J'ai lu
L'anguille, de
Valentine Goby, un court roman jeunesse qui bouscule les préjugés.
Nous y suivons deux adolescents. le premier, Halis, est un garçon obèse, mal dans son corps, moqué au collège, et qui aimerait devenir couturier. Il est d'ailleurs très doué de ses mains. La seconde, Camille, est une jeune fille née sans bras, suite à un traitement que sa mère a pris pendant sa grossesse. Elle déménage à Paris, et quitte son village natal où tout le monde la connaissait, pour un collège où tout le monde la dévisage. Tous deux ne le savent pas encore, mais un manga et une partie de ping pong vont les rapprocher...
On a tous quelque chose de différent. Parfois, cette différence est mal vécue, encore plus lorsqu'on est moqué, critiqué, humilié... Pour Camille, cette différence ressurgit avec son déménagement, ses nouveaux camarades la dévisageant alors que dans son ancien village, toute le monde la connaissait. Halis, lui, a toujours eu honte de son corps, et les moqueries incessantes qu'il subit n'arrangent pas les choses. Grâce à Camille, il va prendre confiance en lui et déjouer la situation de harcèlement dont il est victime. Il va se faire des amis, et sortir de sa coquille.
Un roman court pour aborder le thème de la différence, du regard des autres et du handicap. Il se lit rapidement et facilement. le sujet est traité non pas avec gravité, mais avec douceur et légèreté. le ton est résolument optimiste, et c'est agréable.
A travers l'histoire de Camille et de Halis, on découvre que l'entraide et l'amitié permettent de grandir, de s'affirmer. J'aime beaucoup aussi la créativité et l'inventivité de nos deux héros.
Un roman porteur d'espoir, de tolérance, et d'amitié. Une belle lecture, à partager!
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