AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,12

sur 39 notes
5
6 avis
4
3 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Maurizio de Giovanni, une valeur archi-sûre et toujours le plaisir de retrouver le commissaire napolitain Ricciardi.

Plus que jamais hanté par ses démons (il entend les dernières pensées des victimes de mort violente), il est sur une bien étrange affaire. La comtesse de Roccaspina l'implore d'enquêter discrètement sur un cas déjà clos : son mari est emprisonné après avoir assassiné son meurtrier, mais son épouse est persuadée de son innocence.

En parallèle de ses investigations menées en sous-main, Ricciardi traverse une mauvaise passe, déchiré entre les deux femmes de sa vie, dont l'une s'apprête à exercer une triste vengeance après s'être vue repoussée, sur fond de montée en puissance des services secrets fascistes.

Un plaisir toujours intact, hâte de me plonger dans le dernier !
Commenter  J’apprécie          10
J'ai retrouvé le commissaire Ricciardi avec plaisir , et avec lui ,
tous les personnages des précédents volumes .
Dans ce roman , pas vraiment d'enquête mais beaucoup de réflexion , d'introspection ...comme d'habitude , ni coups de feu ni poursuites
ni bagarres . C'est un roman d'atmosphère , encore plus que les précédents .
Le " personnage " principal dans cette histoire , c'est l'amour :
l'amour contrarié , l'amour défendu , l'amour de raison , l'amour perdu ,
l'amour impossible , l'amour qui conduit au sacrifice ...
Cet opus est agréable à lire mais il ne m'a pas emballé comme
les précédents ... des longueurs , des descriptions poétiques , aucun rebondissement sauf dans les toutes dernières pages et presque aucune répartie ironique de Bambinella ou du docteur Modo .
Cette petite déception ne m'empêchera pas de lire le prochain roman
de Maurizio de Giovanni !
Commenter  J’apprécie          60
Et revoilà le commissaire Ricciardi ! Je poursuis ses enquêtes napolitaines. Il est bien attachant ce commissaire, avec ses incertitudes pour tout ce qui concerne sa propre vie et ses sentiments, ses émotions. D'ailleurs, je désespère de le voir concrétiser cet amour qu'il partage avec Enrica. Que de temps perdu ! Sans compter qu'il faut pratiquement deux années pour qu'une nouvelle enquête fasse surface, que le livre soit proposé en poche et chaque fois le livre refermé, je me dis : bon ce sera forcément dans le prochain ! Et bien non... C'est pas humain cette attente monsieur de Giovanni...
Commenter  J’apprécie          10
Un polar d'un auteur que je découvre, mais que je n'ai pas pu apprécié à sa juste valeur, ou plutôt à leur juste valeur, frustré au sortir de ma lecture, ayant l'impression, le sentiment, tout du long, qu'il me manquait quelques éléments pour apprécier complètement l'histoire de ces "Phalènes", qui ont tendance à se rapprocher de notre commissaire Ricciardi, et qu'il veut éviter, peut-être de peur qu'elles ne se brûlent.
Phalènes et/ou femmes...
Oui le sentiment qu'il me manquait quelques éléments qui auraient aidé à une meilleure, non pas compréhension, mais perception et appréciation de ce roman.
La tante de Ricciardi qui décède, Rosa, et une disparition qui "marque" notre commissaire, du coup j'ai 'impression que tout le monde connaissait cette Rosa (lectrices et lecteurs entre autres) , ...sauf moi, et normal, je n'avais encore rien lu de de Giovanni.
Une "Enrica", qui semble amoureuse - elle ne fait pas que "sembler"- du commissaire, mais qui ne peut "se permettre" de l'aimer! du coup, va-t-elle céder aux avances de Manfred, l'officier allemand? Il s'est passé à coup sûr quelque chose, avant, dans une autre des enquêtes de Ricciardi!!!
Une "Livia", cerainement la plus belle femme de Naples, qui ne compte plus se soupirants, mais qui n'a d'yeux que pour Ricciardi, lequel...l'ignore!!
Et enfin, Bianca, contesse de Roccaspina, qui sollicite notre fameux commissaire, pour enquêter sur l'assasinat d'un avocat, usurier, ayant prêté de l'argent à son mari, lequel l'aurait tué d'un coup de couteau, et tenant contre vents et marées à assumer la paternité de l'acte!
Sous fond d'une célèbre chanson d'amour napolitaine où il est question de phalènes qui risquent de se brûler les ailes en s'approchant de trop près de leurs amoureux (...!!!), une enquête dans une italie fascisante -à ce sujet, j'ai trouvé que l'auteur aurait pu faire ressortir davantage certains éléments historiques de cette époque, quelque peu "survolée"-, avec un Ricciardi depressif, plongé dans ses tourments existentiels, broyant du noir.
Une enquête qui traîne un peu en longueur, et en langueur, car les états d'âme du commissaire prennent un peu trop le pas sur les faits devant amener à la "manifestation de la vérité".
Par contre, une précision et une plume acérée, précise, habile, poétique, dans la description des moments de "blues" de notre représentant de l'ordre.
Je lirai autre chose de de Giovanni, que je découvre donc, bien longtemps après les ouvrages de Valério Valéri et son commissaire Soneri, Georgio Scerbanenco, Dona Léon, Camilleri...
Commenter  J’apprécie          310
La belle et hautaine Bianca, comtesse de Roccaspina, implore Ricciardi de rouvrir une affaire déjà classée depuis de longs mois.

Dans l'atmosphère particulière et toute en tension de l'Italie des années années 1930, où Mussolini et ses voyous fascistes surveillent la police de près, une enquête non autorisée est un motif de licenciement immédiat.

Mais la soif de justice de Ricciardi ne connaît pas d'apaisement.

Revoici cette fameuse série mettant en oeuvre le brave commissaire Ricciardi dans une Naples populaire et plongé dans le fascisme des années 30 avec ce dixième volume consacré au commissaire Ricciardi et le huitième à paraitre en France !

Un héros plus tourmenté que jamais suite au décès de l'un de ses proches dont il a visiblement quelques difficultés à se remettre.

C'est une sacrée bonne idée de choisir Naples comme décor de polar, ne dit-on pas voir Naples et mourir ?

Maurizio de Giovanni en choisissant sa ville natale et la montée du fascisme pour toile de fond, réussit à renouveler la série noire.

Un commissaire torturé, un brigadier bienveillant, nous sommes en terrain connu, d'accord,mais avec une pointe de dolce vita qui donne toute sa saveur et , foi d'amateur de polar et d'amoureux de l'Italie, je vous assure que ça change tout !


"Mais les rêves ne durent pas longtemps, on le sait, et même les plus beaux disparaissent au petit matin."

On éprouve toujours une belle empathie pour ce personnage grâce à la plume de son créateur, qui par rapport aux précédents épisodes semble encore hausser le niveau.

Comme dans les bonnes séries policières, il est inutile d'avoir lu les sept autres enquêtes pour s'approprier celle ci, même si évidemment quelques clins d'oeils aux tomes précédents sont parsemesés ici et là permettant de souder la complicité entre Maurizio de Giovanni et son fidèle lecteur.

Définitivement, cette série Ricciardi continue à être vraiment plus qu' intéressante
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          220
Ricciardi est dans une bien mauvaise passe. Aucune affaire à se mettre sous la dent et sa chère Rosa est partie pour un long voyage. Il se retrouve seul et sans affaire intéressante pour s'occuper.
Son fidèle compagnon d'enquête, le brigadier Maione, s'inquiète pour le commissaire et essaie tant mieux que mal de le maintenir à la vie et en activité. L'esprit du commissaire va très vite être accaparé par une seule enquête lorsque l'énigmatique Comtesse de Roccaspina se présente à son bureau en lui demandant de rouvrir une enquête sur son mari. Ce dernier s'est en effet accusé du meurtre d'un riche avocat et l'enquête a donc vite été classée. Celle-ci n'est même pas allée plus loin que les premières constatations compte-tenu des aveux du mari de Bianca. Pourtant cette dernière ne croit pas en la culpabilité de son mari. Elle sait qu'il était dans sa chambre au moment du meurtre. Même s'ils font chambre à part, elle a la certitude qu'il n'a pas bougé et qu'il est innocent de ce qu'on l'accuse même s'il s'est lui-même mis à disposition de la police. Faute de mieux Ricciardi va se plonger corps et âme dans cette affaire. Au début pour s'occuper l'esprit et le corps, mais aussi pour résoudre vraiment cette enquête plus sournoise qu'il n'y paraît. Deux enquêtes même. Qui a pu vouloir tuer l'avocat Piro ? Pourquoi Romualdo di Roccaspina s'est-il volontairement accusé du meurtre ? Protège-t-il quelqu'un ou est-il vraiment coupable ? Quels sont ses intérêts dans cette affaire et pourquoi s'empresser de se dénoncer ? Cela fait beaucoup de questions pour un seul enquêteur ; mais secondé par son fidèle brigadier, Ricciardi découvrira toutes les réponses à cette affaire plus complexe que prévu. Entre une vie personnelle et sentimentale au bord du gouffre et des prétendantes aux aguets, Ricciardi à fort à faire pour trouver un équilibre.
L'auteur jongle habilement entre vie personnelle et affaire en cours pour rendre Ricciardi plus humain. Et ça marche. Cela donne une histoire réellement plaisante à lire et une intrigue bien menée. Nous sommes en 1930, mais l'écriture est fraîche et actuelle. Ricciardi est l'Hercule Poirot de Naples et son instinct d'enquêteur le mène aux faits, seulement au faits. On attend le dénouement avec impatience et celui-ci ne manque pas d'originalité. Une histoire réussie. A découvrir absolument !
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..
Commenter  J’apprécie          20
« Anime di vetro» (âmes de verre) , le titre italien rend plus exactement compte de l'ambiance de ce livre. Il y est question de la fragilité humaine ,de la violence des sentiments. A Naples , la ville des passions exacerbées , de l'extrême contraste entre riches et pauvres , les âmes fragiles se brûlent au feu de la passion. Pour Ricciardi , écrasé par sa malédiction , écartelé entre les amours ,l'enquête est un divertissement pour oublier ses tourments personnels mais sera aussi le révélateur de ses propres choix. de Giovanni entrelace savamment chanson populaire, grande histoire des années 30 et thème policier . Remarquable.
Commenter  J’apprécie          40
Dans ce nouvel opus, Mauricio de Giovanni offre à ses lecteurs un héros plus sombre, plus tourmenté que jamais' voire même quelque peu dépressif suite au décès de l'un de ses proches dont il a beaucoup de mal à se remettre.

Son caractère solitaire combiné à l'attitude de ses collègues du commissariat où il officie ne l'aide pas. En effet, ceux-ci jugent son comportement étrange, bizarre.

L'Italie de Mussolini, et, plus particulièrement la Naples des quartiers populaires n'arrange pas les choses. Il s'y dégage une atmosphère triste, délétère, sombre, glauque, accablée, à l'image de leur ville. Il faut avouer que le régime caviste n'arrange pas les choses.
Commenter  J’apprécie          70
Naples, l'amour. L'amour, Naples. Comme dans tous ses romans, Maurizio de Giovanni nous immerge dans sa ville et dans des amours tragiques.

Le commissaire Ricciardi, le brigadier Maione, Enrica, Livia...Tous ces personnages nous les connaissons avec leurs sentiments, leurs désirs, leur profonde humanité.

C'est un enquête informelle qui doit prouver l'innocence d'un aristocrate qui a le vice du jeu et qui s'accuse du meurtre d'un usurier. Et, comme très souvent, il y a l'amour, l'amour destructeur...

Et tous les personnages de ce livre, comme dans toute l'oeuvre de de Giovanni, sont pleins d'humanité. le commissaire Ricciardi et son créateur ont une profonde empathie pour les personnages que nous croisons au fil des enquêtes.
Les faiblesses, les qualités de chacun ne donnent lieu à aucun jugement.

Ricciardi vit quotidiennement avec la mort : il a le redoutable "don" d'entendre les dernières paroles des mourants dans tous les lieux où des morts violentes ont eu lieu. Cette faculté lui gâche l'existence.
Dans cet opus sa tante Rosa, qui l'a élevé, est décédée. Cette perte irréparable s'ajoute à sa triste existence solitaire, à son impossibilité d'aimer.

Et puis, personnage principal de son oeuvre : Naples. Naples, pleine de vie. Dans ses livres nous sentons le souffle de cette ville, nous entendons ses cris, son soleil nous caresse...

Selon le commissaire Ricciardi, les meurtres ont deux causes : la faim et l'amour.

Dans ce livre, c'est l'amour, l'amour impossible, l'amour sans concession qui peut mener au sacrifice...

Chacun des livres de Maurizio de Giovanni déborde d'émotion, et, je ne le dirai jamais assez, d'humanité.

Maurizio de Giovanni a un énorme talent qui, de roman en roman, nous enchante.

Babelio a grandement raison de faire connaître cet auteur italien au public français.

Bravo à Maurizio de Giovanni et merci à Babelio.
Commenter  J’apprécie          110
Mais qu'il est difficile d'aimer et de repousser à la fois… Comme je l'attends avec impatience, ce rendez-vous annuel avec Ricciadi, Enrica, Maione, le docteur Moro et les autres dans la Naples des années 30, dans laquelle sévissent les polices secrètes du fascisme. La fidèle Rosa est morte et Ricciardi est totalement déboussolé. Il a en quelque sorte perdu son port d'attache.
Alors qu'il tente de se persuader qu'il n'est pas possible d'envisager d'offrir le bonheur à quelqu'un, qu'il ne pourra jamais vivre normalement, qu'il n'a pas le droit de laisser parler son coeur, il accepte d'enquêter officiellement sur la mort d'un triste individu, tué par le comte Romualdo Palmieri di Roccaspina. C'est là que fait son entrée Bianca, comtesse de Roccaspina.
Ricciardi semble traverser la période la plus difficile de sa vie : Rosa n'est plus là, Enrica s'éloigne, et Livia lui complique sérieusement la vie. (Rien qu'à lire cette phrase vous comprendrez qu'il faut impérativement lire la série dans l'ordre)
Ode à la ville de Naples au mois de septembre, ce livre est comme les précédents un livre qui parle de désespérance, de lueur d'espoir, d'amours impossibles. Alors oui, il y a l'enquête, mais c'est principalement un livre sur les rapports humains, sur la passion, l'amour fou.
Et toujours cette écriture magnifique, cette poésie en prose… dans un monde où s'approcher trop prêt de la flamme fait qu'on se brûle les ailes…
En bruit de fond, une musique, une chanson, mais surtout une histoire portée par des notes et des émotions et en toile de fond la mer couleur azur…
Les âmes de verre, si fragiles, vont-elles survivre à cette enquête ? Leur éclat continuer a-t-il à scintiller de mille feux ? Ou alors finiront elles brisent en mille éclats de verre ?
Et une fois de plus un coup de coeur …
Je suis décidemment amoureuse des auteurs de gialli italiens qui nous offrent des personnages d'enquêteurs humains, confrontés à leurs failles et qui se fondent dans les régions qu'ils incarnent (Maurizio de Giovanni, Valerio Varesi, Antonio Manzini, Ilaria Tuti, et d'autres aussi comme Marco Vichi, Luca D'Andrea que je découvre…)
Lien : https://www.cathjack.ch/word..
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (83) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2879 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}