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sur 1850 notes
Je ne savais pas que l'on pouvait décrire l'amour désespéré avec une telle force.

Le jeune Werther m'a paru au début très serein, en harmonie même avec la nature qui l'entoure, appréciant chaque détail de la vie, chaque arbre, chaque rencontre. Un jeune homme plein d'avenir. L'explosion d'émotions fortes et d'emportement qu'il manifeste régulièrement après sa rencontre avec Charlotte, dès lors qu'il se retrouve enchaîné à elle corps et âme, constitue une vraie rupture.

Comme son cheminement a résonné en moi. Moi aussi j'ai sombré dans un coup de foudre désespéré. Moi aussi je me suis incrusté dans la famille de ma belle, quitte à y rencontrer son « amoureux » qui me paraissait ne pas se préoccuper d'elle. Moi aussi j'ai souffert et espéré pourtant.
Moi aussi je suis parti, loin. Et cela m'a été bénéfique. Werther m'a paru sauvé lui aussi. Son travail auprès de l'ambassadeur semblait si efficace, au moins pour oublier Charlotte. Même s'il n'appréciait pas ce fat d'ambassadeur, il a fait de belles rencontres. Mais une autre souffrance l'attendait : le mépris de classe.
Mais je me trompais. Charlotte n'a jamais quitté ses pensées. Werther est revenu espérer et souffrir, entretenir son désespoir, et malheureusement gamberger. Cercle vicieux. Pente fatale.

La joie ou dans l'abattement se semble cependant n'avoir aucun effet sur la qualité de son expression écrite. Serein ou énervé, c'est toujours sublime. La traduction de Pierre Leroux date de 1865. Même revue par Christian Helmreich, elle reste profondément « stylée », poétique. On n'écrit plus ainsi aujourd'hui, et c'est dommage. Au-delà de l'histoire, la langue est merveilleuse.
Je me serais juste passé de la reproduction des chants d'Ossian, supposés traduits par Werther, qui prennent beaucoup de place. Il faut admettre cependant qu'ils sont pour beaucoup dans la scène théâtrale entre Charlotte et Werther, peu avant la fin.

Un grand plaisir de lecture.
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Quelle délicate tâche que celle de juger négativement -relativement à la renommée de l'oeuvre- un tel classique ! C'est pourtant à celle-ci que je vais m'employer.
J'ai en effet été déçu à la lecture de cette ouvrage dont j'avais énormément entendu parler, et dont la préface n'a fait qu'exagérer ce sentiment d'attente -j'avoue que l'anecdote selon laquelle Napoléon l'aurait relu sept ou huit fois m'a intrigué. Je ne vais pas vous résumer le livre, vous en connaissez sûrement les grandes lignes, les suicides ayant eu lieu à la suite de sa lecture participant à la propagation de sa légende.



Le romantisme à l'état pur, avec tout ce qu'il a de magnifique et d'insupportable, voilà comment je résumerais cette histoire et la façon dont elle est narrée. Il est indéniable que le style est raffiné et que certaines images sont magnifiques, mais il s'agit là d'un baume bien inefficace face aux excès sentimentaux qui caractérisent ce romantisme. "Oh ! comme je suis malheureux ! Oh ! comme je souffre ! Oh ! comme le monde entier m'en veut ! Oh ! comme la nature est belle !", je caricature à peine, c'est un côté qui m'a rapidement exaspéré.
Ne vous méprenez pas, je n'ai pas jeté mon livre à la figure de la première personne paraissant rêveuse que j'ai croisé, c'est évidemment le propre du romantique toutes ces exagérations et je savais plus ou moins à quoi m'attendre, mais il faut reconnaître que celles-ci ne m'ont pas conquis. En somme, c'est loin d'être un mauvais livre, mais l'avantage des classiques est aussi leur plus grand défaut : on les considère comme des valeurs sûres, quand ils ne se révèlent pas conformes à nos attentes, c'est-à-dire, quand on ne découvre pas, si ce n'est un chef-d'oeuvre, au moins un grand livre, on est déçu. Et c'est là précisément ce qui m'est arrivé.
Je comprends parfaitement que l'on puisse s'extasier devant ce type de personnage, sans doute est-ce là quelque chose d'imputable à un caractère, une façon de penser. En ce qui me concerne, la lamentation constante, comme l'extase à petits frais, ne font pas partie de mon idiosyncrasie.



En résumé, la déception prime après la lecture de cet ouvrage que je reconnais volontiers comme bon et primordial dans l'histoire littéraire, mais ces deux dernières qualifications ne sauraient me contenter relativement à l'attente que j'ai de la visite d'un tel monument. Goethe n'a pas pour autant perdu mon intérêt, je lirai -avec cette même attente, j'imagine- ses autres oeuvres, ce genre de désappointement ne saurait me dissuader de poursuivre la découverte d'un tel auteur.
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Ma première rencontre avec Werther date seulement de la semaine dernière, lors d'une représentation de l'opéra de Jules Massenet au Théâtre du Capitole de Toulouse.
Le ténor Jean François Borras, qui incarnait Werther et interpréta le célèbre « Pourquoi me réveiller ? Ô souffle du Printemps ! » eut sur moi le même effet que la musique du joueur de pipeau sur un serpent à sornettes.
Durant les entractes, je me souvins, un peu honteux, que le roman de Goethe prenait la poussière dans ma bibliothèque depuis plusieurs années et qu'il avait dû perdre tout espoir de se retrouver un jour ventilé entre mes mimines.
Dès la fin de la représentation, malgré l'heure tardive, je partis à sa recherche et je le débusquai, la couverture collée à son voisin de droite et une araignée fossilisée sur la tranche.
Il ne m'en a pas tenu rigueur.
Peut-être que le charme suranné des décors de l'opéra m'avait mis dans de bonnes dispositions pour me laisser séduire par cette histoire d'amour impossible à l'issue tragique que mon cynisme habituel aurait peut-être dénigré ou qualifié de mièvrerie datée dans d'autres circonstances.
En fait, Goethe est celui qui a le mieux expliqué le succès de son chef d'oeuvre, cité dans la préface de Pierre Bertaux :« Il serait fâcheux qu'au moins une fois dans sa vie chacun n'ait pas une époque où Werther lui semble avoir été écrit spécialement pour lui. »
le sortilège exercé sur le lecteur est ainsi débusqué. Werther nous touche car il rappelle à chacun les épisodes de sa vie où la passion a ignoré la raison. le romantisme allemand, dont Werther est l'incarnation, ce n'est pas seulement, comme je l'ai longtemps cru, des vallées embrumées encerclant des ruines abandonnées aux saules pleureurs, au lierre et aux peintres mélancoliques. C'est une forme d'hommage à la déraison des sentiments qui vient tamiser la philosophie des lumières.
Ecrit en 1774, le roman suit donc le jeune Werther envoyé dans un village pour des affaires de famille. Il y fait la connaissance de Charlotte, jeune femme, orpheline de mère, qui élève avec le plus grand dévouement ses frères et soeurs dans un cadre bourgeois. Il en tombe éperdument amoureux. le drame de Werther est que la belle est déjà fiancée à un autre, à qui sa mère l'a promise sur son lit de mort. Albert, le fiancé, est un homme aussi honnête que lisse qui se prend d'amitié pour Werther tout en étant conscient des sentiments du jeune homme pour sa Charlotte. Les trois personnages sont des êtres loyaux, incapables de transgresser les conventions et les promesses. Cet amour inassouvi est insupportable pour Werther et à travers les lettres écrites à un proche, le lecteur l'accompagne dans sa descente vers les abysses de la détresse psychologique.
Dans un tel triangle amoureux, il est souvent de coutume de faire du fiancé un monstre de jalousie, violent et soiffard. Cela permet de moraliser la passion interdite. Dans le roman, ce personnage est au contraire sympathique et dévoué, ce qui emprisonne d'autant plus les sentiments de Werther. J'ai trouvé que cette subtilité confère une touche de réalisme qui renforce le propos. Charlotte, de son côté, incarne la raison (moins dans l'opéra de Massenet où ses sentiments amoureux sont beaucoup plus affirmés) et elle tente en vain de détourner Werther de sa passion pour elle.
Ce roman comporte nombre d'emprunts à la vie de Goethe : ce dernier a eu une liaison avec une Charlotte, la fiancée d'un proche. Un autre de ses amis s'est suicidé avec un pistolet par amour.
Pour autant, « Les souffrances du jeune Werther » ne constitue pas une apologie du suicide et Goethe a toujours eu un jugement personnel critique envers ce héros qui fit sa gloire dès sa parution dans toute l'Europe.
Un chef d'oeuvre à prescrire à nos coeurs balafrés.
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Cela fait longtemps que je veux lire « les souffrances du jeune Werther » et par la même occasion découvrir Goethe. Mais ce roman me faisait peur, je craignais une lecture difficile. La critique d'Oliv m'a rassurée sur ce point et m'a pleinement convaincue de m'atteler à cette lecture. J'ai bien fait de dépasser ces craintes.

Oliv avait totalement raison, « les souffrances du jeune Werther » s'avère un roman facile à lire et très accessible malgré son statut de classique du 18ème siècle. Je ne vais pas proposer ici un avis objectif sur le fond ni la forme du roman. Oliv le fait très bien dans son excellent billet que je vous invite à aller lire pour vous faire un véritable avis. Je vais me contenter ici de dire pourquoi j'ai été tant émue par ce récit.
Je parle d'émotion mais en réalité, cela va au-delà de l'émotion, j'ai été bouleversée. Et en fait, ce n'est pas tant par le récit de cet amour non partagé que j'ai été touchée mais par le personnage de Werther. J'ai ressenti une telle connivence avec lui… Pas vraiment pour l'histoire d'amour malheureux en elle-même, même si je la comprends et si j'en ai déjà ressenti les affres. C'est vraiment la personnalité de Werther qui m'a remuée le coeur. Je suis très proche de lui. Cette proximité d'âme ne pourra, selon moi, être vraiment ressentie que par les gens non normés. Seuls ceux qui ont en eux cette extrême sensibilité pourront comprendre pleinement ce que ressent Werther. Cette sensibilité qui fait ressentir si intensément les belles choses comme les mauvaises. Cette sensibilité qui mettent les larmes aux yeux lorsqu'on contemple la beauté de la mer, la grâce d'une mésange ou la fragilité d'une fleur sous le vent. Cette sensibilité qui donne envie parfois de crier au monde combien je l'aime. Cette sensibilité qui fait que son coeur se déchire face à ce qui, pour les gens normés, ne seraient qu'une petite contrariété. Cette sensibilité qui fait d'une peine de coeur banale une tragédie digne des romances les plus émouvantes. Si vous êtes le genre de personnes, et je dis cela sans jugement, tant mieux pour vous, qui parvient ne pas prendre à coeur, de façon exacerbée, les soucis quotidiens, vous ne pouvez pas pleinement comprendre Werther. Si vous êtes le genre de personnes qui ne pleure pas en revoyant la mer 15 ans après l'avoir vue la dernière fois, vous ne pouvez pas comprendre Werther. Si vous êtes le genre de personnes qui ne meurt pas chaque fois que l'être aimé semble être distant, vous ne pouvez pas comprendre Werther.
Je comprends pleinement Werther, car je suis comme lui. Comme Werther, chaque sentiment, chaque émotion, je les vis avec une force et une intensité qui me ravissent parfois et me brisent souvent. Ces sentiments emplissent entièrement mon coeur et mon âme et les submergent.

J'ai bien conscience que ce billet ne contient aucune idée, n'est en rien pertinent ni enrichissant. J'étais incapable de proposer une chronique argumentée ou réfléchie, je ne pouvais que laisser mes sentiments s'exprimer. Werther a rejoint Mme Bovary et Merricat (de « Nous avons toujours vécu au château » de Jackson) dans mon petit sanctuaire personnel qui réunit les personnages en qui je me reconnais, mes frères et soeurs d'âme.
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Werther est un jeune homme romantique, il tombe amoureux d'une jeune fille qui va se marier avec un autre et il va s'effacer par respect, en souffrant mille tourments d'amour.
L'histoire comme cela peut paraître facile, mièvre et certains ont du souffrir d'ennui et de fatigue à la lecture de ce roman fondateur du Sturm und Grand, mais c'est si bien raconté, si sensible et si bien écrit qu'on en oublie Rousseau, Constant et Vigny pour se rappeler que Goethe est aussi un maître du romantisme et un champion des sentiments.
C'est un classique et c'est un roman de la jeunesse dans lequel chacun pourra retrouver ses aventures amoureuses. Il ne faut pas avoir peur de la langue du XVIIIe, on s'y habitue vite.
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Amour impossible,drame ... il faut se souvenir que ce sont les prémices du romantisme et que nous sommes au XVIIIème siècle pour ne pas trouver l'histoire mièvre, par contre quelle écriture ! J'ai pris un grand plaisir à lire ce roman essentiellement pour le style, l'écriture, le vocabulaire
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Quel chef d'oeuvre... le texte-père du romantisme, de tout ce que j'aime. Histoire d'amour tragique, best-seller de son époque qui aurait, dit-on, entraîné ses lecteurs à suivre la destinée de Werther. Je n'attendais rien de plus qu'une romance terrible, mais c'est beaucoup plus que cela. Les Souffrances du jeune Werther ont eu un tel impact qu'on y lit les prémisses de ce qu'on retrouve encore deux siècles plus tard en littérature. C'est un roman quasi-entièrement épistolaire, mais c'est surtout un monologue de la folie, de l'incompréhension et du rejet, du romantique éperdu d'enthousiasme, de passions, de mouvements du coeur et d'amour sans cesse en décalage, incompatible avec une société qui cherche à le tempérer, à dévorer son identité. On pense alors au poète maudit, dans le genre de Chatterton, qui sera mis en scène par Vigny. Mais aussi, et surtout, ces lettres de la pensée errante de l'individu victime de ses tourments, ostracisé par ses contemporains où qu'il aille, font instantanément penser à du pré-Dostoïevski à la première personne! L'aigreur de Werther envers la "société", terme sur lequel insiste le texte ou du moins la magnifique traduction de Christian Helmreich, son surplomb sur une humanité frustrante et absurde, peuvent dans une moindre mesure évoquer du pré-Céline. Le constat du passage du temps, de la dégradation des lieux chéris du passé, a certainement dû bercer Proust pour sa fameuse saga. Dans l'autre sens, on lit l'influence du Maître Shakespeare sur Goethe. Comme avec Roméo et Juliette, mais de manière moins subtile, le suicide de Werther est très tôt introduit. Idée martelée ensuite (la scène où il s'empare brutalement du pistolet d'Albert est géniale), elle a même pu lasser certains lecteurs comme Gide. Il est vrai que malgré sa brièveté, le roman peut souffrir d'un caractère un peu répétitif ou de périodes moins intéressantes au livre second. Qu'importe! La grande majorité des lettres nous émerveille par leur sagacité et leur beauté absolue. On note aussi un clin d'oeil final à Hamlet. La découverte des poèmes ossianiques de MacPherson grâce au roman fut également un plaisir.

Les descriptions de la nature par Werther/Goethe sont absolument démentes, et font passer notre cher Hugo pour un homme des plus rationnels et posés! J'ai déjà dit, je crois, lors de ma lecture de Faust, à quel point je réalisais pourquoi un de mes mentors universitaires était si épris de romantisme allemand. Non seulement c'est le premier, mais il est encore plus déchaîné que tout ce que nous connaissons chez nos propres génies. Les extases et transes diverses de Werther face à la vallée, sa béatitude et ses rêves de retour à la vie patriarcale n'ont nul pareil.

C'était déjà le cas avec Faust, mais Goethe vient incontestablement se ranger parmi le Panthéon de mes idoles, avec ce roman déchirant et dont effectivement, les humeurs du héros sont pour le moins contagieuses! Bien heureux d'être tombé sur la traduction de Christian Helmreich, absolument grandiose! Peu à peu, je comble mes lacunes du monde germanique... Un jour, j'espère, aurai-je le temps de lire Thomas Mann.

"O cher ange, c'est pour toi qu'il faut que je vive!"
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" Souffrances du jeune Werther "esr un roman épistolier écrit par Goethe .Ce récit réunit trois personnages :Charlotte qui élève seule ses frères et soeurs ,Albert ,son fiancé et futur mari ,et le jeune Werther au coeur tendre .C ' est au cours d 'un bal
champêtre que ce dernier tombe éperdument amoureux de Charlotte .Werther possède trop de délicatesse pour briser ce coeur vertueux ,pas assez de volonté pour
s' éloigner d' elle .Entre Werther et Charlotte ,s 'instale un amour platonique qui fera souffrir ,énormément le jeune homme .Albert et Charlotte se marient .Le climat devient intenable pour Werther et ayant une certaine noblesse du
coeur et de l ' âme ,il ne peut trahir cette amitié .Un jour ,Werther emprunte à Albert son fusil de chasse pour aller très modestement à l ' écart se tirer une balle dans la
tête .
Triste fin pour ce jeune homme noble de coeur et d ' âme.J 'ai eu beaucoup de sympathie pour lui .
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Un livre très touchant, porté par le désespéré mais passionné Werther, écrivant des lettres à son grand ami Wilhem dans lesquelles il lui fait part de ses douleurs amoureuses pour Charlotte, rencontrée en se rendant à un bal mais promise à un autre...

Werther n'accepte pas l'amour que porte Albert à Charlotte, et espère toujours pouvoir lui appartenir.

Mais cela ne se produira pas et petit à petit, Werther pensera à la mort, car son amour partagé par Charlotte ne pourra jamais les réunir.

J'ai été bouleversée à la fin de ce roman par la situation désastreuse de Werther adressant ses derniers voeux à tous ses amis et à sa famille puis passant à l'acte...

Très touchant, magnifique, un roman à lire, tout simplement.
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Les Souffrances du jeune Werther est un roman dont j'avais eu l'occasion de lire un extrait dans le cadre de mon bac blanc de français qui commence sérieusement à dater. Et j'en garde la même impression : un livre dont l'intérêt réside bien plus dans la manière dont sont exprimés et exacerbés les sentiments que dans l'intrigue en elle-même.

On suit les sentiments profonds et les réflexions d'un jeune homme tellement ancré dans ses émotions et son moi intérieur qu'il en vient à s'enfermer dans une bulle qui nous apparaît parfois bien différente de la réalité… S'il part de faits concrets, il a une légère tendance à les extrapoler et en tirer ses propres conclusions, toujours très passionnées au demeurant !

Le retournement de situation, bien qu'inéluctable, m'a beaucoup touchée. Car si on a parfois envie de dire au jeune Werther de vivre au lieu de penser et décortiquer chaque bribe de sa vie et de celle de Charlotte, la femme objet de ses passions, il n'en demeure pas moins un homme d'une sensibilité à fleur de peau qui émeut. le roman ne plaira pas à tout le monde, surtout si les atermoiements et les tourments de l'âme humaine vous rebutent, mais c'est un parfait exemple du romantisme que j'aurais envie de qualifier de triste et de beau à la fois. Au-delà de l'amour courtois magnifié et parfois idéalisé, le roman présente également quelques réflexions intéressantes sur l'éducation et l'humanité.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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