LEs Ailes de plomb, tome 1 : Vol de nuit

Un premier tome qui lance bien la série. C'est classique, sans grosse originalité, mais c'est distrayant. Un personnage central naïf, une manipulatrice, des gros méchants qui veulent lui reprendre du matériel volé......la machine à rebondissements est lancée !

Dans le contexte de la France de 58, voici une BD spécialement préparée pour les fans des Tontons flingueurs, Clan des Siciliens... Mais la sauce ne prend pas. Les allusions au cinéma de ce genre sont un peu grosses, l'histoire tirée par les cheveux, les personnages caricaturaux. Même le dessin ne rachète pas l'ensemble à mes yeux.

Une ambiance de films noirs des années cinquantes pour le début de cette histoire de barbouzes sur fond de guerres coloniales .
Dialogue sympa même si N'est pas Audiard qui veut

De la Bédé d'action pure. La France des années 50. le parler populo des truands. Une DS, une 403, j'aurais aimé plus de détails datés de l'époque dans les cases. Une intrigue légère, une amourette à sens unique. Tout le monde s'amuse même si ça ne casse pas trois pattes à un canard. J'ai pris toute la série, de 1 à 7. Ce que je dis ici vaut pour les trois premiers tomes avant que Gibelin ne continue seul. Je redirai quelque chose sous le tome 4 pour l'ensemble. J'aime bien le tracé de Barral. Heureusement Gibelin suit la même ligne, un peu à la Tardi.
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