Citations sur Ce que tu as fait de moi (229)
On se croit solide et fort, on se croit à l’abri. On suit un chemin jalonné de repères, pavé de souvenirs et de projets. On aperçoit bien le ravin sans fond qui borde notre route, mais on pourrait jurer que jamais on n’y tombera. Pourtant, il suffit d’un seul faux pas, d’une seule embardée. Ensuite, c’est la chute. L’interminable chute…
C’était un mardi matin, c’était le 22 août. Laëtitia a franchi la porte de mon bureau et ma vie a volé en éclats…
Une dernière fois.
Plonger mon regard dans le sien, sentir son parfum, la douceur de ses mains et de ses lèvres sur ma peau en feu. Goûter à ses étreintes, à ses larmes. Écouter sa voix me chanter ce si beau requiem. M'injecter une nouvelle, une dernière dose de cette poudre magique qui m'a conduit aux frontières de la passion, aux confins de la folie.
_Si on n'a rien fait de mal, tu peux m'expliquer pourquoi elle ne va pas bien?
J'étais agressif presque malgré moi. Parce que je faisais des efforts surhumains pour la chasser de mes pensées et qu'elle surgissait par effraction dans mon intimité.
Demain, maman repartira. Sur le quai de la gare, peut-être on pleurera toutes les deux.
Parce que le père Noël n'existe pas. La magie non plus.
La passion, la vraie.
Extrême.
Sans limite.
Sans règles.
Cette chose fabuleuse et meurtrière, cet incendie qui ne peut être maîtrisée, ce raz de marée que rien ne peut arrêter.
Cette chose fabuleuse et mortelle.
Pourtant j'étais heureux.ou du moins je croyais l'être. Mais ça veut dire quoi être heureux ?... on rencontre quelqu'un et on se dit : ça y est j'ai trouvé celle avec qui j'ai envie de partager ma vie, construire quelque chose. Et puis les années passent et une sorte d'usure s'installe, comme la patine sur les vieux meubles.on se connait de mieux en mieux et à la fin, on se connaît trop, peut-être .
La passion, la vraie.
Extrême.
Sans limites.
Sans règles.
Cette chose fabuleuse et meurtrière, cet incendie qui ne peut être maîtrisé, ce raz de marée que rien ne peut arrêter.
Cette chose fabuleuse et mortelle.
Ce mystère qui a dicté les plus belles lignes. Les actes les plus héroïques et les plus lâches.
Cette chose fabuleuse et fatale.
Personne n'est assez fort pour la vivre. Personne n'est préparé à l'affronter, même si chacun la désire plus que tout. En vain, la plupart du temps.
La passion... La vraie. Sans elle, ou sans l'espoir de la connaître un jour, que serions-nous ?
Des coquilles vides et froides.
“Toute passion engorgée produit sa contre passion qui est aussi malfaisante que la passion naturelle aurait été bienfaisante.”
Ces deux êtres avaient connu ce que peu de gens effleurent. Ils avaient éprouvé un sentiment dont la puissance les transcendait.
Tenter de lui résister, de le repousser, de le vaincre.
S'y soumettre.
Traverser les ténèbres, se cogner aux étoiles avant de se consumer entièrement.
Ils avaient aimé si fort, si loin, que l'âme humaine n'avait plus aucun secret pour eux.
Ils avaient été vivants. Vraiment vivants. Libres de s'enchaîner pour l'éternité.
ils avaient eu cette chance, avaient succombé à cette malédiction.