En Algérie, un pays qui ne constituait en aucune façon une nation en 1830, les communards, les concessionnaires, les Alsaciens-Lorrains , tous les expatriés ont appliqué ce « social » dès leur arrivée, apportant aux musulmans pain, paix, liberté et instruction. Voici une comparaison édifiante : en Algérie ont eu lieu deux recensements, 1856 — 2 307 350 arabes — 1930 — 6 640 155 arabes. En Amérique du Nord, il y avait 1 500 000 peaux-rouges à l'arrivée des « blancs », aujourd'hui il en reste moins de 300 000. Ces chiffres prouvent que le concept de colonisation par la France a été humanitaire et généreux. La politique suivie par les Français aurait pu être différente, par exemple en éliminant une grande partie de la population indigène, ou en les parquant dans des régions arides, comme l'ont fait Américains et Anglais afin d'éliminer les autochtones du Canada, d'Australie et de Nouvelle-Zélande. Vous reprochez aux « Français d'Algérie » de nous avoir « fait suer le burnous ». Je n'ai jamais vu, à Alger, un Arabe suer davantage qu'un Italien ou un Espagnol. Ils ont sué ensemble pour faire de l'Algérie ce qu'elle est devenue. (Général Ahmed Antoine Rafa (1906-1998))