par l'inspecteur et la commissaire, prompt à entraîner Barbara à la faute afin que cette dernière soit mutée hors de son commissariat, Barbara prend à coeur cette mission pour le moins compliquée au vu des enchevêtrements de situations qu'elle va rencontrer.

J'ai retrouvé avec plaisir ces deux personnages majeurs dans les livres d'Elizabeth George, impliqués dans une enquête qui sort de l'ordinaire. Je dois avouer que je ne m'attendais pas à cette fin, qui donne un tournant dans l'écriture d' Elizabeth George.

Riche en action avec des personnages aux profils psychologiques variés et complexes, elle a su manier le verbe, nous entraînant de fausses pistes en conclusions erronées jusqu'au dénouement final.

Je vais guetter avec impatience la prochaine intrigue.
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Ennui… C'est malheureusement le mot qui conviendrait le mieux à cette lecture, pourtant prometteuse. Elizabeth George est une auteure de polar réputée qui a réussi à me convaincre par le passé. Hélas, cela n'a pas été le cas avec cet ouvrage que j'ai lu avec peine. Tout d'abord, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop de personnages et que l'on ne s'arrêtait pas assez sur eux afin de les développer. Je n'avais pas lu tous les ouvrages dont ce livre faisait référence (« Une avalanche de conséquences » est apparemment le dix-neuvième tome de la saga Lynley et Havers…). de ce fait, je suis restée complètement hermétique aux personnages racontant leur vie personnelle ou leurs problèmes. Paradoxalement, leur personnalité était trop survolée à mon goût… J'ai essayé de tenir une liste avec tous les protagonistes, leurs liens ainsi que quelques traits de leur personnalité toutefois, j'ai vite lâché l'affaire… Je n'arrivais rien à retenir.

Les trois cent premières pages ne m'ont pas convaincue. J'ai ressenti plein de longueurs et de scènes ayant peu d'intérêt. le résumé à lui seul correspondait à deux cent pages… Autant dire que le préambule est long ! Il me manquait de la tension ou quelque chose me donnant envie de tourner les pages. Malheureusement, il n'y avait pas de piste spécifique ou d'élément haletant. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop de discussions entre les policières, ce qui m'a déplu. Ajoutons à cela des histoires d'amour de-ci de-là comme Charlie (le frère de Will) qui aime son épouse India, tandis que cette dernière a une liaison avec Nat et ne s'en cache pas. de plus, j'ai trouvé un personnage principal (Caroline, la mère de Will), très antipathique dès le début. J'ai donc décidé d'arrêter ma lecture à la p300. Par acquis de conscience, j'ai lu les trente dernières pages néanmoins, cela ne m'a pas fait changer d'avis. C'était même pire, car j'ai trouvé le dénouement prévisible. Ainsi, je n'ai eu aucune envie de plonger dans les deux cent cinquante pages qu'il me restait à lire. J'ai bien conscience que j'ai dû louper beaucoup de choses et que je ne peux pas vraiment juger un livre que je n'ai pas entièrement lu… Mais cela ne passait vraiment pas. La lecture doit être un plaisir… Et je me suis déjà forcée à lire une bonne partie de ce roman. J'ai bien compris que ce n'était pas fait pour moi !
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Cette auteure était une découverte pour moi, je me suis rendue compte qu'elle a de nombreux fans sur Babelio mais je crains de ne pas en faire partie.
J'ai trouvé les protagonistes intéressants mais bien trop caricaturaux : cette Caroline qui écrase ceux qui l'aiment encore, que l'on déteste dès les premières pages lorsqu'elle vient récupérer son fils à Londres, cette femme menteuse pathologique, tyrannique, manipulatrice, éternelle victime des hommes et du destin, et je n'ai pas cité le pire travers de sa personnalité, une horreur sans nom... le bateau est trop chargé pour moi, un peu plus de nuances ou plus de développement d'autres personnages, par exemple celui de Lily, auraient été bienvenus je pense.
Le récit est très très long, avec un ping-pong entre Londres et la campagne du Dorset, il y a un remplissage avec des détails (où l'inspecteur gare sa voiture, la description de ce que les gens mangent et j'en passe).
Sinon j'y ai trouvé des situations intéressantes, des personnages peu communs (je pense à l'écrivaine féministe), les liens qui les unissent particuliers, tant qu'on ne tombe pas dans des récits à l'eau de rose comme celui de la relation du très moche Alistair avec son employée. J'ai tout de même lu ce livre avec un certain plaisir tout en regrettant les trop nombreuses références aux volumes précédents, que je ne vais pas lire.
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Mine de rien les personnages récurrents des enquêtes de Lynley et Havers prennent un peu plus d'épaisseur humaine et évoluent avec le temps. Après le festival Barbara Havers dans le volume précédent, qui se passait en grande partie en Italie, ce volume, le dix-neuvième de la série, la voit en difficulté avec sa hiérarchie, contrainte de faire profil bas pour éviter une mutation dans le nord de l'angleterre. Cette enquête, bâtie autour du meurtre d'une écrivaine féministe, est beaucoup plus resserrée que d'habitude, les fausses pistes sont plus rares. le sujet par contre est assez dérangeant. Mais ça reste une lecture captivante.
J'ai toutefois remarqué dans ce volume une évolution dans le style d'Elizabeth George : elle n'hésite pas à multiplier les scènes plus sentimentales, ce qui ne me plaît pas, d'où ma note un peu réduite.
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4 et pourtant j'ai dévoré le dernier quart forcément, la chute, la résolution, la fin du mystère du qui, quand, où, pourquoi.
Elizabeth George nous emmène en compagnie du célèbre inspecteur Linley et de la non moins célèbre Barbara Havers dans une enquête glauque.
Pourquoi cet adjectif qui valide le Four Stars ?
Déjà, Barbara est sur la touche car la commissaire de la supporte plus ; ni son allure, ni sa façon trop directe de parler ni les libertés qu'elle a pu prendre dans l'enquête précédente. Alors, planant au-dessus d'elle une mutation punitive, l'inspecteur, son seul soutien, la laisse mener son enquête avec un sergent sympathique et bien entendu, il aura raison car elle est performante.
Et puis, il y a l'ambiance. Des couples qui se déchirent sur un fond de maladie mentale, de la persécution, une mère horrible et perverse, des meurtres un peu trop détaillés pour moi ce qui gâchent pour moi l'enquête.
Je ne sais pas s'il a déjà été adapté à la télévision dans la série "Meurtres à l'anglaise" mais je serai curieuse de voir les coupes qu'ils feront ou ont faites de ce pavé.
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760 pages ! Il va falloir s'accrocher.

200 pages de préambules et le meurtre annoncé par la quatrième de couverture vient d'avoir lieu.
Je pense d'ailleurs que l'on pourrait avantageusement remplacer ces 200 pages par la lecture de la 4e de couverture : les seuls évènements intéressants y sont mentionnés.

Un chapitre m'a particulièrement irritée, aucun intérêt pour l'histoire mais on y suit les démêlés d'une enquêtrice avec sa hiérarchie et ses problèmes relationnels, et des allusions à sa vie antérieure permettent à l'auteur de parler de ses livres précédents. Comme si on allait les lire pour suivre les déboires de cette femme !!!!

En plus une note présente Darcy comme un "prince charmant", et par sous-entendu Elizabeth comme une petite oie. L'auteur a-t-elle lu "Orgueil et préjugé" ?

Continuons, contre vents et marées, cette lecture insipide.
p.287 peut-être bien qu'une enquête va commencer !

Que de longueurs, de répétitions ! Que de diversions étrangères à l'enquête ! Et les descriptions de paysages, avec ces sempiternelles fermettes blanches dispersées sur les collines !

Cerise sur le gâteau : une fin encore plus débile que je n'aurais osé l'imaginer.

Si on ajoute une traduction truffée de fautes ( "Les derniers douze jours", "n'avaient pas été investiguées", "il devait, comme ses ancêtres avant lui, perpétrer la tradition...", parmi d'autres), la coupe est pleine.
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Elizabeth George est une auteure américaine, née dans l'Ohio, qui écrit mieux que personne sur l'Angleterre. Elle situe toujours ses romans sur un territoire et dans des communautés professionnelles et sociales, choisies avec soin et décrites avec talent.
De roman en roman, l'équipe de (New) Scotland Yard chargée d'enquêter est composée des mêmes excellents fonctionnaires, porteurs cependant de spécificités rares et originales : ainsi l'Inspecteur Linley est un authentique aristocrate originaire de Cornouailles ; il s'appuie notamment sur le sergent Winston N'Kata, et sur la sergente Barbara Havers, une vraie « bosseuse », même si parfois elle se compose des tenues originales, critiquées par la Commissaire Isabelle Ardery.
Cette fois ci, l'action se déroule principalement dans le Dorset, comté résidentiel du sud-ouest anglais , et dans les quartiers en rénovation de l'Est londonien (Spitalfields) et du Sud de la Tamise (Camberwell) .
Au centre de cette histoire : une «Reine des abeilles», Clare, l'une des grandes intellectuelles du mouvement féministe britannique. Son sort entrainera une avalanche de conséquences , pour ses assistantes, et, par d'injustes ricochets, pour certains membres de leurs familles recomposées.
Ces aventures sont émaillées de tableaux dont un portrait acide, épouvantable, de mère abusive ; autant dire que, de mon point de vue, « une avalanche de conséquences » est à mettre au tableau de vos lectures.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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