AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782764450819
Les Éditions Québec Amérique (20/03/2023)
3.17/5   18 notes
Résumé :
Il y a les souvenirs dont elle a hérité, ces histoires qui lui ont été tellement racontées qu’elles ont fini par faire partie intégrante de sa mémoire. Il y a les images floues qu’elle garde de son enfance et les récits à partir desquels elle s’est construite. Il y a aussi les souhaits qu’elle porte, des projections dans le futur qui prennent racine dans son passé. À travers l’histoire des premières années de sa mère et celle de ses dernières semaines, en passant pa... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Forteresses et autres refugesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
La collection III de Québec/Amérique, que je découvre avec cet essai intimiste, regroupe des récits où on a demandé à des auteur(e)s d'élaborer autour de trois souvenirs les ayant marqués. Les deux parents de Rafaële Germain - des personnalités médiatiques bien connues au Québec et aujourd'hui décédées – ayant souffert de troubles cognitifs sévères, c'est tout naturellement qu'elle a choisi d'explorer les thèmes de la mémoire et de l'identité, et de leur imbrication. Elle évoque les années de jeunesse de sa mère, la relation qu'elle avait avec ses parents, leur déni de la maladie… Pour reprendre ses mots : « Que veut-on garder de ce que le monde a déposé en nous ? » et « … que saurions-nous de nous-mêmes sans les récits qui nous entourent ? » Sans concession en même temps qu'avec pudeur, cet essai aux jolies envolées poétiques remplit son mandat de nous faire réfléchir sur ce qui nous constitue.
Commenter  J’apprécie          70
Ce livre est magnifique. Depuis que je l'ai lu j'y pense souvent. La maman de Raphaël a été une figure importante du développement culturel au Québec et malgré leur belle vie comme elle dit qui devait la protéger de la souffrance, elle est morte de la maladie d'Alzheimer. Raphaël écrit avec une grande justesse et une sensibilité qui m'a beaucoup touché. C'est très beau.
Commenter  J’apprécie          00
Un peu déçue à cause des critiques élogieuses, malgré tout j'ai beaucoup aimé la partie 1, c'est avec la 3e que cela se gâche, ça ne fini plus, on a droit a plusieurs versions de ses « états d'âmes » avec un vocabulaire très riche et souvent superflus. Je crois que ce livre ne s'adresse pas à nous les lecteurs , mais pour elle, un exercice de mémoire.
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Je suppose que nous portons tous une idée de notre enfance construite à partir des récits qu’on nous en a fait – quelques morceaux choisis plus ou moins consciemment par ceux qui racontent, selon qu’ils ont voulu donner un spin à l’histoire ou, au contraire, la rendre le plus fidèlement possible. Toutes les familles couvent leurs légendes, en mettant en lumière certains petits pans de vie qui semblent dignes de faire partie de l’histoire et qui deviennent, par la force des choses, l’histoire tout entière. C’est là que ma mémoire de mes premières années a poussé, dans un terreau nourri de récits, fondations à demi fictives écrites et contées par ceux qui, dans tous les sens du terme, m’ont mise au monde.
Commenter  J’apprécie          20
Les histoires dont nous nous drapons sont rarement vues pour ce qu’elles sont, des histoires. Leurs fibres souples et délicates sont des deuxièmes peaux, des extensions de nos vies, des filtres qu’on ne saurait remettre en question. Lorsque je tente de retrouver ce que voyaient mes yeux d’enfant lorsqu’ils regardaient au travers, des décors s’agitent lentement, des impressions passent et parfois, comme en rêve, un moment figé se révèle, pris dans le verre. Tout est insaisissable.
Commenter  J’apprécie          20
Alors je demande : sans pour autant passer le temps qu’il nous reste à patauger dans les eaux traitresses de la nostalgie, ne pourrait-on pas, un peu, devenir conservateurs de nos souvenirs alors que nous sommes encore pleinement présents au monde ? Ne devrions-nous pas ?
Commenter  J’apprécie          10
le ravissement est un papillon éphémère qu'on ne peut jamais garder pour soi, il est écrit sur ses ailes irisées qu'il partira au moindre coup de vent
Commenter  J’apprécie          20
Ne plus se souvenir de son histoire, à l’échelle personnelle comme à l’échelle sociale, c’est commencer à s’éteindre.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Rafaele Germain (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Rafaele Germain
Deux folles et un fouet
autres livres classés : relations mère-filleVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (52) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1429 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *}