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4,04

sur 1169 notes
Très, très émue encore par ce livre... Après les nombreuses et belles critiques déjà écrites, je ne livrerai qu'un ressenti sur le vif.

Hélène -Lena et le vide d'une enfance
Le manque d'une mère cruelle absence
Une photo un jour
Des secrets lourds
À porter
À dévoiler
Mais il y a une lumière
Un bel échange épistolaire
En écho au passé
Un amour a germé...

Hélène et Stéphane, dans leur quête douloureuse mais nécessaire m'ont touchée profondément. J'ai aimé leurs confidences de plus en plus intimes ( le vouvoiement semble avoir gêné certains, pas moi), l'entrecroisement de leurs messages avec les descriptions précises des photos révélatrices. J'ai toujours pris plaisir d'ailleurs à dénicher de vieux clichés en noir et blanc dans des boîtes et imaginer le destin de ces visages du passé entrevus...

Ce roman confirme ma première impression avec " L'eau qui dort": Hélène Gestern est une auteure que j'apprécie beaucoup. La qualité de son écriture, les émotions suscitées par l'histoire racontée, son goût du secret et des recherches intimes se retrouvent pleinement ici. Merci, Fanny, pour ce cadeau! Et j'ai eu également " L'odeur de la forêt ". Je me réjouis d'avance de le lire!



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Eux sur la photo. le premier livre écrit par Hélène Gestern. le premier livre de cette auteur que je lis.

Cette histoire au charme un peu désuet m'a littéralement embarquée au point où je ne pouvais plus lâcher le livre avant de connaître le dénouement. Où nous emmène l'auteur ?
Chaque chapitre s'ouvre sur la description d'une photographie avant de nous dévoiler la correspondance de Hélène et Stéphane qui recherchent quels ont pu être les liens entre leurs parents. Comment comprendre son passé à partir d'un vieux cliché ? Jusqu'où cette quête de vérité va-t-elle les mener ? Ne vaut-il mieux pas parfois laisser les secrets enfouis avec les morts ?

Tout ceci est bien mené, bien écrit. J'étais dans les pas des deux personnages, m'interrogeant également sur les conséquences des découvertes successives. Jusqu'au dénouement qui voit la vérité éclater.

Est-ce un écrit (en partie) autobiographique ? Comment faire ressurgir la vie d'émigrés russes orthodoxes dans le Paris des années 1960 ? Comment faire abstraction d'un événement familial mais pour lequel cette boite de Pandore est à tout jamais restée fermée ?
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Parmi les belles découvertes, ce premier roman d'Hélène Gestern qui vous happe dès les premières pages.

Roman épistolaire, il met en relation Hélène Hivert et Stéphane Crüsten. La première cherche des renseignements sur sa mère, décédée trop tôt, et découvre parmi les archives familiales un article de presse illustré par une photographie de la disparue. Désireuse d'en savoir plus, elle publie une petite annonce dans la presse. Stéphane, fils de l'un des deux hommes présents sur la photo, répond à Hélène et se lance à son tour dans la quête des souvenirs secrets de son père. Suit un échange de lettres ou courriels. Au fil de leurs trouvailles, les protagonistes reconstituent deux destins cachés.

Encore un roman sur les secrets de famille ? Non, un petit bijou de finesse… Ce premier roman aborde des thèmes comme la place des photographies dans la mémoire familiale : comment les interpréter après la disparition de tous les témoins ? Quels souvenirs laisse-t-on après la mort ? Un autre thème est celui de la fragilité du lien amoureux face au milieu familial.

Le roman est captivant (se lit d'une traite) et l'intrigue menée avec beaucoup d'astuce. Chaque chapitre s'ouvre sur la description d'une photographie, témoignage d'un instant de vie et de secrets oubliés. Tout sonne juste dans cette correspondance. Une vraie réussite.
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La mère d'Hélène est morte lorsqu'elle avait trois ans et elle ne sait absolument rien de sa vie mais elle vient de découvrir par hasard, dans les papiers de famille, une vieille photo parue dans un journal. Hélène fait paraitre une annonce dans la presse pour découvrir le nom des deux hommes en compagnie de sa mère…
Stéphane lui écrit bientôt pour lui dire qu'il a reconnu son père. C'est le début d'une longue correspondance et d'échanges de photos.
Hélène Gestern met très bien en évidence les souffrances endurées par l'ensemble des protagonistes autour d'un secret de famille qui les empêche d'avancer dans leurs vies. Eux sur la photo est un beau roman sur la transmission, la mémoire et le rôle de la photo. Chaque chapitre du livre débute d'ailleurs par la description minutieuse d'un cliché qui éclaire d'un jour nouveau l'histoire des personnages.
Je suis encore sous le charme de ce roman épistolaire plein de délicatesse et de mélancolie. Il y a une double saveur à suivre l'enquête familiale et les liens sentimentaux qui se tissent entre Stéphane et Hélène au fil de leurs courriers.
Un coup de coeur qui m'incite à lire d'autres livres d'Hélène Gestern.






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Si le thème des secrets de famille vous plaît, entrez dans cette histoire.
Venez découvrir qui a posé sur la photo.
Suivez la quête d'Hélène et de Stéphane qui se font "archéologues familiaux" pour reconstruire le passé afin de mieux comprendre le présent.

Une photo banale. Une simple image qui va tout déclencher.
Imaginez : vous avez peu connu votre mère et, dans un article de journal vous tombez par hasard sur une photo d'elle en compagnie de deux hommes que vous n'avez jamais vus. Vous seriez intrigués, non ?
Alors, peut-être que comme Hélène vous chercheriez à en savoir plus. Peut-être que vous publieriez ce cliché dans une petite annonce, et peut-être que quelqu'un reconnaîtrait l'une des trois personnes et vous répondrait.
Imaginez...

Hélène Gestern l'a imaginé, et sur ce point de départ a bâti une histoire prenante dans laquelle alternent lettres ou mails échangés entre Hélène et Stéphane, et descriptions de photos qui font avancer l'histoire petit à petit comme un puzzle dont les morceaux s'imbriquent au fur et à mesure.
C'est une fiction, mais les personnages et l'intrigue sonnent si justes que le lecteur a l'impression de lire une histoire vraie. Humaine et touchante.

Hélène Gestern nous offre un roman épistolaire très bien construit, cohérent de bout en bout, tendre et émouvant sans jamais être mièvre.
J'ai tourné les pages avec avidité, parce que tout comme Hélène et Stéphane je voulais savoir, je voulais découvrir l'histoire de la photo.

Chaque famille a ses petits secrets, non ?
Plus ou moins, mais aucune n'est épargnée.
Alors, c'est eux sur la photo, mais c'est vous ou moi dans ce texte humain et universel, et c'est pour cela qu'il nous touche.
Une très jolie lecture.
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Quand une photo éclaircie le passé et bouleverse le présent ! Tout commence avec une coupure de presse trouvée par hasard dans les archives familiales. Sur cette photo, Hélène reconnaît sa mère disparue alors qu'elle avait seulement trois ans. Qui sont les deux hommes qui ont pris la pose à ses côtés ? En espérant en apprendre un peu sur cette femme qui lui est totalement inconnue, Hélène passe une annonce dans la presse.
Un mois plus tard, contre toute attente, elle est contactée par Stéphane qui a reconnu son père sur la photo.
S'ensuit un échange de lettres, courriels, SMS qui permettront à Hélène et àStéphane de lever le voile sur les secrets de leurs familles.
À travers ce roman, l'auteur nous invite à réfléchir sur cette quête du passé, sur les non-dits et les marques indélébiles qu'ils laissent aux générations suivantes. Bien qu'il soit légitime de vouloir connaître ces vérités qui nous ont été cachées, il faut être capable de les accepter sans les juger une fois qu'elles sont révélées.
J'ai lu ce roman une première fois en 2011, lors de sa parution, et il m'avait semblé à l'époque parfaitement insipide.
Les élogieuses critiques dont il a fait l'objet m'ont convaincue de le remettre dans ma PAL en attendant des jours meilleurs.
Verdict : Une nouvelle lecture totalement différente. J'ai découvert cette fois-ci, un livre passionnant avec une intrigue intéressante, une écriture fluide et agréable.
Un bon moment de lecture !
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Hélène est à la recherche de la vérité sur sa mère, décédée alors qu'elle avait trois ans à peine. le sujet était tabou, son père s'était marié et refusait toute allusion à sa première épouse, une gifle ayant mis fin définitivement aux questions qu'elle tentait de poser durant l'enfance.

Un jour, elle retrouve dans les papiers de la famille une photo représentant une jeune femme souriante entourée de deux hommes qu'Hélène ne connaît pas du tout. Elle décide de passer une annonce pour trouver des personnes susceptibles d'avoir des renseignements sur les trois personnages de la photo. Un homme vivant en Angleterre lui répond et c'est le début d'un échange épistolaire émouvant. Il se prénomme Stéphane et un des hommes sur la photo est son père.

Hélène Gestern aborde dans ce roman, l'importance des secrets de famille et leur toxicité sur les générations suivantes, la quête des origines, qui se déroule ici au fur et à mesure des découvertes des archives de chacun, et bien sûr ce que l'on fait de ces découvertes pour construire ou reconstruire sa vie.

J'ai beaucoup apprécié le côté épistolaire, les lettres qu'échangent Stéphane et Hélène sont bien écrites, les mots recherchés, à l'époque du langage SMS, cela fait un bien fou. Par contre, le récit des évènements, des rencontres m'a un peu moins plu, car il interrompt parfois la magie des échanges (lettres, courriels).

J'ai dévoré ce roman qui m'a fait passer un bon moment, malgré son côté romance parfois et je me demande comment j'ai pu passer à côté de titre à sa sortie, vu mon intérêt pour les secrets de famille. Je remercie, au passage, PGilly, un ami Babéliote qui me l'a conseillé récemment. Pour un premier roman, celui-ci est prometteur et me donne envie de découvrir ceux qui ont suivi.

Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Rester perplexe, intrigué, interdit, curieux devant une vieille photographie dénichée au fond d'un album, à qui cela n'est-il pas arrivé ? Plus la photo est sépia, plus ses bords sont crénelés, plus sa surface est craquelée et plus elle nous fascine, éveillant notre intérêt et débridant notre imagination. Les successions sont des moments particulièrement propices pour ce genre de découvertes, qui s'auréolent alors de toute la charge émotive des circonstances.

Hélène, suite au décès de son père, découvre une photo d'un couple qu'elle ne connaît pas. Elle soupçonne que la femme est sa mère, morte alors qu'elle était enfant et dont elle ne garde que très peu de souvenirs. L'homme ? Un inconnu. Hélène est remuée et passe une annonce dans un grand quotidien national comme on jette une bouteille à la mer, sans réel espoir de réponse. Mais Stéphane va lui répondre. L'homme non-identifié est son père. Débute alors pour Hélène, en France, et Stéphane, en Angleterre, une correspondance qui va les amener à fouiller le passé, à le rencontrer, à l'affronter et à le digérer.

Ce premier roman est bien écrit malgré une pointe d'affectation, et la narration est bien structurée, ce qui n'est jamais gagné d'avance avec un roman épistolaire. Moitié sur papier, moitié numériques, les échanges entre les deux protagonistes sont crédibles et on ressent bien le crescendo d'une complicité puis d'une intimité entre eux.

Le sujet est banal, il s'agit de traiter d'une passion contrariée et d'un adultère. Et pourtant, l'auteure a réussi à bien doser ses ingrédients et à équilibrer secrets, évocations du passé, déductions, tout en construisant une trame propre autour de ses deux protagonistes.

Pour des raisons toutes personnelles, je n'ai pas toujours été à l'aise avec ce récit ; il a généré en moi des émotions que j'aurais préféré ne pas éprouver. Des émotions éprouvantes. Toutefois, c'est un beau récit qui s'inscrit dans son époque en abordant la sociologie des années 50 à 70.

Une belle découverte, merci Pancrace.


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Un livre que je voulais découvrir depuis longtemps. Voilà qui est fait et je suis conquise. C'est un premier roman, mais quel coup de maître! Ce roman épistolaire est captivant, et s'avère être une magnifique histoire d'amour, histoire particulièrement tragique, mais où l'Amour s'écrit avec un grand "A". Un grand livre que j'ai savouré, un coup de coeur. Il est urgent de découvrir ce splendide roman!
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Roman épistolaire qui vous happe dès les premières lignes.Hélène Hivert, fille unique, découvre dans les dossiers familiaux une coupure de presse datée été 1971 et qui représente sa mère morte lorsqu'elle était enfant et un fort bel homme.Intriguée elle décide de mener une enquête sur cette mère dont elle ne sait rien et sur un passé pesant de silences et non-dits.
Elle reçoit une réponse à l' annonce passée dans Libération , celle d'un certain S.Crüsten. Aussi intrigué qu'elle ils vont entrer en contact et essayer chacun de comprendre mieux qui ils sont et d'où ils viennent..
Un premier roman fort prometteur, une écriture vive et alerte , une analyse fine sur la mémoire des familles et sur cette période des années 60/70 pas si lointaine mais à des années lumières si l'on se réfère au mode de vie et de pensée de la société de l'époque ! Jolie découverte
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