Au moment où Pline l'ancien écrit cet animalier, les sciences, les arts et les autres domaines du savoir ne sont pas divisés et compartimentés comme ils l'ont été par la suite. Sa façon de décrire les animaux est donc empreinte de la fraîcheur de celui qui défriche un territoire nouveau, et s'adresse à un public de non spécialistes. La langue qu'il utilise est un peu difficile parce qu'elle est ancienne, mais elle rend compte d'un point de vue presque naïf sur les sciences naturelles. Ce ton jubilatoire est soutenu par les illustrations quasi surréalistes de
Armel Toucour. Elle assemble gravures anciennes, photographies et illustrations des années 50 ; et bricole
des animaux mécanisés et humanisés.